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Idy

Idy est un important fonctionnaire dans l'Égypte antique de la VIIIe dynastie, connu par plusieurs sources. Il a vécu au début de la Première Période intermédiaire et est le fils de Shemay, qui est également connu par plusieurs monuments et décrets de Coptos. Sa mère est la fille du roi, Nebet. Idy apparaît sur de nombreux décrets royaux trouvés à Coptos. Il y porte le titre important de « vizir », mais il est aussi « surveillant de la Haute-Égypte » et « surveillant des prêtres et des comtes ». Les décrets sont datés sous les rois Néferkaouhor et Néferirkarê II. Un décret (appelé aujourd'hui Coptos M est adressé à Shemay et date de Néferkaouhor. Il rapporte la nomination d'Idy au poste de surveillant de la Haute-Égypte[1]. Un second (Coptos Q) mentionne des affaires dans le temple de Min à Coptos[2]. Dans un troisième décret (Coptos R), Idy porte le titre de vizir. Dans ce décret, le roi protège les statues et le culte funéraire d'Idy. Le décret est daté sous le roi Néferirkarê II, qui était le successeur de Néferkaouhor[3]. Il semble qu'Idy ait repris de nombreux postes que son père détenait auparavant[4].

Idy
Période Première Période intermédiaire
Dynastie VIIIe dynastie
Fonction vizir
Prédécesseur Shemay
Famille
Père Shemay
Mère Nebet

Idy est également connu par des inscriptions dans la tombe de son père Shemay. Une première inscription rapporte qu'Idy a trouvé la chapelle de son père en ruines et l'a reconstruiteXIVa_5-0">[5]. Une seconde inscription rapporte que le roi Pépi[6] Néferirkarê II (ce dernier nom est partiellement détruit), envoyait quelqu'un lui apporter un sarcophage et des pierres pour la tombe de son père. Le nom d'Idy n'est pas conservé, mais peut être reconstitué[7]. L'expédition du sarcophage est également représentée sur un mur de la tombe de Shemay. Ici est également mentionné le fonctionnaire local et le fils aîné du roi, Ouser[8].

Il existe également une statue à Bruxelles (n° E.4355) qui pourrait appartenir à Idy. Il y porte les titres de « père du Dieu », de « bien-aimé du Dieu » et de « prince héréditaire » (iry-pat)XIII_9-0">[9]. Il existe également une inscription rupestre provenant de l'oued Hammamat qui appartient très probablement à Idy. Il y porte les titres de « scelleur royal », « ami unique », « contrôleur des prêtres », « détenteur du secret du trésor du Dieu ». L'inscription mentionne également le surveillant de la Haute-Egypte Tjauti-iqer et rapporte l'apport de pierresXIVa_10-0">[10].

Notes et références

  1. Goedicke 1967, p. 185-189.
  2. Goedicke 1967, p. 190-192.
  3. Goedicke 1967, p. 225.
  4. Hayes 1946, p. 20.
  5. XIVa-5" class="mw-reference-text">Mostafa 2014, p. 117-133, pl. XIVa.
  6. Nom de Sa-Rê de Néferirkarê II, alors que ce dernier est son nom relevé en position 56 sur la Liste d'Abydos.
  7. Mostafa 2014, p. 155-175.
  8. Mostafa 2014, p. 141-151.
  9. XIII-9" class="mw-reference-text">Mostafa 2014, p. 34, pl. XIII.
  10. XIVa-10" class="mw-reference-text">Mostafa 2014, p. 34, pl. XIVa.

Bibliographie

  • William C. Hayes, « Royal Decrees from the temple of Min at Coptus », The Journal of Egyptian Archaeology, (DOI 10.1177/030751334603200102, S2CID 192279269), chap. 32, p. 3-23
  • Maha Farid Mostafa, The Mastaba of SmAj at Naga' Kom el-Koffar, Qift, vol. I, Le Caire, (ISBN 978-977-6420-04-5).
  • Hans Goedicke, Königliche Dokuments aus dem Alten Reich, Wiesbaden,
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