Hubert Callier
Hubert Callier, baron de Saint-Apollin, né le à Luxeuil (Franche-Comté), mort le à Versailles (Yvelines), est un général français de la Révolution et de l’Empire.
Hubert Callier | ||
Naissance | Luxeuil (Franche-Comté) |
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Décès | (à 55 ans) Versailles |
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Origine | France | |
Arme | Infanterie | |
Grade | Général de brigade | |
Années de service | 1782 – 1814 | |
Conflits | Guerres de la Révolution française Guerres napoléoniennes |
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Distinctions | Baron de l'Empire Commandeur de la LĂ©gion d'honneur Chevalier de Saint-Louis |
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Biographie
Le , il entre comme grenadier dans le 116e régiment d'infanterie de ligne, y devient sous-officier, et en sort le . Le de l'année suivante, il reprend du service en qualité de sous-lieutenant au 25e régiment d'infanterie. Le 18 brumaire an II, il est attaché à un adjudant-général avec le titre d'adjoint-lieutenant. Nommé, le 30 ventôse chef de bataillon commandant le 4e bataillon de volontaires du Var, incorporé le 27 pluviôse an IV dans la 96e demi-brigade, il prend le commandement de ce dernier corps le 26 pluviôse an V, comme chef de brigade provisoire, grade dans lequel le gouvernement le confirme le 19 nivôse an VII.
Il a fait avec distinction toutes les campagnes des années antérieures à 1792. On cite de lui différents traits de courage qui méritent d'être rapportés. Il se fait remarquer à la défense du camp de Maubeuge et au siège de Charleroy. Le 2e jour complémentaire an II, à la tête des grenadiers du Var, il passe l'Ourthe et s'empare de la montagne d'Esneux. Les dispositions qu'il fait prendre à ses troupes décident du succès dans cette journée.
À la fin du siège de Luxembourg (1794-1795), choisi pour porter la capitulation, il demeure en otage auprès du feld-maréchal baron de Bender, gouverneur de la place.
En l'an V, à la bataille de Neuwied que l'armée de Sambre-et-Meuse gagne sur les Autrichiens, il a contribué à la prise de 7 drapeaux, de 3 000 ennemis et de 26 pièces de canon.
Promu général de brigade le 24 fructidor an VII, il a un commandement dans le département du Tarn, lorsqu'il obtient le 19 frimaire an XII la croix de membre de la Légion d'honneur, et celle de commandant de l'Ordre le 25 prairial suivant. Le , Napoléon Ier le crée baron de l'Empire, et sa terre de Saint-Apollin est constituée en majorat. En 1814, il fait la campagne de France.
Le roi le nomme chevalier de Saint-Louis le . Mis ensuite Ă la retraite, il meurt le .
Famille
Marié à Apolline Pigeon (1783-2 novembre 1824) il a 1 fils Philippe Callier de Saint Apollin (?-1865) qui était capitaine. Ils reposent tous les deux au cimetière du Père-Lachaise 3e division.
Annexes
Bibliographie
- A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion d'honneur : biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, vol. 3, Bureau de l'administration, (lire en ligne) ;
Notes et références
Voir aussi
Les Archives nationales conservent, sous la cote MC/ET/LIV/1170, une trentaine de pièces de 1798 à 1821, sur Hubert Callier de Saint-Apollin, dont une pétition de deux orphelins jumeaux pour admission gratuite au collège de Versailles, des pièces sur la vente nationale du cimetière des huguenots contigu à ceux des catholiques et des juifs à Versailles, quelques lettres d’investitures, de la correspondance et une action immobilière original de 2 000 francs, etc.