Institut universitaire de technologie de Bordeaux-Montaigne
L'Institut universitaire de technologie Bordeaux Montaigne est un institut universitaire de technologie de Bordeaux dispensant des formations professionnelles dans le domaine de l'information et de la communication.
Fondation |
1967 |
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Type | |
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Directeur |
Isabelle Cousserand-Blin |
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Il dispose également d'un département Carrières Sociales, comprenant les options Animation Sociale et Socio-culturelle et Gestion urbaine.
À partir de la rentrée 2006, la formation bordelaise au journalisme prépare à un master professionnel qui remplace le DUT. Et la filière journalisme de l’IUT est remplacée par l’Institut de Journalisme de Bordeaux Aquitaine (IJBA) dont le décret de création est paru au Journal Officiel du .
Histoire
En 1967, à la suite d'un de ses billets quotidiens dans le journal Le Monde, Robert Escarpit est convoqué par Christian Fouchet, ministre de l'Éducation nationale. À l'issue d'un déjeuner entre les deux hommes, Christian Fouchet charge Robert Escarpit de créer un IUT à Bordeaux. Il dispose pour cela de quatre postes d'enseignants et d'un budget de 290 000 francs[1]. Cet IUT sera le premier IUT « carrières sociales » de France[2].
Il travaillera pour la création de cet IUT en lien avec Pierre Christin[3]. À son ouverture, cet IUT B de Bordeaux (l'IUT A préexistant est rattaché à l'université bordeaux I[4]) compte deux départements : « carrières de l'information » et « carrières sociales »[5].
Composante de l'université Bordeaux Montaigne, l'IUT est installé sur le campus de Gradignan en banlieue bordelaise. En 2001, un nouveau bâtiment plus moderne est inauguré place Renaudel dans le quartier de l'église Sainte-Croix, dans le vieux centre de Bordeaux, à proximité de la gare Saint-Jean. En 2011, un second bâtiment est inauguré, mettant fin au site de Gradignan.
En 2014, l'IUT Michel de Montaigne devient l'IUT Bordeaux Montaigne[6].
Les différentes filières
DUT Information Communication option Information numérique dans les organisations (InfoNum[7])
Cette option, autrefois appelée Information et documentation d'entreprise, puis Gestion de l'information et du document dans les organisations (GIDO), forme des professionnels de l'information et de la documentation dans les secteurs privés, associatifs ou publics. Les documentalistes qui en sont issus sont aptes à gérer l'information utile à l'organisation dans laquelle ils travaillent, que ce soit sous forme de textes (sur tous les supports : livres, revues, littérature grise, documents numériques) et d'images fixes ou animées (films). L'évolution de la formation axe le programme sur les nouveaux supports et usages numériques : des cours d'e-réputation, de rédaction web, de référencement, de culture numérique et de sémiologie de l'image fixe y sont dispensés[8].
Cette option offre aussi une formation en Licence professionnelle "Ressources documentaires et Bases de données, Option Image fixe, image animée et son" préparant en un an aux métiers de documentaliste-iconographe et documentaliste-recherchiste. À la rentrée 2016, cette Licence professionnelle devient Médiations de l’information numérique et des données[9] (MIND).
Édition-Librairie
L'une des filières que l'on retrouve dans cet IUT est spécialisée dans l'édition-librairie. Là encore, il existe deux formations différentes : un cycle de deux ans et un cycle d'année spéciale (ou AS) condensée en un an. Après ces deux cursus, il est possible d’envisager une année de licence professionnelle soit en librairie, soit en édition[10].
Licence professionnelle
À l'issue de l'obtention du DUT Édition-Librairie, il est possible pour les étudiants de compléter leur formation par une licence professionnelle soit dans le milieu de l'édition, soit dans celui de la librairie. Cette formation peut se faire en alternance (apprentissage) de trois semaines en entreprises et une semaine à l'IUT ou en continu de 550 heures de cours et de 14 semaines de stages. L'admissibilité se fait sur dossier ; puis l'admission définitive vient après un test écrit d'expression et un entretien. L'obtention de la licence valide un niveau de qualification équivalent à un bac +3. Comme pour les formations précédentes, la licence se termine par la soutenance d'un mémoire[11] - [12].
Journalisme
La filière journalisme existe à l'IUT jusqu'en 2007 (date de sortie de la dernière promotion du DUT de journalisme, étudiants rentrés en première année en 2005). À la rentrée 2006, elle a été remplacée par l'Institut de journalisme Bordeaux-Aquitaine (IJBA) qui partage toujours les locaux avec l'IUT[13].
Anciens élèves
L'IUT a formé plus d'un millier de journalistes professionnels, parmi lesquels certains ont acquis une certaine notoriété :
Notes et références
- Hugues Hotier, « Robert Escarpit, de la littérature à la communication », Communication et organisation, no 6,‎ (ISSN 1168-5549 et 1775-3546, DOI 10.4000/communicationorganisation.1750, lire en ligne, consulté le )
- Jean-Marie Mignon, Les métiers de l'animation, Dunod, (ISBN 978-2-10-058871-8, lire en ligne)
- Sur le rôle de Pierre Christin, voir Édith Rémond, Petaux et Arnaud Schwartz, Journalisme : l'école de Bordeaux, (ISBN 978-2-35687-849-6 et 2-35687-849-1, OCLC 1314920469, lire en ligne)
- Jean-Claude Gillet, Formation A l'animation: Agir et savoir, Editions L'Harmattan, (ISBN 978-2-296-36364-9, lire en ligne)
- Ivan Chupin, Les écoles du journalisme : Les enjeux de la scolarisation d’une profession (1899-2018), Presses universitaires de Rennes, (ISBN 978-2-7535-8579-9, lire en ligne), p. 107
- « Infonum Bordeaux [en construction] », sur infonumbordeaux.fr (consulté le )
- « Détails des U.E du DUT en 2 ans | Infonum Bordeaux Montaigne », sur gido.iut.u-bordeaux3.fr (consulté le )
- « Licence Pro MIND | Infonum Bordeaux Montaigne », sur gido.iut.u-bordeaux3.fr (consulté le )
- Cours des médias, le niveau monte - 20Minutes.fr, information en continu.
Voir aussi
Bibliographie
- Arnaud Schwartz, Jean Petaux, Édith Rémond, Journalisme : l'école de Bordeaux, Le Bord de l'eau, 2022, 138 p. (ISBN 9782356878496)