Ivan Agayants
Ivan Ivanovitch Agayants (en russe : Иван Иванович Агаянц), né le à Elizavetpol, dans l'Empire russe (actuellement en Azerbaïdjan) et mort le , est un officier supérieur du NKVD, en Union soviétique, d’origine arménienne[1] - [2].
Naissance | |
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Décès |
(à 56 ans) Moscou |
Sépulture | |
Nationalité | |
Formation |
École supérieure du PCUS (d) (jusqu'en ) |
Activités |
A travaillé pour | |
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Parti politique |
Parti communiste de l'Union soviétique (depuis ) |
Grade militaire |
Major général (à partir de ) |
Conflit | |
Distinctions | Liste détaillée Médaille pour la victoire sur l'Allemagne dans la Grande Guerre patriotique de 1941-1945 Médaille du Jubilé des « 30 ans de l'Armée et la Marine soviétique » (en) Médaille du Jubilé des « 20 ans de la victoire dans la Grande guerre patriotique de 1941-1945 » (en) Médaille du Jubilé des « 40 Ans des Forces armées de l'URSS » (en) Médaille du 800e anniversaire de Moscou (en) Order of 9 September 1944 (en) Ordre du Drapeau rouge du Travail Ordre de l'Étoile rouge Ordre de la Guerre patriotique de 2e classe Ordre du Drapeau rouge Ordre de Lénine Membre honoraire du KGB |
Biographie
Né le dans la ville azérie d’Elizavetpol (gouvernement d'Elisavetpol), Ivan Agayants est le fils du P. Hovhanes Agayants, prêtre de l’Église apostolique arménienne. Comme ses deux frères aînés, il s’engage dans la police politique du régime soviétique[3]. En 1930, il travaille à Moscou, au département Économie de l’OGPU. Polyglotte (turc, perse, français, espagnol, anglais), il est muté en 1936 au département Espionnage du NKVD.
De 1937 à 1940, il travaille à l’ambassade soviétique à Paris, puis à Téhéran de 1941 à 1943[3] ; il se distingue en déjouant la tentative allemande d’assassiner les leaders alliés à la conférence de Téhéran (Opération Grand Saut).
De 1947 à 1949, il retourne à Paris comme ambassadeur, sous le pseudonyme d’Avalov[1]. Il excelle dans la formation de nouveaux réseaux d’espionnage. De retour à Moscou, il prend la tête du département « Europe occidentale » dans ce qui deviendra le KGB. Il prend ensuite la tête de la direction A (Désinformation) de la Première direction générale du KGB[2].
Il meurt le et est inhumé au cimetière de Novodevitchi de Moscou.
Notes et références
- (en) Émilia Robin Hivert, L'URSS et l'Europe de 1941 à 1957, Paris, Presses Paris Sorbonne, , 473 p. (ISBN 978-2-84050-570-9, lire en ligne), p. 116
- (en) Robert W. Pringle, Historical Dictionary of Russian and Soviet Intelligence, Lanham (Md.), Rowman & Littlefield, (ISBN 978-1-4422-5318-6, lire en ligne), p. 17
- (en) Donal O'Sullivan, Dealing with the Devil : Anglo-Soviet Intelligence Cooperation in the Second World War, vol. 63, New York, Peter Lang, coll. « Studies in modern European history », , 337 p. (ISBN 978-1-4331-0581-4, lire en ligne), p. 197
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- (en) The Soviet and Communist Bloc Defamation Campaign - CIA, September 1965, pp.1-20.lire en ligne