Incendies de 1845 à Québec
Les incendies de l'année 1845 à Québec constituent d'importants incendies survenus à Québec durant l'été 1845. Le feu aura ravagé les deux tiers de la ville mais aura épargné le Vieux-Québec, situé à l'intérieur des fortifications. À la suite des deux évènements, environ 22 000 personnes perdront leur logis. Ironiquement, les deux feux de l'été 1845 sont arrivés à exactement un mois d'intervalle.
Incendies de mai et de juin 1845 à Québec | |
Faubourg Saint-Roch | |
Type | Incendie |
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Pays | Province du Canada |
Localisation | Québec |
Date | et |
Incendie de mai
Le , un violent incendie prend naissance dans la tannerie d'Osborne L. Richardson située sur la rue Arago, dans la basse-ville de Québec[1]. En quelques heures, le brasier rase entièrement le faubourg Saint-Roch. Les conséquences sont majeures, 1 630 résidences et 3 000 bâtiments non résidentiel, dont des boutiques et hangars, sont détruits, 12 000 personnes sont sans logis et 50 personnes sont mortes[1]. À la suite de cette tragédie, malgré l'interdiction imposée par la ville de construire des maisons en bois, le quartier sera de nouveau rasé en 1866 après un incendie encore plus dévastateur.
Incendie de juin
Le , un incendie détruit le faubourg Saint-Jean et une partie du faubourg Saint-Louis, aujourd'hui respectivement les secteurs de Saint-Jean-Baptiste et de la colline parlementaire[2]. L'incendie se déclare sur la rue d'Aiguillon à 11 h du soir[2]. Rapidement, le brasier prend de l'ampleur et, dans l'espoir de limiter la propagations des flammes, l’Artillerie Royale fait exploser trois maisons. Cette stratégie s'avère peu efficace et fait deux victimes[2]. Deux églises, trois écoles et 1 300 résidences sont détruites, entre autres[2].
Notes et références
- « Incendie du faubourg Saint-Roch de Québec - Répertoire du patrimoine culturel du Québec », sur www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca (consulté le )
- Michèle Jean et Alyne LeBel, « Pleins feux sur Saint-Jean-Baptiste », Cap-aux-Diamants : la revue d'histoire du Québec, vol. 3, no 1, , p. 23–26 (ISSN 0829-7983 et 1923-0923, lire en ligne, consulté le )