Hussein Badreddine al-Houthi
Hussein Badreddine al-Houthi (arabe : حسين بدر الدين الحوثي) est un chef religieux zaïdi et ancien membre du Parlement yéménite pour le parti Al-Haqq al-Islami entre 1993 et 1997. Son nom complet est Seyyed Hossein Houthis et il est le fils de Allameh Badroddin al-Houthi. Il est le frère de Yahia Badreddin al-Houthi et Abdul-Malik al-Houthi. En 2004, Al-Houthi lance l'insurrection au Sa'dah[1]. Il est également le fondateur du groupe Jeunes Croyants. Les soutiens du groupe accusent le gouvernement yéménite de l'avoir tué dans le but de soutenir les États-Unis et Israël. Le mouvement des Houthis prend son nom après sa mort en 2004.
Hussein Badreddine al-Houthi حسين بدر الدين الحوثي | |
Naissance | |
---|---|
Décès | (à 47-48 ans) Marran, gouvernorat de Sa'dah Mort au combat |
Origine | Yéménite |
Allégeance | Houthis |
Grade | Cheikh |
Années de service | 2004 |
Conflits | Guerre du Saada |
Famille | Badreddine al-Houthi (père) Abdul-Karim al-Houthi (frère) Abdul-Malik al-Houthi (frère) Yahia Badreddine al-Houthi (frère) |
Naissance
Al-Houthi est né en 1956 dans la région de Marran dans le gouvernorat de Sa'dah. Son père, Badr al-Din al-Houthi, était un éminent chef religieux zaïdite, qui a brièvement pris la tête du mouvement des Houthis après la mort de son fils Hussein.
Il étudie le chiisme à Qom[2].
En 1992, il cofonde l'organisation religieuse Forum des Jeunes Croyants[3]. Après des scissions, une faction forme les Houthis sous la conduite de Hussein Badreddine.
Mort
Le , la police yéménite avait arrêté 640 partisans de Hussein Badreddine al-Houthis, alors qu'ils manifestaient en face de la Grande Mosquée de Sanaa. Deux jours plus tard, le gouvernement yéménite offrit une prime de 55 000 $ pour la capture d'al-Houthi et lança une opération visant à mettre fin à sa supposée rébellion [4]. En juillet, les forces armées du Yémen avaient tué 25 partisans d'al-Houthi et augmenté la prime à 75 500 $ (10 millions de rials). Après des mois de batailles entre les forces de sécurité yéménites et les Houthis, le les Ministères de l'Intérieur et de la Défense yéménites ont déclaré qu'al-Houthi avait été tué avec vingt de ses collaborateurs dans le district de Marran, gouvernorat de Sa'dah[5]. Le gouvernement croyait ainsi mettre fin à l'insurrection[5].
Notes et références
- « Yemen continues anti-cleric drive », BBC, 9 août 2004.
- « Au Yémen, une rébellion soudée autour d’un chef charismatique », sur La-croix.com (consulté le ).
- « Yémen : Qui sont les Houthis ? », Agence Anadolu, 27 janvier 2015.
- Yemeni forces kill rebel cleric. BBC 10 septembre 2004
- « Yémen - Le prédicateur rebelle tué après trois mois de siège », RFi, (consulté le )