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Iouri Boïko

Iouri Anatoliyovytch Boïko (ukrainien : Юрій Анатолійович Бойко), né le à Horlivka (RSS d’Ukraine), est un homme politique ukrainien.

Iouri Boïko
Illustration.
Iouri Boïko en 2018.
Fonctions
Président de Plateforme pour la vie et la paix
En fonction depuis le
(1 an, 2 mois et 15 jours)
Prédécesseur Création du parti
Député de la Rada
En fonction depuis le
(8 ans, 7 mois et 9 jours)
Élection 26 octobre 2014
Réélection 21 juillet 2019
Législature VIIIe et IXe

(2 ans, 3 mois et 16 jours)
Élection 30 septembre 2007
Législature VIe
Premier vice-Premier ministre

(1 an, 2 mois et 3 jours)
Président Viktor Ianoukovytch
Oleksandr Tourtchynov (intérim)
Premier ministre Mykola Azarov
Serhi Arbouzov (intérim)
Oleksandr Tourtchynov (intérim)
Gouvernement Azarov II
Co-président de Plateforme d'opposition-Pour la vie

(3 ans, 3 mois et 7 jours)
Avec Vadim Rabinovich
Victor Medvedtchouk (2018-2019)
Prédécesseur Vadim Rabinovich (président)
Successeur Dissolution du parti
Biographie
Nom de naissance Iouri Anatoliyovych Boïko
Date de naissance
Lieu de naissance Horlivka (RSS d’Ukraine)
Nationalité Soviétique (1958-1991)
Ukrainienne (depuis 1991)
Parti politique PR (2007-2014)
OB (2014-2018)
OP-ZZ (2018-2022)
PLP (depuis 2022)
Diplômé de Université est-ukrainienne Vladimir Dahl
Université de technologie chimique Dmitri Mendeleïev de Moscou

Membre du Parti des régions, il est député à partir de 2007 et vice-Premier ministre du gouvernement Azarov II (2012-2014). Il préside ensuite le Bloc d'opposition puis la Plateforme d'opposition-Pour la vie, pour laquelle il se présente à l’élection présidentielle de 2019.

Biographie

Sorti diplômé de l'université de technologie chimique Dmitri Mendeleïev de Moscou en 1981, Iouri Boïko est embauché à l'usine de produits chimiques Zaria de Roubijne. Il commence comme chef d'équipe d'ouvriers pour s'élever jusqu'au poste de directeur qu'il occupera d' jusqu'en 1999. En 1999-2001, il est président du conseil dirigeant du complexe pétrochimique Lynos situé à Lyssytchansk. De juin à , il est directeur général de l'entreprise publique Ukrvzryvprom (Kiev). De 2001 au , il est président du conseil dirigeant de la compagnie pétrolière transnationale Ukrtatnafta (Krementchouk).

De 2001 à 2004, il est membre du parti Troudovaïa Ukraina, fondé par Serhiï Tihipko.

Du au , il est le président de Naftogaz. Parallèlement, il occupe le poste de secrétaire du ministère de l’Énergie, puis est, à partir du , adjoint du ministre de l'Énergie. Il est démis de ses fonctions après la Révolution orange.

Le , le président Leonid Koutchma lui décerne le titre honorifique d'Héros d'Ukraine pour des mérites personnels remarquables devant l’État ukrainien dans le domaine du développement de combustible et complexe énergétique à long terme[1].

En 2005, il prend la tête du Parti républicain d'Ukraine, qui forme, aux Élections législatives ukrainiennes de 2006, avec le Parti social-démocrate d'Ukraine (unifié) (65 %), l'Union panukrainienne « Femmes pour l'avenir » (12 %) et l'Union panukrainienne « Centre » (%) le groupe d'opposition Ne Tak (en). Le groupe ne réussit pas toutefois à franchir la barrière des % de voix nécessaires pour gagner des sièges au parlement.

En 2006-2007, il occupe le poste de ministre de l'Énergie dans le gouvernement de Viktor Ianoukovytch.

Il rejoint en 2007 le Parti des régions, dont il devient l'année suivante vice-président et directeur du comité de l'oblast de Kiev.

Après la révolution de 2014 et la destitution Viktor Ianoukovytch, il envisage un temps de se présenter à l'élection présidentielle anticipée[2]. C'est l'un des seuls dirigeants du parti des régions de Ianoukovytch à ne pas avoir été condamné par la justice après Euromaïdan[3]. Il accède ensuite à la présidence du Bloc d'opposition.

En , lors d'une réunion politique organisée au parlement ukrainien, à Kiev, il agresse physiquement le député populiste Oleh Liachko, chef du Parti radical, qui l'accuse d'être à la solde du gouvernement russe[4].

Il fonde fin 2018 la Plateforme d'opposition-Pour la vie, dont il prend la tête avec Vadim Rabinovitch et Victor Medvedtchouk.

Il présente sa candidature à l'élection présidentielle de 2019. C'est une candidature de compromis du bloc d'opposition qui subit une scission en novembre 2018. Il est soutenu par les oligarques Dmytro Firtash, Serhiy Lyovochkin (en) et Viktor Medvedtchouk. Il est le principal candidat d'envergure considéré comme pro-russe. Il vante d'ailleurs ce positionnement en se présentant comme le seul présidentiable capable de négocier directement avec la Russie (désigné par métonymie dans les publications comme « Moscou » ou « le Kremlin ») pour faire cesser la guerre du Donbass. Les analystes ont cependant prédit qu'il a très peu de chance d'accéder au second tour, du fait qu'un grand pan de l'électorat pro-russe à l'est du pays ne peut pas voter, à cause de la guerre et de l'annexion de la Crimée[5]. L'électorat russophile pouvant voter est cependant récupéré en partie par ses concurrents Volodymyr Zelensky et Ioulia Tymochenko[3]. Il arrive en quatrième position avec 11,7 % des voix[6].

Notes et références

Liens externes

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