Horacio Guarany
Horacio Guarany, nom de scène d’Eraclio Catalin RodrĂguez Cereijo, est un Ă©crivain et chanteur argentin, nĂ© Ă Santa Fe le et mort le Ă Luján.
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(à 91 ans) Luján |
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Biographie
Son père, Jorge RodrĂguez est un indien guarani (son fils lui rendra hommage par le choix de son nom d'artiste), et sa mère Feliciana Cereijo de RodrĂguez est nĂ©e Ă LeĂłn, en Espagne. Horacio Guarany a treize frères. Son père a travaillĂ© dans l'entreprise anglaise La Forestal. Enfant, il aime la musique, le chant, et a appris la guitare avec le maestro Santiago Aicardi. En 1943 il part Ă Buenos Aires pour dĂ©marrer une carrière de chanteur. Il s'installe dans une pension et chante dans le quartier de la Boca, dans le boliche La Rueda et vit misĂ©rablement. Il travaille aussi comme cuisinier.
DĂ©buts
En 1957, Horacio Guarany débute sur la Radio Belgrano, et obtient que sa chanson El mensú, composée par les frères Ramón Ayala et Vicente Cidade, soit diffusée à la radio.
Il est pionnier du Festival Nacional de CosquĂn en 1961, et il fait peu Ă peu connaitre ses compositions, devenues aujourd'hui des classiques : Guitarra de medianoche, Milonga para mi perro, La guerrillera, No sĂ© por quĂ© piensas tĂş, Regalito, Si se calla el cantor.
Certaines de ses chansons, comme Si se calla el cantor ont été interprétées et reprises par les plus grandes voix d'Amérique Latine, dont Mercedes Sosa.
Il a souvent mis en musique les textes du poète de Tucuman Juan Eduardo Piatelli, comme Canción del perdón, No quisiera quererte, etc.
Carrière
En 1972, Horacio Guarany réalise son premier long-métrage Si se calla el cantor, avec Olga Zubarry, qui raconte le triomphe d'un chanteur, après des années de « galère ».
En 1974, dirigĂ© par le rĂ©alisateur Enrique Dawi, il filme La vuelta de MartĂn Fierro, avec Onofre Lovero, un rĂ©cit de la vie et de l'Ĺ“uvre de JosĂ© Hernández.
Durant la dictature militaire, il reçoit des menaces de mort et doit s'exiler. Il s'installe en Espagne, alors qu'en Argentine, ses disques sont censurés et disparaissent des magasins. Certaines de ses chansons sont censurées, telles que La guerrillera, Estamos prisioneros, etc. Il rentre dans son pays en , et le , il est victime d'un attentat à la bombe dans son domicile de la rue Manuel-Ugarte à Buenos Aires. Il décide malgré tout de rester en Argentine.
Le retour à la démocratie le libère des contraintes liées à la censure, et il remonte alors sur scène.
En 1987, il participe au festival Fiesta Nacional de la TradiciĂłn Frente al Mar Ă Miramar (Buenos Aires).
Il s'est installé dans sa ferme (finca) de Luján, appelée Plumas Verdes. Il poursuit ses activités d'auteur et de chanteur.
Publications
- El loco de la guerra
- Las cartas del silencio
- Sapucay
- Memorias del Cantor (autobiographie)
Notes et références
- (es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « Horacio Guarany » (voir la liste des auteurs).
Liens externes
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