Accueil🇫🇷Chercher

Instituto Di Tella

L'Institut Di Tella (Instituto Di Tella) est un centre de recherche culturelle sans but lucratif Ă©tabli Ă  Buenos Aires, en Argentine.

Instituto Di Tella
L'Instituto Di Tella
Histoire
Fondation
Iris Scaccheri (es).

Il a été fondé le par la Fundación Di Tella (es), en hommage à l'ingénieur et chef d'entreprise italo-argentin Torcuato Di Tella, et a fermé ses portes en 1970.

Histoire de l'institut

SituĂ© dans la Calle Florida au numĂ©ro 936, « La Pomme Folle » comportait diverses salles d'exposition et un auditoire pour 244 spectateurs. Le centre a connu son plus grand essor entre 1965 et 1970, lorsqu'il Ă©tait le « temple des avant-gardes artistiques ». Il a Ă©tĂ© durement combattu par le gouvernement de facto de Juan Carlos OnganĂ­a qui l'a fermĂ© en 1970[1].

Pépinière de talents, ses anciens élèves sont connus comme étant la « Generación del Di Tella ». Parmi les artistes qui ont participé à l'institut figurent Antonio Berni, Leopoldo Maler, Líbero Badíi, Luis Fernando Benedit, Delia Cancela, Jorge de la Vega, Ernesto Deira, Romulus Macció, Luis Felipe Noé, Gyula Košice, Julio Le Parc, Pérez Celis, Rogelio Polesello, Antonio Seguí, Clorindo Testa, Ary Brizzi, Carlos Silva, Carlos Mathus et son TIM Théâtre, Alicia Penalba, Lea Lublin, Roberto Aizenberg, Federico Manuel Peralta Ramos, Emilio Renart, Luis Alberto Wells, Dalila Puzzovio, Antonio Trotta , David Lamelas, Juan Carlos Distéfano, Marta Minujín, Susana Salgado, Alfredo Rodríguez Arias, Oscar Bony, Juan Stoppani, Edgardo Giménez, León Ferrari, Mercedes Esteves, Carlos Squirru, Pablo Suárez, Oscar Palacio, Margarita Paksa, Ricardo Carreira, Pablo Mesejean, Inés Gross, Adolfo Bronowsky, Roberto Jacoby, Pablo Menicucci, Liliana Porter, Luis Camnitzer, Osvaldo Romberg, Luis Pazos, Ana Kamien, Jorge Luján Gutiérrez, Alberto Greco, Fernando von Reichenbach, Gerardo Chiarella II, Jorge Bonino, Graciela Martínez, Iris Scaccheri (es), Federico Klemm, Juan Gatti, Rubén Santantonín, etc.

Origine

À ses débuts, l'Instituto Di Tella a hébergé le théâtre, la musique et la peinture d'avant-garde. De nombreux artistes maintenant consacrésy ont fait leurs premiers pas. Son activité a marqué une ère nouvelle dans l'art local. Postérieurement, le centre a élargi son domaine d'activité pour inclure toutes les sciences sociales avec l'objet de soutenir la recherche sociale.

Les centres d'Art et Musique ont Ă©tĂ© fermĂ©s par des problèmes Ă©conomiques en mai 1970. Les autres centres continuèrent Ă  opĂ©rer et ils ont donnĂ© lieu Ă  l'UniversitĂ© Torcuato Di Tella (en). La bibliothèque de l'Institut Di Tella est une des plus prestigieuses d'AmĂ©rique latine dans le champ des sciences sociales. Son patrimoine bibliographique est de 60 000 volumes et il maintient une hĂ©mĂ©rothèque de 1 400 titres, tant nationaux qu'Ă©trangers.

Directeurs entre 1963-1970

  • Enrique Oteiza (directeur exĂ©cutif)
  • Jorge Romarin Brest[2] (Centre d'arts visuels)
  • Roberto Villanueva (Centre d'expĂ©rimentation audiovisuelle)
  • Alberto Ginastera (Centro Latinoamericano de Altos Estudios Musicales (es) (CLAEM, Centre latino-amĂ©ricain des hautes Ă©tudes musicales)

Bibliographie

  • Ana Longoni et Mariano Mestman, Del Di Tella a Tucumán arde. Vanguardia artĂ­stica y polĂ­tica en el 68 argentino [« Avant-garde artistique et politique argentine en 68 »], Buenos Aires, Eudeba, (ISBN 950231633-9)

Notes et références

  1. « YouTube », sur YouTube (consulté le ).
  2. (es) Loreley Gaffoglio, « Exposición en homenaje al crítico Jorge Romero Brest » Accès payant, sur lanacion.com.ar, (consulté le ).
(es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « Instituto Di Tella » (voir la liste des auteurs).

Liens externes

    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.