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IC 800

IC 800 est une galaxie spirale barrée située dans la constellation de la Chevelure de Bérénice. Sa vitesse par rapport au fond diffus cosmologique est de 2 661 ± 22 km/s, ce qui correspond à une distance de Hubble de 39,24 ± 2,77 Mpc (128 millions d'a.l.)[1]. Elle a été découverte par l'astronome français Stéphane Javelle en 1892.

IC 800
Image illustrative de l’article IC 800
La galaxie spirale barrée IC 800.
Données d’observation
(Époque J2000.0)
Constellation Chevelure de Bérénice
Ascension droite (α) 12h 33m 56,6s[1]
Déclinaison (δ) 15° 21 17 [1]
Magnitude apparente (V) 13,4 [2]
14,1 dans la Bande B [2]
Brillance de surface 14,11 mag/am2[2]
Dimensions apparentes (V) 1,6 × 1,2[2]
Décalage vers le rouge 0,007805 ± 0,000002[1]
Angle de position 157°[2]

Localisation dans la constellation : Chevelure de Bérénice

(Voir situation dans la constellation : Chevelure de Bérénice)
Astrométrie
Vitesse radiale 2 340 ± 1 km/s [1]
Distance 13,700 ± 0,964 Mpc (44,7 millions d'a.l.)[3]
Caractéristiques physiques
Type d'objet Galaxie spirale barrée
Type de galaxie SB(rs)c pec?[1] - [4] SBc[5] - [2]
Dimensions environ 13,45 kpc (43 900 a.l.)[1]
Découverte
Découvreur(s) Stéphane Javelle [4]
Date [4]
Désignation(s) PGC 41763
UGC 7716
MGC 3-32-69
CGCG 99-90
VCC 1532
IRAS 12293+1524
KUG 1229+153[2]
Liste des galaxies spirales barrées

La classe de luminosité de IC 800 est III et elle présente une large raie HI. Elle renferme également des régions d'hydrogène ionisé[1].

Avec une brillance de surface égale à 14,11 mag/am2, on peut qualifier IC 800 de galaxie à faible brillance de surface (LSB en anglais pour low surface brightness). Les galaxies LSB sont des galaxies diffuses (D) avec une brillance de surface inférieure de moins d'une magnitude à celle du ciel nocturne ambiant.

Distance d'IC 800

À ce jour, huit mesures non basées sur le décalage vers le rouge (redshift) donnent une distance de 27,425 ± 31,697 Mpc (89,4 millions d'a.l.). L'écart type de cet échantillon est plus grand que la moyenne en raison de deux mesures incohérentes totalement différentes des six autres, soit 104 Mpc et 33.2 Mpc. La moyenne des six autres mesures donne 13,700 ± 0,964 Mpc (44,7 millions d'a.l.)[3].

Comme pour les autres galaxies du groupe de M88 décrit par A.M. Garcia[6], les mesures non basées sur le décalage donnent une distance inférieure à la distance de Hubble. D'ailleurs, cette galaxie, comme plusieurs de l'amas de la Vierge, est relativement rapprochée du Groupe local et on obtient souvent une distance de Hubble très différente en raison de leur mouvement propre dans le groupe où dans l'amas où elles sont situées. La distance de 13.7 Mpc est sans doute plus près de la réalité. Selon ces deux mesures, IC 800 se dirige vers le centre de l'amas en direction opposée à la Voie lactée. Notons que c'est avec la valeur moyenne des mesures indépendantes, lorsqu'elles existent, que la base de données NASA/IPAC calcule le diamètre d'une galaxie.

Groupe de M88, de M60 et l'amas de la Vierge

Selon A.M. Garcia, IC 800 fait partie du groupe de M88 (NGC 4501). Ce groupe de galaxies comprend au moins 44 membres, dont 17 apparaissent au New General Catalogue et 18 à l'Index Catalogue[6].

D'autre part, la plupart des galaxies du New General Catalogue et seulement trois de l'Index Catalogue du groupe de M88 apparaissent dans une liste de 227 galaxies d'un article publié par Abraham Mahtessian en 1998. Ce sont les galaxies IC 769, IC 797 et IC 800[7]. Cette liste comporte plus de 200 galaxies du New General Catalogue et une quinzaine de galaxies de l'Index Catalogue. On retrouve dans cette liste 11 galaxies du Catalogue de Messier, soit M49, M58, M60, M61, M84, M85, M87, M88, M91, M99 et M100.

Toutes les galaxies de la liste de Mahtessian ne constituent pas réellement un groupe de galaxies. Ce sont plutôt plusieurs groupes de galaxies qui font tous partie d'un amas galactique, l'amas de la Vierge. Pour éviter la confusion avec l'amas de la Vierge, on peut donner le nom de groupe de M60 à cet ensemble de galaxies, car c'est l'une des plus brillantes de la liste. L'amas de la Vierge est en effet beaucoup plus vaste et compterait environ 1300 galaxies, et possiblement plus de 2000[8], situées au cœur du superamas de la Vierge, dont fait partie le Groupe local[9] - [10].

De nombreuses galaxies de la liste de Mahtessian se retrouvent dans onze groupes décrits dans l'article d'A.M. Garcia[6], soit le groupe de NGC 4123 (7 galaxies), le groupe de NGC 4261 (13 galaxies), le groupe de NGC 4235 (29 galaxies), le groupe de M88 (13 galaxies, M88 = NGC 4501), le groupe de NGC 4461 (9 galaxies), le groupe de M61 (32 galaxies, M61 = NGC 4303), le groupe de NGC 4442 (13 galaxies), le groupe de M87 (96 galaxies, M87 = NGC 4486), le groupe de M49 (127 galaxies, M49 = NGC 4472), le groupe de NGC 4535 (14 galaxies) et le groupe de NGC 4753 (15 galaxies). Ces onze groupes font partie de l'amas de la Vierge et ils renferment 396 galaxies. Certaines galaxies de la liste de Mahtessian ne figurent cependant dans aucun des groupes de Garcia et vice versa.

Notes et références

  1. (en) « Results for object IC 800 », NASA/IPAC Extragalactic Database (consulté le ).
  2. « Les données de «Revised NGC and IC Catalog by Wolfgang Steinicke» sur le site ProfWeb, IC 800 à 899 »
  3. « Your NED Search Results, Distance Results for IC 800 », sur ned.ipac.caltech.edu (consulté le )
  4. (en) Courtney Seligman, « Celestial Atlas Table of Contents, IC 800 » (consulté le ).
  5. (en) « IC 800 sur HyperLeda » (consulté le )
  6. A.M. Garcia, « General study of group membership. II - Determination of nearby groups », Astronomy and Astrophysics Supplement Series, vol. 100 #1, , p. 47-90 (Bibcode 1993A&AS..100...47G)
  7. Abraham Mahtessian, « Groups of galaxies. III. Some empirical characteristics », Astrophysics, vol. 41 #3, , p. 308-321 (DOI 10.1007/BF03036100, lire en ligne, consulté le )
  8. (en) « Cosmos, Virgo Cluster » (consulté le )
  9. (en) P. Fouque, E. Gourgoulhon, P. Chamaraux, G. Paturel, « Groups of galaxies within 80 Mpc. II - The catalogue of groups and group members », Astronomy and Astrophysics Supplement, vol. 93, , p. 211-233 (Bibcode 1992A&AS...93..211F, lire en ligne)
  10. (en) Tully, R.B., « The Local Supercluster », Astrophysical Journal, vol. 257, , p. 389-422 (DOI 10.1086/159999, Bibcode 1982ApJ...257..389T, lire en ligne)

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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