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Il ou elle (film, 2018)

Il ou elle (They) est un film américain réalisé par Anahita Ghazvinizadeh, sorti en 2018. C'est le premier long métrage de la réalisatrice américano-iranienne[1], premier prix de la Cinéfondation en 2013 pour son court-métrage Needle[2]. Le garçon trans Rhys Fehrenbacher y joue le premier rôle[3]. Le film a été projeté au Festival de Cannes le .

Il ou Elle

Titre original They
Réalisation Anahita Ghazvinizadeh
Acteurs principaux

Rhys Fehrenbacher

Pays de production États-Unis
Genre Drame
Sortie 2018

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

J a 14 ans et habite dans la banlieue de Chicago. S'interrogeant sur son identité de genre, J prend des traitements hormonaux pour retarder sa puberté. Au bout de deux ans, l'heure est au choix. Durant un week-end d'absence de ses parents, J est rejoint par sa sÅ“ur, Lauren, et Araz, son compagnon iranien.

Fiche technique

  • Titre original : They
  • Titre français : Il ou elle
  • Réalisation et scénario : Anahita Ghazvinizadeh
  • Musique : Vincent Gillioz
  • Photographie : Carolina Costa
  • Montage : Anahita Ghazvinizadeh et Dean Gonzalez
  • Décors : Yong Ok Lee
  • Direction artistique : Joshua Sampson
  • Costumes : Robin Lee
  • Production : Zoe Sua Cho et Simone Ling
  • Société de production : Mass Ornament Films
  • Pays d'origine : Drapeau des États-Unis États-Unis
  • Langues originales : anglais et persan
  • Genre : drame
  • Durée : 80 minutes
  • Dates de sortie :

Distribution

  • Rhys Fehrenbacher : J
  • Koohyar Hosseini : Araz
  • Nicole Coffineau : Lauren
  • Norma Moruzzi : Mom
  • Diana Torres : Diana

Sortie

Accueil critique

Il ou Elle
Score cumulé
SiteNote
Rotten Tomatoes71/100[4]
Allociné2.9 étoiles sur 5[5]
Compilation des critiques
PériodiqueNote

Les critiques presse sont plutôt mitigées.

Pour Nick Schager dans Variety, le film est « beaucoup trop aéré et artificiel pour faire beaucoup de progrès théâtral après sa première à Cannes », citant les « performances [qui] sont aussi boisées que les dialogues » et reprochant à la réalisatrice d'être « déterminée à centrer son film sur le malaise de J au point que le film empêche tout engagement empathique avec le dilemme du protagoniste »[6].

Pour le magazine Première, « L’intrigue stagne, les dialogues s’étirent et le récit se perd en scènes inutiles. Résultat : on en ressort encore plus paumé que l’adolescent »[7].

Tout en faisant l'éloge du « style visuel onirique » et de « son traitement d'un sujet rarement vu à l'écran », Jordan Mintzer du Hollywood Reporter regrette que les « performances naturalistes [...] ne sont pas toujours à la hauteur ». Mintzer déclare aussi que le passage de la focalisation sur J sur les Irano-Américains « approfondit légèrement notre intérêt » pour le petit ami iranien mais « [pousse] J hors du tableau », et se désole que leur conflit était moins intéressant que celui de J. Concernant les acteurs, il affirme que « Rhys Fehrenbacher à la voix douce et touchante qui apporte une profondeur émotionnelle aux procédures » mais « Coffineau ni Hosseini ne se présentent comme des artistes très captivants »[8].

Pour Frédéric Strauss dans Télérama, cette « fiction minimaliste séduit par l’art de l’esquive qui s’y développe en douceur » tout en regrettant « une curieuse manière de ne rien filmer de décisif. Et de reculer toute décision… »[9].

Pour Komitid, qui parle de l'acteur Rhys Fehrenbacher comme d'une « révélation », le film est un « conte onirique sur la douleur de choisir »[10] - [11].

Pour Thomas Messias dans Slate, Fehrenbacher est « un jeune interprète ahurissant ». Messias décrit le film par opposition au récent Girl de Lukas Dhont : Anahita Ghazvinizadeh montre une apparente sérénité plutôt que du tapage, mais sans nier les difficultés rencontrées par les personnes non-binaires. Le film démontre que « parler correctement de transidentité dans un film sans se vautrer dans les pièges habituels liés à la thématique et en impliquant réellement les personnes concernées dans sa fabrication, est bel et bien possible » [12].

Notes et références

  1. (en) « 'They': Cannes Review », Screen,‎ (lire en ligne)
  2. « Cannes : la Cinéfondation dévoile son palmarès », sur Le Monde avec l'AFP,
  3. (en) « INTO: A Digital Magazine for The Modern Queer World », sur www.intomore.com (consulté le )
  4. (en) « They (2017) » (consulté le )
  5. AlloCine, « Il ou elle » (consulté le )
  6. (en) Nick Schager et Nick Schager, « Cannes Film Review: ‘They’ », sur Variety, (consulté le )
  7. « les films au cinéma cette semaine », sur Première.fr, (consulté le )
  8. (en) Jordan Mintzer et Jordan Mintzer, « ‘They’: Film Review », sur HollywoodReporter, (consulté le )
  9. « Il ou elle de Anahita Ghazvinizadeh - (2017) - Film - Drame, Drame sentimental » (consulté le )
  10. « TÊTU | Avec "Coby" et "They", le festival de Cannes s'empare des questions trans », TÊTU,‎ (lire en ligne, consulté le )
  11. « Rencontre avec la réalisatrice de « Il ou Elle », un conte onirique sur la douleur de choisir », KOMITID,‎ (lire en ligne, consulté le )
  12. « «Il ou elle» montre que la transition des personnes trans* peut bien se passer », sur Slate.fr, (consulté le )

Liens externes

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