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Instituto Nacional de TecnologĂ­a Agropecuaria

L’Instituto nacional de tecnología agropecuaria (Institut national de technologie agricole, INTA) est un centre de recherche agronomique argentin rattaché au ministère de l'Agriculture, de l'Élevage, de la Pêche et de l'Alimentation.

Instituto Nacional de TecnologĂ­a Agropecuaria
Histoire
Fondation
Organisation
Site web
Entrée de la station expérimentale Anguil.
Entrée de la station expérimentale Pergamino.
Bureaux Ă  Trelew.

Ses fonctions sont de créer, adapter et transférer des technologies, connaissances et processus de formation dans les domaines agronomique, forestier et agroindustriel dans un cadre de durabilité écologique.

Créé en 1956, cet institut est doté de l'autonomie opérationnelle et financière, conférée par la loi 25641/02, qui organise son financement moyennant une taxe de 0,5 % sur les importations.

Activités

  • L'INTA crĂ©e de l'information et des techniques appliquĂ©es Ă  des processus ou Ă  des produits, qui sont par la suite transfĂ©rĂ©s aux producteurs.
  • Il s'intĂ©resse aussi Ă  la gestion des marchĂ©s de consommation intĂ©rieur et international, et Ă  l'Ă©valuation Ă©conomique de l'application des diffĂ©rentes technologies.
  • Il hiĂ©rarchise les domaines liĂ©s Ă  la rĂ©colte, la post-rĂ©colte, le conditionnement, la distribution et la traçabilitĂ© de la viande et des produits laitiers.
  • Il maintient un « Atlas phytopathologique » informatisĂ©, dans lequel sont regroupĂ©es les informations sur les espèces vĂ©gĂ©tales et leurs parasites les plus communs.

Organisation

L'INTA a un « conseil directeur », qui est un organe collégial composé de membres de la sphère officielle et de la sphère privée. Ils définissent les politiques au niveau national. La « Direction nationale » est responsable de l'exécution des directives fixées par le conseil d'administration. La Direction nationale est assistée par deux services techniques, un service d'organisation et un service d'administration.

Il dispose de 15 centres rĂ©gionaux, de 47 stations expĂ©rimentales agricoles et de plus de 313 unitĂ©s d'extension, rĂ©parties dans l'ensemble du pays, oĂą sont rĂ©alisĂ©es les activitĂ©s d'expĂ©rimentation, et de transfert aux producteurs des connaissances acquises.

Centres de recherche

Régions et stations expérimentales de l'INTA.
Laboratoire de biologie moléculaire.

Centre national de recherches agronomiques de Castelar

  • Centre de recherche sur l'agroindustrie (CIA)
    • Institut d'ingĂ©nierie rurale (IIR)
    • Institut de technologie des aliments (ITA)
  • Centre de recherche en sciences vĂ©tĂ©rinaraires et agronomiques (CICVyA)
    • Institut de biotechnologie
    • Institut de gĂ©nĂ©tique « Ewald A. Favret » (IGEAF)
    • Institut de microbiologĂ­a y ZoologĂ­a AgrĂ­cola (IMyZA)
    • Institut de pathobiologie
    • Institut de virologie
  • Centre de recherche sur les ressources naturelles CIRN « Ing. Agr. Roberto R. Casas »
    • Institut du climat et de l'eau
    • Institut de ressources biologiques
    • Institut des sols
    • Institut de floriculture
  • Centre de recherche et dĂ©veloppement technologique pour la petite agriculture familiale (CIPAF)
    • Institut de recherches pour la petite agriculture familiale de Cuyo
    • Institut de recherches pour la petite agriculture familiale du Nord-Est argentin
    • Institut de recherches pour la petite agriculture familiale du Nord-Ouest argentin
    • Institut de recherches pour la petite agriculture familiale de la RĂ©gion Pampeana
    • Institut de recherches pour la petite agriculture familiale de la Patagonie
  • Institut d'Ă©conomie et sociologie (IES)
  • Centre de recherches agronomiques (CIAP)
    • Institut de physiologie et ressources gĂ©nĂ©tiques vĂ©gĂ©tales (IFRGV)
    • Institut de recherche animale du Chaco semi-aride (IIACS)
    • Institut de pathologie vĂ©gĂ©tale (IPaVe)

Recherche appliquée

Énergies nouvelles

L'INTA collabore avec l'université nationale de Cuyo pour développer un programme de production de carburants à partir de ressources renouvelables. Cette recherche est axée sur la culture de plantes, en particulier celles qui sont les plus adaptées aux régions désertiques, comme une alternative aux combustibles fossiles, très polluants et en déclin. Cette recherche s'inscrit dans le cadre de la législation nationale qui prévoit que, à compter de 2010, l'essence doit contenir 5 % de bioéthanol et le gazole 5 % de biodiesel[1].

Notes et références

  1. (es) « Desarrollan nueva matriz energética », sur Argentina Investiga, Universidad Nacional de Cuyo, (consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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