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Invasions mongoles de la Corée

Les invasions mongoles de la CorĂ©e (1231–1259) sont une sĂ©rie de campagnes militaires lancĂ©es par l’Empire mongol contre le Royaume corĂ©en de Goryeo, entre 1231 et 1259. Il y a en tout sept grandes campagnes, qui provoquent Ă  chaque fois un grand nombre de morts dans toute la pĂ©ninsule corĂ©enne. À la fin de ces campagnes, la CorĂ©e devient un État vassal[1] de la dynastie mongole des Yuan pour environ 80 ans.

Invasions mongoles de la Corée
Informations générales
Date 1231, 1232, 1235–1239, 1251, 1254, 1255, 1257
Lieu Péninsule de Corée
Casus belli Exécution de Chu-ku-yu, envoyé des Mongols à la cour du Goryeo
Issue Victoire de l'Empire Mongol, le royaume coréen de Goryeo capitule en 1259 et devient un vassal de la dynastie Yuan de 1270 a 1356.
Belligérants
Empire mongolRoyaume coréen de Goryeo
Commandants
Ögedei
Möngke
Amuqan
Danqu
Saritai†
Jalairtai
Choe U
Pak Seo
Kim Yun-hu

ConquĂȘtes mongoles

Les premiĂšres campagnes

Fuyant les Mongols aprĂšs avoir Ă©tĂ© vaincus par ces derniers, les Khitans envahissent le royaume de Goryeo en 1216 et infligent plusieurs dĂ©faites aux CorĂ©ens. Ils rĂ©ussissent Ă  atteindre les portes de la capitale et lancer des raids loin vers le sud, avant d'ĂȘtre vaincus par le gĂ©nĂ©ral corĂ©en Kim Chwi-ryeo, qui les repousse vers le nord jusqu'Ă  la province de Pyongan[2] - [3]. LĂ , les derniers survivants sont exterminĂ©s en 1219 par une alliance Mongol/Goryeo[4] - [5]. Ces Khitans sont peut-ĂȘtre les ancĂȘtres du peuple Baekjeong.

Gojong du Goryeo, qui rÚgne de 1213 à 1259, est le 23e roi de la dynastie Goryeo. En 1225, l'empire Mongol demande au Goryeo de lui verser un tribut. Les Coréens répondent en exécutant Chu-ku-yu, l'envoyé des Mongols. Sa mort sert de prétexte aux Mongols pour envahir le royaume de Goryeo.

En 1231, le Khan Ögedei donne l'ordre d'envahir la CorĂ©e. L'armĂ©e mongole, composĂ©e de vĂ©tĂ©rans des prĂ©cĂ©dentes invasions, est commandĂ©e par le gĂ©nĂ©ral Sartai[6]. Les troupes mongoles traversent la riviĂšre Yalu et prennent rapidement le contrĂŽle de la ville frontaliĂšre d'Uiju, oĂč ils sont rejoints par Hong Bok-won, un gĂ©nĂ©ral corĂ©en ayant trahi le royaume de Goryeo[7]. Pour riposter Ă  cette invasion, Choe U, le chef du gouvernement, mobilise autant de soldats que possible et lĂšve une armĂ©e composĂ©e d'une masse de fantassins. Il part ensuite combattre les Mongols Ă  Anju et Kuju. Si les Mongols rĂ©ussissent Ă  prendre Anju, ils sont obligĂ©s de battre en retraite aprĂšs le siĂšge de Kuju. FrustrĂ© par cette guerre de siĂšge, Sartai prĂ©fĂšre utiliser la grande mobilitĂ© de ses troupes pour Ă©viter l'armĂ©e du Goryeo et rĂ©ussit ensuite Ă  prendre Gaesong, la capitale du royaume. Une partie de ses troupes s'enfonce plus au sud et atteint la ville de Chungju, qui se situe au centre de la pĂ©ninsule de CorĂ©e. Cependant, l'avancĂ©e des Mongols est bloquĂ©e par une armĂ©e d'esclaves commandĂ©s par Ji Gwang-su, qui se lancent dans un combat Ă  mort avec les Mongols. MalgrĂ© cela, les CorĂ©ens rĂ©alisent vite qu'avec la chute de leur capitale, ils n'ont plus les moyens de rĂ©sister aux Mongols et le royaume de Goryeo demande la paix. Les conditions des Mongols sont exorbitantes pour le petit royaume : les CorĂ©ens doivent fournir 10 000 peaux de loutre, 20 000 chevaux, 10 000 coupons de soie, des vĂȘtements pour 1 000 000 de soldats ainsi qu'un grand nombre d’enfants et d’artisans qui doivent devenir soit des esclaves soit des serviteurs de l’empire mongol. Le gĂ©nĂ©ral Sartai commence Ă  se replier vers le nord avec le gros de ses troupes au printemps 1232, laissant derriĂšre lui 72 responsables administratifs mongols stationnĂ©s dans diverses villes du Nord-Ouest du Goryeo, afin de garantir que les termes de ce traitĂ© de paix seront appliquĂ©s[8].

En 1232, malgrĂ© les protestations du roi Gojong et d'une grande partie des hauts fonctionnaires de la cour, Choe U donne l'ordre de dĂ©placer la Cour du Roi et une partie de la population de Gaesong dans l'ile de Ganghwa, qui se trouve dans la baie de Gyeonggi. Pour mener Ă  bien ce dĂ©placement, le gouvernement rĂ©quisitionne tous les navires et toutes les barges disponibles pour transporter les soldats et les provisions dans ces iles. En agissant ainsi, Choe U mise sur la principale faiblesse des Mongols pour les vaincre : leur absence de maitrise du combat maritime. L'Ă©vacuation est si rapide que le Roi Kojong lui-mĂȘme est obligĂ© de dormir dans une des auberges de l'ile car rien n'est prĂȘt pour le recevoir. Peu de temps aprĂšs le dĂ©but de ce dĂ©placement, le gouvernement donne l'ordre Ă  la population corĂ©enne de fuir les campagnes pour se rĂ©fugier dans les grandes villes, les forteresses des montagnes ou dans des iles. Prenant acte de son infĂ©rioritĂ© militaire, le gouvernement corĂ©en pratique donc une politique de la terre dĂ©serte pour contrer les Mongols. Avant l'arrivĂ©e du roi, l'ile de Ganghwa Ă©tait dĂ©jĂ  une puissante forteresse et Ă  la suite de ce dĂ©placement, ses dĂ©fenses sont renforcĂ©es par la construction de forteresses plus petites faisant face au continent et la construction d'un double mur fortifiĂ© sur les crĂȘtes du mont Munsusan. En parallĂšle, Choe U lance d'autres grands chantiers pour amĂ©liorer les dĂ©fenses du royaume contre la menace mongole.

Lorsqu'ils sont mis au courant de ce dĂ©mĂ©nagement, les Mongols protestent et lancent immĂ©diatement une seconde attaque. L’armĂ©e mongole est commandĂ©e par Hong Bok-won, un CorĂ©en de Pyongyang ayant trahi le roi de Goryeo. TrĂšs vite, les Mongols occupent une grande partie de la CorĂ©e du Nord, mais mĂȘme s'ils atteignent Ă©galement les rĂ©gions du sud de la pĂ©ninsule, ils n'arrivent pas a capturer l’üle de Ganghwa, qui est seulement Ă  quelques milles nautiques de la cĂŽte, et sont repoussĂ©s Ă  Gwangju. C'est lĂ  que le gĂ©nĂ©ral mongol Sartai (æ’’çŠźćĄ”) est tuĂ© par le moine Kim Yun-hu (êč€ìœ€í›„), alors qu'il doit faire face Ă  une forte rĂ©sistance de la part de civils lors de la bataille de Cheoin, prĂšs de Yongin. AprĂšs la perte de ce gĂ©nĂ©ral, les Mongols sont forcĂ©s de se retirer Ă  nouveau.

TroisiÚme campagne et traité de paix

En 1235, les Mongols lancent une nouvelle campagne, durant laquelle ils ravagent en partie les provinces de Gyeongsang et Jeolla. Ils doivent faire face Ă  une forte rĂ©sistance civile et la Cour royale de Ganghwa en profite pour tenter de renforcer sa forteresse. Les troupes du Goryeo remportent plusieurs victoires, mais ne peuvent pas peuvent rĂ©sister face aux vagues d’invasions successives. En 1236, Kojong ordonna la recrĂ©ation de la Tripitaka Koreana, qui a Ă©tĂ© dĂ©truite pendant l’invasion de 1232. Il a fallu 15 ans pour refaire cette collection de textes bouddhistes sculptĂ©s sur quelque 81 000 blocs de bois. MalgrĂ© les guerres et les destructions qui ont eu lieu depuis, cette collection a Ă©tĂ© conservĂ©e jusqu'Ă  ce jour. Voyant qu'ils sont dans l'incapacitĂ© de prendre l’üle de Ganghwa ou les forteresses des montagnes de Goryeo, les Mongols commencent Ă  pratiquer une politique de la terre brĂ»lĂ©e dans toute la CorĂ©e, afin d’affamer la population. Et lorsque quelques forteresses capitulent, les Mongols exĂ©cutent tous ceux qui ont osĂ© leur rĂ©sister.

En 1238, le Goryeo cĂšde et demande la paix. À l'issue des tractations, la Cour Royale du Goryeo accepte d'envoyer la famille royale en Mongolie comme otage. Les Mongols se retirent alors, mais le seul otage envoyĂ© n'a quasiment aucun lien avec la lignĂ©e royale. Furieux, les Mongols exigent que plus un seul navire corĂ©en ne navigue, que la Cour soit dĂ©placĂ©e sur le continent, le renvoi des fonctionnaires anti-Mongols et, encore une fois, que la famille royale soit livrĂ©e comme otage. En guise de rĂ©ponse, la CorĂ©e envoie une princesse ayant un lien lointain avec la famille royale et dix enfants de nobles.

QuatriĂšme et cinquiĂšme campagne

Furieux, les Mongols dĂ©butent en 1247 une quatriĂšme campagne contre le Goryeo, tout en continuant de rĂ©clamer que la capitale soit dĂ©placĂ©e Ă  Songdo et que la famille royale soit livrĂ©e comme otage. GĂŒyĂŒk envoie Amuqan en CorĂ©e et l'armĂ©e mongole installe son campement Ă  proximitĂ© de Yomju en . AprĂšs un nouveau refus des conditions mongoles par le roi Gojong, les troupes d'Amuqan commencent Ă  piller la pĂ©ninsule. Ces raids s'arrĂȘtent Ă  la suite du dĂ©cĂšs de GĂŒyĂŒk en 1248, ce qui oblige les Mongols Ă  se retirer de nouveau. Cependant, les raids mongols continuent jusqu'en 1250.

En 1251, Möngke devient le nouveau Khan des Mongols et rĂ©itĂšre auprĂšs des CorĂ©ens les exigences de son prĂ©dĂ©cesseur. En , il envoie une ambassade Ă  la Cour royale du Goryeo pour annoncer son couronnement et demander que le roi Gojong se rende personnellement en Mongolie. Il rĂ©clame Ă©galement, Ă  nouveau, le dĂ©placement de la capitale des iles Ganghwa vers le continent. La Cour du Goryeo refuse d'envoyer le Roi en Mongolie, arguant qu'il est trop vieux pour un tel voyage. AprĂšs avoir reçu cette rĂ©ponse, Möngke envoie une autre ambassade en assignant des taches bien spĂ©cifiques Ă  ses Ă©missaires. Ces derniers sont bien accueillis par les officiels de la Cour du Goryeo, mais ils ne se privent pas de critiquer leurs hĂŽtes en leur disant que leur roi n’a pas suivi les ordres de son suzerain Möngke[9]. Ce dernier se lasse de la mauvaise volontĂ© des CorĂ©ens et ordonne au prince Yeku de prendre la tĂȘte d'une armĂ©e pour attaquer la CorĂ©e. Cependant, un des CorĂ©ens de la Cour de Möngke finit par convaincre ce dernier de ne commencer sa campagne qu'en . Avant de lancer cette campagne, Yeku et Amuqan, demandent Ă  la Cour du Goryeo de se rendre. La Cour refuse mais ne rĂ©siste pas face aux Mongols et se contente de donner l'ordre aux paysans de se rĂ©fugier Ă  nouveau dans les forteresses des montagnes ou dans des iles. Avec l'aide des gĂ©nĂ©raux corĂ©ens qui ont trahi le Goryeo, Jalairtai Qorchi ravage une fois de plus la CorĂ©e. Dans le mĂȘme temps, le roi Gojong rencontre personnellement un des envoyĂ©s de Yeku dans son nouveau palais de Sin Chuan-bug et accepte de rapatrier la capitale sur le continent. Il accepte Ă©galement d'envoyer son beau-fils Angyeong en Mongolie comme otage. À la suite de ce changement d'attitude, les Mongols acceptent un cessez-le-feu en .

SixiÚme campagne et paix définitive

TrĂšs vite, les Mongols apprennent que, malgrĂ© les promesses du roi, les hauts fonctionnaires du Goryeo sont restĂ©s sur l’üle de Ganghwa et qu’ils ont puni ceux qui ont nĂ©gociĂ© avec les Mongols. De plus, Möngke se rend compte que l’otage n’est pas le Prince Angyeong.

Furieux, Möngke blĂąme la Cour du Goryeo pour l'avoir trompĂ© et avoir fait tuer la famille de Lee Hyeong, un gĂ©nĂ©ral corĂ©en pro-Mongol. Sur ordre de Möngke, le gĂ©nĂ©ral Mongol Jalairtai dĂ©vaste une grande partie du royaume de Goryeo en 1254 et fait 206 800 prisonniers durant ce raid[10]. La famine et le dĂ©sespoir contraignent les paysans Ă  se rendre aux Mongols, qui fondent un avant-poste militaire Ă  Yonghung avec des responsables locaux. LĂ , ils ordonnent aux transfuges de construire des bateaux, avec lesquels les Mongols commencent Ă  attaquer les Ăźles cĂŽtiĂšres corĂ©ennes Ă  partir de 1255[11]. Dans la pĂ©ninsule du Liaodong, les Mongols rassemblent les dĂ©serteurs corĂ©ens dans une colonie de 5 000 foyers. En 1 258, le roi et Kim Unjin, un vassal du Clan Choe, organisent un contre-coup d’État en assassinant le chef du clan Choe, avant de nĂ©gocier la paix avec les Mongols. Lorsque la Cour du Goryeo envoie le futur roi Wonjong comme otage Ă  la Cour mongole et promet de revenir Ă  Kaegyong, les Mongols acceptent de se retirer du centre de la CorĂ©e.

Pour bien comprendre ce dĂ©nouement, il faut savoir qu'Ă  cette Ă©poque, il y a deux factions qui s'opposent au sein de la cour du Goryeo : la faction des lettrĂ©s, qui s’oppose Ă  la guerre avec les Mongols et la faction militaire, dirigĂ©e par le clan Choe, qui veut continuer la guerre Ă  tout prix. Lorsque le chef du clan Choe est assassinĂ© par le roi et les lettrĂ©s, la paix est enfin conclue[12]. Ce traitĂ© de paix est dur :

  • le nord de la CorĂ©e est divisĂ© en colonies sur lesquelles sont implantĂ©s des colons mongols
  • l'ile de Jeju-do devient un haras mongol[13] - [14].
  • le reprĂ©sentant mongol fait et dĂ©fait la loi, selon les volontĂ©s du Khan.
  • des humiliations protocolaires et vestimentaires sont imposĂ©es.

Malgré tout, il permet le maintien du pouvoir souverain et de la culture traditionnelle du Goryeo, car il implique que les Mongols renoncent à faire du royaume une province de leur empire, au profit d'une vassalisation poussée[15].

Conséquences

MalgrĂ© l'Ă©limination du clan Choe, les luttes intestines au sein de la Cour royale au sujet de la paix avec les Mongols se poursuivent jusqu’en 1270. En effet, depuis Choe Chung-heon, le Goryeo avait Ă©tĂ© une dictature militaire, dirigĂ©e par l’armĂ©e privĂ©e du puissant clan Choe et ce changement n'est pas du goĂ»t de tout le monde. Certains de ces responsables militaires se soulĂšvent contre le roi et les Mongols lors de la rĂ©bellion de Sambyeolcho, qui Ă©clate en 1270. Les insurgĂ©s rĂ©sistent en se retranchant dans les Ăźles situĂ©es au large de la cĂŽte sud de la pĂ©ninsule corĂ©enne, oĂč leur rĂ©volte finit par ĂȘtre rĂ©primĂ©e en 1273.

À partir du rĂšgne de Wonjong et pour environ 80 ans, le Goryeo devient un État vassal et un fidĂšle alliĂ© de la dynastie Yuan. Les liens entre les dirigeants mongols et corĂ©ens sont renforcĂ©s par des mariages, certains princes et aristocrates mongols Ă©pousent des princesses corĂ©ennes et vice versa. Ainsi, pendant le rĂšgne de Kubilai Khan, le roi Chungnyeol de Goryeo Ă©pouse une des filles du Khan. Plus tard, une princesse corĂ©enne devient une impĂ©ratrice, connue sous le nom d'impĂ©ratrice Gi, de par son mariage avec Khutughtu Khan, le futur empereur Mingzong. Son fils, Ayourchiridhara de la dynastie Yuan du Nord, devient un Khan Mongol. GrĂące Ă  ces liens, les rois de Goryeo bĂ©nĂ©ficient d'un statut important qui les met au mĂȘme niveau que les autres grandes familles des OuĂŻghours et Mongols[16]. Selon certains historiens, l’un des monarques du Goryeo est le petit-fils bien-aimĂ© de Kublai Khan et a grandi Ă  la Cour des Yuan[17].

Les darughachis Mongols prĂ©sents Ă  la Cour Royale de Goryeo offrent rĂ©guliĂšrement de l'argent Ă  la faction pro-mongole de la Cour et cherchent parfois Ă  s'impliquer activement dans les affaires du royaume[18]. Par ailleurs, la domination mongole de l’Eurasie encourage les Ă©changes culturels, ce qui permet, par exemple la transmission de certaines des idĂ©es et technologies corĂ©ennes vers d’autres rĂ©gions sous contrĂŽle des Mongols[19] - [20].

La dynastie Goryeo a vĂ©cu sous l’influence de la dynastie des Mongols jusqu'Ă  ce que les CorĂ©ens rĂ©ussissent Ă  chasser les garnisons mongoles Ă  partir de la dĂ©cennie 1350, Ă  une Ă©poque oĂč la dynastie Yuan commence dĂ©jĂ  Ă  s’affaiblir et Ă  s'effondrer Ă  cause des rĂ©bellions massives survenant en Chine. Profitant de l’occasion, le roi Gongmin, qui rĂšgne alors sur Goryeo, rĂ©ussit Ă  rĂ©cupĂ©rer certains des territoires/colonies du Nord de la CorĂ©e.

Voir Ă©galement

Notes et références

  1. (en) William E. Henthorn, Korea : the Mongol invasions, E.J. Brill, , passim (lire en ligne)
  2. (en) « Kim Chwi-ryeo », sur Encyclopedia of Korean Culture, Academy of Korean Studies (consulté le )
  3. (en) Goryeosa : Volume 103 (lire en ligne)
  4. (en) Patricia Ebrey et Anne Walthall, Pre-Modern East Asia : A Cultural, Social, and Political History, Volume I : To 1800, Cengage Learning, , 177– (ISBN 978-1-133-60651-2 et 1-133-60651-2, lire en ligne)
  5. (en) Ki-Baik Lee, A New History of Korea, Cambridge, Massachusetts, Harvard University Press, (ISBN 0-674-61576-X), p. 148
  6. Ce Sartai ne doit pas ĂȘtre confondu avec Sartaq, un Khan mongol de la Horde d'or qui a vĂ©cu Ă  une Ă©poque plus tardive
  7. Oleg Pirozhenko, 'Political Trends of Hong Bog Won Clan in the Period of Mongol Domination', International Journal of Korean History, Vol. 9 (2005); consultable en V.O Ă  l'adresse suivante http://ijkh.khistory.org/journal/view.php?number=469. La traduction en anglais est disponible ici: http://ijkh.khistory.org/upload/pdf/9-08_oleg%20pirozhenko.pdf
  8. « http://www.koreanhistoryproject.org/Ket/C06/E0602.htm »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?) (consultĂ© le )
  9. J. Bor Mongol hiigeed Eurasiin diplomat shashtir, boyi II, p. 254
  10. John Man Kublai Khan, p. 208
  11. C. P. Atwood Encyclopedia of Mongolia and the Mongol Empire, p. 319
  12. ꔭ방부 ê”°ì‚ŹíŽžì°Źì—°ê”Źì†Œ, êł ë €ì‹œëŒ€ ê”°ì‚Ź ì „ëž” (2006) (The Ministry of National Defense, Military Strategies in Goryeo)
  13. (en) William E. Henthorn, Korea : the Mongol invasions, E.J. Brill, , 190 p. (lire en ligne)
  14. Aujourd'hui encore, il y a plusieurs mots mongols qui sont utilisĂ©s par les habitants de l’üle de Jeju, dont plusieurs mots concernant la couleur des robes des chevaux, le mot "Agibato" dĂ©signant un hĂ©ros ou "Songgol" dĂ©signant un faucon. Pour plus de dĂ©tails, voir Baasanjavyin Lkhagvaa-Solongos, Mongol-Solongosyin harilstaanii ulamjlalaas, p. 173
  15. ê”­ì‚ŹíŽžì°Źìœ„ì›íšŒ, êł ë“±í•™ê”ê”­ì‚Źê”êłŒì„œ p63(National Institute of Korean History, History for High School Students, p. 64)« http://www.e-history.go.kr/book/index.htm »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?) (consultĂ© le )
  16. Ed. Morris Rossabi China among equals: the Middle Kingdom and its neighbors, 10th-14th centuries, p. 244
  17. Baasanjavyin Lkhagvaa Solongos, Mongol-Solongosyin harilstaanii ulamjlalaas, p. 172
  18. (en) William E. Henthorn, Korea : the Mongol invasions, E.J. Brill, , 127 p. (lire en ligne)
  19. Thomas T. Allsen Culture and Conquest in Mongol Eurasia, p. 53
  20. Namjil Solongos-Mongolyin haritsaa: Ert, edugee, p. 64

Liens externes

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