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Isabel Burton

Isabel Burton, née Isabel Arundell le , décédée le était l'épouse de l'explorateur, aventurier et écrivain Sir Richard Francis Burton. Son père était Henry Raymond Arundell, le neveu de James Everard Arundell, 10e Baron Arundell de Wardour[1].

Isabel Burton
Isabel Burton
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  65 ans)
Londres
Nationalité
Activités
Père
Henry Raymond Arundell (d)
Mère
Eliza Gerard (d)
Conjoint
Richard Francis Burton (de Ă  )
Ĺ’uvres principales
The inner life of Syria, Palestine, and the Holy Land: from my private journal (d)

Elle était une femme intelligente et capable mais resta toujours dans l'ombre de son mari, une des plus fameuses figures de l'époque victorienne. elle écrivit de nombreux livres dont une traduction expurgée du livre des Mille et Une Nuits, en collaboration avec son mari. Elle traduisit aussi le Baital Pachisi.

Elle est peut-ĂŞtre surtout connue pour avoir brĂ»lĂ© certains des papiers et manuscrits de son mari après sa mort, dont sa traduction rĂ©visĂ©e du Jardin parfumĂ© (The Perfumed Garden), qui aurait dĂ» s'intituler « Le jardin des senteurs Â» (The Scented Garden), et dont la majeure partie est reprĂ©sentĂ©e par le chapitre final, d'ordinaire non publiĂ©, consacrĂ© Ă  la pĂ©dĂ©rastie, avec en plus les notes complètes et dĂ©taillĂ©es de Burton sur le sujet.

Dans un appendice Ă  son autobiographie inachevĂ©e, sa collaboratrice posthume relève qu'on lui fit une première offre de 6 000 livres pour le manuscrit, une fortune considĂ©rable pour l'Ă©poque, et qui plus est qu'elle aurait aussi bien pu ne pas rĂ©vĂ©ler du tout ses actes, ou les attribuer Ă  son mari. Elle alla plus loin en prĂ©tendant qu'elle avait agi sur la conviction sincère que « sur mille personnes qui liraient son travail 15 le feraient avec l'esprit scientifique dans lequel il avait Ă©tĂ© rĂ©digĂ©, et les 985 autres uniquement pour satisfaire leur goĂ»t du sordide Â», et qu'elle craignait que sa publication entacherait, non la rĂ©putation mondiale de son mari — car son intĂ©rĂŞt pour la question Ă©tait un fait notoire — mais en suscitant chez autrui la tentation du pĂ©chĂ©, sa postĂ©ritĂ© dans le monde Ă  venir.

Elle est enterrée avec son mari à Mortlake dans le Surrey, dans un monument funéraire élaboré affectant la forme d'une tente bédouine.

Références

  1. Lovell, Mary S. A Rage to Live, W.W. Norton, 1998

Voir aussi

Liens externes

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