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Institut pédagogique des entrepreneurs stratèges

L'Institut pédagogique des entrepreneurs stratèges (IPES) était une école alternative privée hors contrat d'enseignement secondaire, fondée en et dissoute en à la suite de malversations financières de son directeur Fay Chemli.

Création

L'IPES est créé en [1] par Fay Chemlis, professeur de philosophie qui s'installe à Andrésy (Yvelines) avec un groupe d'anciens élèves.

En , l'établissement investir le château d'Avernes (Val-d'Oise) jusqu'à sa fermeture en [2] - [3] - [4].

Programmes

Le projet initiale était d'aider à préparer au passage de l'ESEU.

Cet établissement avait pour vocation d'aider les enfants en échec scolaire en proposant une pédagogie alternative basée sur la philosophie et le théâtre.

[réf. nécessaire]

Accusations de détournement de fonds

En , deux adolescents de l'IPES, convaincus par Fay Chemli à l'insu de leur famille, garantissent un prêt à la société Natiocrédit murs. Quelques mois plus tard, ne pouvant régler ses dettes, le gourou s'enfuit. En 1997, devant l'absence de remboursement, la banque se retourne contre les deux jeunes gens puisque "la défaillance de l'emprunteur met en jeu la garantie des personnes caution". Mais la cour d'appel a retenu l'argument avancé par maître Varel, avocat des deux jeunes gens : sachant que l'engagement de caution était bien supérieur aux ressources financières de ses clients, Natiocrédit murs "a manqué à son obligation de conseil" et a, par là même, "engagé sa responsabilité"[5].

La société Socratès, qui gère l'PES, signe un crédit-bail en 1992, en vue d'acheter le château d'Avernes, ce qui sera fait[3].

Son fondateur Fay Chemli sera condamné par contumace à deux ans de prison ferme pour escroquerie et abus de bien sociaux en [6] - [7] - [8] - [5].

Liquidation

L'établissement initialement situé à Avernes ferme en [9]. L'IPES est liquidé en [3].

Accusations de viols

Fay Chemli a été accusé de viol sur mineur de moins de 15 ans par une ancienne élève[8].

Cavale de Fay Chemli

Fay Chemli est en fuite en Tunisie, d'où il n'est pas extradable[5].

Notes et références

  1. « IPES SOCRATES (AVERNES) Chiffre d'affaires, résultat, bilans sur SOCIETE.COM - 349100578 », sur www.societe.com (consulté le )
  2. Mathieu DAGNEAUD / www.rizom.fr --, « Adolescentes en danger, familles abusées  : les dérives d’une école », sur Internet Archive (consulté le ).
  3. Par Frédéric Naizot Le 4 janvier 2001 à 00h00, « Ils ne paieront pas les dettes du gourou », sur leparisien.fr, (consulté le )
  4. « ÉDUCATION La martingale des stratèges Pour sauver leur école, les professeurs d'une institution privée jouaient leur salaire au casino de Deauville », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
  5. « sos-derive-sectaire.fr/FICHES/… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?).
  6. Jean-François Dupaquier, « Deux ans ferme pour le «gourou» de l'Ipes », Libération, (lire en ligne, consulté le ).
  7. « Des profs au casino », L'Humanité, (lire en ligne, consulté le ).
  8. Mathieu Cossu, « Actualités sur les sectes en juin 1999 », sur prevensectes.me (consulté le ).
  9. « Etablissement IPES SOCRATES à AVERNES (95450) sur SOCIETE.COM (34910057800013) », sur www.societe.com (consulté le )

Liens externes

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