Irina Karamanos
Irina Sabine Alice Karamanos Adrian, né le à Santiago est une anthropologue et politologue chilienne.
Première dame du Chili | |
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depuis le |
Naissance | |
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Nom de naissance |
Irina Sabine Alice Karamanos Adrian |
Nationalité | |
Formation |
École allemande à Santiago (en) (diplôme d'études secondaires (en)) Universidad Academia de Humanismo Cristiano Université de Heidelberg Université du Chili Université autonome de Barcelone (diplôme (d)) |
Activité |
Parti politique |
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Elle est la conjointe de Gabriel Boric, le 36e président du Chili, qui a pris ses fonctions le . Elle est Première dame du Chili, et directrice du domaine socioculturel de la présidence[1]'[2].
Biographie
Politique
Irina Karamanos a dirigé le Front féministe de son parti politique, Convergence sociale[3].
Au départ, elle et Gabriel Boric s'opposent à l'existence du rôle de la Première dame. Elle déclare ainsi : « Je pense que c'est un rôle que nous devons repenser parce que nous vivons à des époques différentes et que beaucoup de choses ont changé. Nous devons repenser le pouvoir et les relations qui en ressortent »[4]. Cependant, Irina Karamanos déclare plus tard qu'après avoir réfléchi à la décision pendant plusieurs semaines, elle assumerait le rôle et le réformerait, et elle se concentrerait sur les questions transgenres et la migration des enfants[5]. La décision d'assumer le rôle et de préserver l'existence du rôle de Première dame est à la fois critiquée et soutenue par les dirigeants de divers groupes féministes au Chili[6]. Certains dans la société lui reprochent d’être illégitime, puisqu’elle n’est pas mariée avec le président[3].
Elle annonce en novembre 2022 mettre fin au « rôle institutionnel de "Première dame" ». Les fondations associées à sa fonction sont placés sous la direction des ministères de la Culture, de l’Éducation ou des Droits de la femme. Irina Karamanos avait déjà considérablement réduit le décorum de son bureau, remplaçant les 2 000 euros mensuels d'arrangements floraux par un seul bouquet artificiel[7].
Elle déclare vouloir poursuivre le militantisme politique et reprendre son travail de chercheuse dans le domaine de l'éducation[3].
Vie personnelle
Irina Karamanos est fille d'immigrants. Son père, Jorge Karamanos Eleftheriu, est originaire de Grèce ; il décède lorsqu'elle a 8 ans[4]. Sa mère, Sabine Adrian Gierke, est une traductrice d'allemand née en Uruguay. Ses grands-parents paternels sont nés à Kymi, en Grèce, et ses grands-parents maternels sont nés en Allemagne. Elle parle espagnol, grec, anglais et allemand[8]. Elle est diplômée en sciences de l'éducation et en anthropologie[3].
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Irina Karamanos » (voir la liste des auteurs).
- (es) RocĂo Montes, « Irina Karamanos, una nueva primera dama para un nuevo Chile », sur El PaĂs (consultĂ© le ).
- « Buenos Aires Times | Chile's first lady elect to give role feminist makeover », sur www.batimes.com.ar (consulté le ).
- « Irina Karamanos, la Première dame qui ne voulait pas l’être | TV5MONDE - Informations », sur information.tv5monde.com, (consulté le )
- (en-US) Philip Chrysopolous, « Irina Karamanos: The Greek Partner of Chile's New President Gabriel Boric », sur GreekReporter.com, (consulté le ).
- (en) « Chile's first lady elect to give role feminist makeover », sur France 24, (consulté le ).
- (en) « Partner of Chile's president-elect draws feminist ire over first lady role », sur France 24, (consulté le ).
- « Chili : Irina Karamanos, la première dame qui ne veut plus l’être », sur L'Obs, (consulté le )
- (en-US) « "First Lady" Irina Karamanos Speaks Of Her Greek Roots, Says "Chile Need A Feminist Conception Of Politics" », sur Greek City Times, (consulté le ).