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Idea Store

Idea Store est un nouveau type de bibliothĂšques, ouvertes sept jours sur sept, en libre-service, avec crĂšche et cafĂ©, combinant services d'informations, de formation continue, de rencontres et de loisirs au cƓur du quartier de Tower Hamlets Ă  Londres.

Une Idea Store.

Histoire

La stratĂ©gie initiale concernant le Idea Store a Ă©tĂ© approuvĂ©e en 1999 dans le but d’amĂ©liorer la condition des services d’informations et bibliothĂ©caires du rĂ©seau des bibliothĂšques du quartier londonien de Tower Hamlets. Un quartier dont la PDG Judith St. John a dĂ©crit comme ayant « le pire service de bibliothĂšque Ă  Londres »[1]. Originellement, le concept du Idea Store Ă©tait conçu afin de pouvoir offrir : « une maniĂšre qui capture les meilleures traditions du mouvement des bibliothĂšques et du secteur Ă©ducative, tout en les prĂ©sentant de maniĂšre intĂ©ressante – une maniĂšre qui attire de nouveaux utilisateurs et conserve les utilisateurs existants simultanĂ©ment »[1].

En demandant aux consommateurs et aux usagers de nommer leurs besoins lors de la crĂ©ation de l’Idea Store, St. John a pu dĂ©terminer que les gens avaient mis en Ă©vidence trois besoins essentiels Ă  combler[1] :

  1. « Nous voulons frĂ©quenter des endroits que nous avons l’habitude de frĂ©quenter dans nos vies de tous les jours » ;
  2. « Nous voulons un endroit qui nous fait nous sentir bien dans notre peau » ;
  3. « Cet endroit doit nous appartenir ».

St. John a Ă©galement dĂ©clarĂ© qu’en entrant dans un Idea Store, une personne devrait « se sentir comme si certaines personnes dans cet espace s’intĂ©ressent Ă  vous, qu’elles ont quelque chose Ă  dire, et que ces personnes pourraient ĂȘtre votre voisin. »[1]

À la suite d’un exercice de consultation, un important remodelage des services ainsi que des investissements en capital significatifs ont conduit Ă  l’ouverture de la toute premiĂšre Idea Store en Ă  Bow. Puis, une approche plus coopĂ©rative axĂ©e sur le partenariat a Ă©tĂ© adoptĂ©e envers le dĂ©veloppement des services et du financement, permettent ainsi au Learning & Skills Council ainsi qu’au Tower Hamlets College d’apporter des contributions importantes envers l’initiation du plan de stratĂ©gie[2].

Le projet

L’étude de marchĂ©

Le projet Idea Store est lancĂ© en 1999 par le secrĂ©taire d’État Ă  la Culture, aux mĂ©dias et au sport et par le Tower Hamlet Council, qui y a investi 20 millions de livres sterling. Il s’inscrit dans un vaste programme d’éducation, de formation tout au long de la vie et de rĂ©habilitation de quartiers comme les Docklands. Ce projet concerne l’arrondissement de Tower Hamlets Ă  Londres, l’un des plus dĂ©favorisĂ©s du Royaume-Uni[3]. Le chĂŽmage y est Ă©levĂ©, surtout chez les populations immigrĂ©es ou de minoritĂ©s ethniques : sur 207 000 habitants, 30 % sont Bengalis et environ 50 % sont Noirs ou de « minoritĂ©s visibles ». Plusieurs constats ont Ă©tĂ© faits concernant le quartier :

  • la sous-utilisation de la bibliothĂšque (moins de 20 % de la population) ;
  • la sous-utilisation du centre de formation pour adulte (moins de 5 % de la population) ;
  • seulement 31 % de la population a accĂšs Ă  Internet ;
  • 35 % des adultes sont analphabĂštes.

Pourtant, 98 % des gens considĂ©raient que les bibliothĂšques Ă©taient importantes. Aussi, l’étude montre d’une part que les services offerts Ă©taient peu nombreux et vieillots, qu’ils souffraient de l’image peu accueillante des bĂątiments et d’autre part que le nombre de bibliothĂšques ou leur proximitĂ© n’influait pas sur leur frĂ©quentation. De plus, l’étude met en valeur le fait que 61 % des gens interrogĂ©s frĂ©quenteraient davantage les bibliothĂšques s'ils pouvaient y combiner d’autres activitĂ©s, en tĂȘte desquelles se place le shopping (suivent les services bancaires et postaux, les transports et la rencontre d’amis).

Le projet visait donc Ă  Ă©liminer les barriĂšres Ă  l’apprentissage pour la population locale et Ă  concevoir un service adaptĂ© au style de vie d’aujourd’hui, l’« idĂ©e » consistant Ă  fusionner les centres de formations pour adultes avec les bibliothĂšques et de construire un partenariat fort entre ces services. L’emplacement des Idea Store a Ă©tĂ© soigneusement choisi et des activitĂ©s connexes ont Ă©tĂ© intĂ©grĂ©es « en douceur » aux bibliothĂšques, la place du livre restant centrale. Un fonds en langues Ă©trangĂšres (hindi, bengalĂź, chinois, urdu
) Ă  destination des communautĂ©s a Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ© et un travail sur l’image des centres a Ă©tĂ© menĂ© afin d’attirer de nouveaux usagers, surtout les jeunes.

Les objectifs

L’objectif des Idea Store est triple : rassembler la communautĂ© autour d’un lieu convivial et culturel, amĂ©liorer le service public et encourager l’éducation et la formation. Leur influence est donc Ă©valuĂ©e selon ces trois objectifs.

Éducation

  • Ă©largir la participation et Ă©liminer les barriĂšres Ă  l’apprentissage ;
  • permettre aux gens de progresser dans leur apprentissage ;
  • crĂ©er des clubs de devoirs scolaires ;
  • favoriser des projets novateurs ;
  • mettre l’accent sur l’apprentissage familial ;
  • centrer la pĂ©dagogie sur l’apprenant.

RĂ©habilitation du quartier

  • stimuler l’économie locale ;
  • promouvoir l’économie culturelle et crĂ©ative locale ;
  • dĂ©velopper des compĂ©tences Ă  l’emploi ;
  • rehausser l’image de l’arrondissement comme endroit oĂč il fait bon vivre et travailler.

Services publics modernes

  • compĂ©tences accrues de l’administration en ligne ;
  • points d’accĂšs Ă  l’administration en ligne ;
  • engagement auprĂšs des services gouvernementaux ;
  • engagement auprĂšs des jeunes.

L'engagement et le design

EntrĂ©e d'une Idea Store avec l'escalier roulant et les fenĂȘtres qui illuminent l'aire ouverte.
Entrée d'une Idea Store

Le terme « Idea Store » se traduit littĂ©ralement par « magasin d’idĂ©e ». Ces bibliothĂšques sont donc repensĂ©es en lien avec leur promotion et leur apparence pour le public, Ă  savoir le branding et le design. Le « branding » des Idea Store peut se traduire comme l’engagement de la population pour ces lieux dĂ©veloppĂ©s pour assurer « leur participation active : ils deviennent alors autonomes et peuvent s’investir personnellement dans la vie de la bibliothĂšque.[4] »

La notion d’engagement est prĂ©sente dans l’élaboration des Idea Store, car ces derniers devaient changer la perception de la population de leur bibliothĂšque publique en l’informant sur la construction et la crĂ©ation de ces nouveaux lieux, avec leurs nouvelles fonctions et leurs nouveaux services, et ce, de façon excitante[5]. Pour ce faire, le design des nouvelles bibliothĂšques Ă©tait prioritaire afin de montrer, par les lieux, l’évolution des bibliothĂšques en Idea Store.

L’un des aspects importants du design des lieux est l’ouverture des lieux en une seule grande piĂšce ainsi que la visibilitĂ© de la piĂšce depuis l’entrĂ©e afin d’attirer les visiteurs dĂšs leur arrivĂ©e. La notion de confort, trĂšs importante pour les Idea Store, s’est aussi manifestĂ©e dans la dĂ©cision de ne pas inclure de barriĂšres de sĂ©curitĂ© et de comptoirs de services dans l’entrĂ©e. Cela permet de ne pas institutionnaliser les lieux, mais aussi d’enlever le sentiment de surveillance des usagers[6]. Les Idea Store ne veulent donc pas ressembler Ă  des institutions officielles, mais plutĂŽt se rapprocher de l’ambiance du magasin de dĂ©tail, d’oĂč leur nom[7].

Le but du design et de l’engagement de ces nouvelles bibliothĂšques est ainsi d’accueillir les usagers et surtout de leur faire confiance pour engager leur environnement et alors assurer l’usage de ces nouvelles bibliothĂšques[7]. Les Idea Store ont d’abord Ă©tĂ© crĂ©Ă©s et pensĂ©s pour augmenter l’utilisation des bibliothĂšques dans un quartier oĂč celles-ci Ă©taient dĂ©laissĂ©es.

Les services

Les Idea Store bĂ©nĂ©ficient d’une approche unique et novatrice[8] : partenariats Ă©tendus permettant une approche globale des prestations de service, leçons tirĂ©es du commerce et du marketing, intĂ©gration des services, crĂ©ation d'une image forte axĂ©e sur le client, consultation Ă©tendue et continue. Les centres sont en effet ouverts sept jours sur sept en libre service, et offrent, en plus des services traditionnels de la bibliothĂšque :

  • un apprentissage tout au long de la vie (Ă©ducation, orientation, apprentissage familial, conseils) ;
  • des services d’information et de soutien scolaire ;
  • un espace d’expositions, de concerts ;
  • un cafĂ© et une garderie ;
  • un parc informatique moderne ;
  • un accĂšs libre Ă  Internet ;
  • prĂȘt de DVD, CD, cĂ©dĂ©roms.

Chaque Idea store est donc bien plus qu’une bibliothĂšque : on vient y prendre des cours de danse, de yoga ou d’autres activitĂ©s, faire garder ses enfants ou y rencontrer des amis, faire ses courses ou ses devoirs. Des activitĂ©s pour les enfants et des animations ont lieu dans la bibliothĂšque mĂȘme : l’organisation d’un match de foot, par exemple, donnera lieu ensuite Ă  des Ă©changes de livres sur le foot. L’aspect ludique des activitĂ©s proposĂ©es (« Learning is fun at your local Idea Store ») est mis en avant pour attirer le plus possible ceux qui ne vont jamais Ă  la bibliothĂšque. Le « Idea magazine » informe les lecteurs sur l’offre culturelle des bibliothĂšques et du quartier (expositions, animations
). Les Idea store n’ont donc pas pour vocation d’ĂȘtre des bibliothĂšques de travail, ni de recherche mais bien des lieux de vie incontournables du quartier.

Le catalogue est consultable en ligne et le personnel, recrutĂ© localement, est chargĂ© d’aider les usagers Ă  trouver les livres qu’ils cherchent et Ă  rĂ©pondre Ă  leurs questions quant aux ressources de la bibliothĂšque ou Ă  la consultation d’Internet. Le principe mĂȘme des Idea store est de laisser les usagers s’approprier les lieux comme ils le souhaitent : on peut manger ou boire en lisant, partant du principe que lorsque les gens qui empruntent sont chez eux, rien ne les empĂȘche de manger en lisant. Dans la mĂȘme idĂ©e, l’espace est amĂ©nagĂ© afin de faciliter l’autonomie des personnes handicapĂ©es et des bibliobus circulent dans toute la ville, offrant un service de proximitĂ© aux personnes ne pouvant se dĂ©placer (patients d'hĂŽpitaux
).

L’acquisition des ouvrages est centralisĂ©e et les livres arrivent cotĂ©s et Ă©quipĂ©s dans chaque bibliothĂšque, prĂȘts Ă  ĂȘtre rangĂ©s. Le fonds reflĂšte les besoins et les demandes du public mais souffre des Ă©ternels problĂšmes liĂ©s au budget (manque d’ouvrages de rĂ©fĂ©rence, livres parfois vieillots
) mĂȘme s’il a Ă©tĂ© largement renouvelĂ© et augmentĂ©.

D’autre part, le service de prĂȘt est entiĂšrement automatisĂ© : il n’y a pas de bureau de prĂȘt mais des bornes automatiques qui permettent Ă  chacun d’emprunter des livres grĂące Ă  la carte de lecteur. La rĂ©servation des postes Internet, entre autres services, passe Ă©galement par cette carte. Si le prĂȘt de livre et l’accĂšs Ă  Internet sont gratuits, les cours, formations et autres services sont payants (prĂȘt de DVD et CD
).

Les bĂątiments

Les sites

Sur les 7 Idea Store prévus, 5 sont déjà construits, le premier en 2002 :

  • Bow (ouvert en ) ;
  • Chrisp Street (ouvert le ) ;
  • Whitechapel (ouvert le ) ;
  • Canary Wharf (ouvert le ) ;
  • Watney Market (ouvert le )
  • Bethnal Creen ;
  • Isle of Dogs.

Les architectes

Les bĂątiments ont toute leur place dans la conception du projet. Ils doivent reflĂ©ter, par leur emplacement et par leur design, les principes qui animent les Idea Store : accessibilitĂ©, polyvalence, image novatrice et contemporaine et donner envie aux gens d’y entrer[9].
Bisset Adams a conçu l’Idea Store de Bow, et Dearle & Henderson celui de Canary Wharf.
L’architecte David Adjaye, qui a conçu deux Idea Store (celui de Chrisp Street et de Whitechapel Road), a voulu favoriser la contribution de tous Ă  la culture, Ă  la crĂ©ativitĂ© et Ă  la vie civile. Son travail s’accorde parfaitement au concept des Idea Store, comme il l’explique au cours d’une interview rĂ©alisĂ©e en pour la Chronique ONU :
« L'informel appliquĂ© Ă  l'architecture est un concept qui m'a beaucoup intĂ©ressĂ©. [
] Dans les Idea Store, les salles sont conçues de maniĂšre Ă  pouvoir ĂȘtre modifiĂ©es. Il est intĂ©ressant de voir comment la communautĂ© a compris qu'elle pouvait les utiliser comme couloirs modulables ou comme lieux d'accueil informels. Rien n'est fixĂ©, on peut reconfigurer librement l'espace. Les seules choses qui soient fixes sont les vues Ă  l'extĂ©rieur du bĂątiment. » « Il s'agit de tenter de dĂ©couvrir une autre possibilitĂ©, une possibilitĂ© qui se dĂ©barrasse de la notion du formel, tout en Ă©tant inspirĂ© par l'informel. »
Pour lui, l’architecture a une influence sur la sociĂ©tĂ©: mise au service de la communication, de l’apprentissage et du dĂ©veloppement elle a un rĂŽle politique et permet aux communautĂ©s qui s’approprient ces espaces « informels » de se constituer « une voix et un pouvoir ». Pour David Adjaye, cette idĂ©e est directement liĂ©e au concept de dĂ©mocratie et de sociĂ©tĂ© civile « oĂč le succĂšs d'un bĂątiment est dĂ©terminĂ© non pas par sa fonction programmĂ©e mais par l'usage qu'en fait le public ».

BibliothÚques du futur ou supermarchés culturels ?

PremiĂšre Ă©valuation du projet

Le projet n’est pas encore achevĂ© mais on peut dĂ©jĂ  constater que cette approche non traditionnelle de la bibliothĂšque a permis de remplir l’objectif premier qui consistait Ă  stopper la baisse de frĂ©quentation des bibliothĂšques et Ă  doubler le nombre de prĂȘts et d’inscriptions aux cours. L’offre d’accĂšs Ă  Internet est un plein succĂšs : 60 % Ă  90 % des ordinateurs sont utilisĂ©s en heure de pointe. Chrisp Street attire dĂ©sormais plus de 30 000 visiteurs par mois (plus du triple que leurs prĂ©dĂ©cesseurs). La proximitĂ© des Idea store avec les centres commerciaux crĂ©e des pĂŽles attractifs qui dynamisent l’économie et la vie culturelle du quartier. On peut Ă©galement constater que les gens ont un grand respect pour les lieux : il y a trĂšs peu de vandalisme (vol de livres, matĂ©riel abĂźmé ) dans ces bibliothĂšques.

Quelques remarques

Le projet soulĂšve toutefois certaines questions :

  • Le statut du personnel : les employĂ©s des Idea Store ne sont pas des professionnels des bibliothĂšques ou de l’information. Ils sont recrutĂ©s localement pour certaines compĂ©tences, notamment savoir lire les langues Ă©trangĂšres (arabe, hindi
). Cela entre dans le cadre d’un projet visant Ă  rĂ©habiliter un quartier et Ă  rĂ©concilier la population avec les bibliothĂšques mais pourquoi ne pas recruter des professionnels au sein de la population du quartier, quitte Ă  les former ? Sans doute une consĂ©quence directe des contraintes liĂ©es au budget. Les coĂ»ts de fonctionnement sont rĂ©duits : peu de personnel, automatisation du prĂȘt, des rĂ©servations pour Internet et d’autres services, traitement des documents centralisĂ© de l’acquisition Ă  la cotation, usagers rendus le plus autonomes possible

  • Le fonds est « ajustĂ© » au public local et rĂ©pond exactement aux demandes des communautĂ©s, peut-ĂȘtre au dĂ©triment de la CommunautĂ© ? Cette politique d’acquisition reflĂšte en tout cas une approche trĂšs Anglo-saxonne de la sociĂ©tĂ©.
  • Si c’est l’idĂ©e d’un partenariat entre bibliothĂšques et centres de formation qui est Ă  l’origine des Idea Store, ce partenariat est en rĂ©alitĂ© bien plus vaste et c’est lui qui garantit l’étendue du champ d’activitĂ© des centres depuis le soutien aux artistes locaux par des expositions jusqu’aux actions concernant la santĂ©, la lutte contre l’analphabĂ©tisme, l’accĂšs Ă  des formations professionnelles

  • Idea Store est un concept novateur et adaptĂ© Ă  une population et Ă  un quartier prĂ©cis. Heather Wills, directrice du projet, prĂ©cise que le concept ne peut ĂȘtre implantĂ© n’importe oĂč car son succĂšs dĂ©pend essentiellement de l’étude des besoins d’une population donnĂ©e pour laquelle il a Ă©tĂ© spĂ©cialement mis au point.
  • Une bibliothĂšque « Idea Store » est-elle encore une bibliothĂšque ? Espaces hybrides, les Idea Store proposent en tout cas une nouvelle dĂ©finition de la bibliothĂšque et des services qu’elle peut offrir en phase avec la sociĂ©tĂ© d’aujourd’hui et de demain.

Notes et références

  1. « The Idea Store: Judith St John at TEDxEastEnd » (consulté le )
  2. (en) Idea Store, « Idea Strategy 2009 », PDF,‎ (lire en ligne)
  3. (en) Dave Hill, « Tower Hamlets: politics, poverty and faith », The Guardian,‎ (lire en ligne)
  4. Sergio Dogliani, BibliothĂšques d’aujourd’hui. À la conquĂȘte de nouveaux espaces, Paris, Éditions du Cercle de la Librairie, (DOI https://doi.org/10.3917/elec.bisb.2014.01.0091, lire en ligne), « Le concept de l’« Idea Store » / le « magasin des idĂ©es » du district de Tower Hamlets (Londres) », p. 95
  5. (en) Dorte Skot‐Hansen, Casper Hvenegaard Rasmussen et Henrik Jochumsen, « The role of public libraries in culture‐led urban regeneration », New Library World, vol. 114, nos 1/2,‎ , p. 14 (ISSN 0307-4803, DOI 10.1108/03074801311291929, lire en ligne, consultĂ© le )
  6. (en) Loni Robertson, The design of a learning centre in a public library, Canada, University of Manitoba, (lire en ligne), p. 34
  7. Sergio Dogliani, « Les Idea Stores », Bulletin des bibliothĂšques de France (BBF),‎ (ISSN 1292-8399, lire en ligne)
  8. Marie-Françoise Bisbrouck, BibliothĂšques d’aujourd’hui. À la conquĂȘte de nouveaux espaces, Paris, Éditions du Cercle de la Librairie, (ISBN 9782765414292), p. 91-95
  9. (en) Curtis Stephen, « David Adjaye : Breaking Barriers and Building Community », The Crisis,‎ , p. 39-41

Bibliographie

  • Livres hebdo, , no 615, p. 92-93
  • Livres hebdo, , no 782, p. 64-67

Liens externes

  • (en) ideastore.co.uk Le site des Idea Store
  • [PDF] PrĂ©sentation du projet Idea Store par Heather Wills, directrice du projet (Ă  l’occasion du 32e congrĂšs de l’ASTED (Association pour l’avancement des sciences et des techniques de la documentation, MontrĂ©al, 2005)
  • (fr) David Adjaye : prĂ©sentation et interview de l’architecte. Il aborde sa vision de l’« architecture sociale » autour des concepts de multiplicitĂ©, d’accessibilitĂ©, d’engagement et de « fusion de hiĂ©rarchie des savoirs », ainsi que la notion d’« Ă©tablissement informel » notamment en Inde et en Afrique.
  • (en) Bisset Adams
  • (en) Le plan de dĂ©veloppement
  • (fr) Sergio Dogliani, "Les Idea Store. Une nouvelle approche de la bibliothĂšque et de l'accĂšs Ă  la connaissance." BBF t.53, no 1
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