Holden Roberto
Ălvaro Holden Roberto Ă©tait un homme politique angolais, nĂ© le Ă SĂŁo Salvador (devenu Mbanza-Kongo) et mort le Ă Luanda.
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(Ă 84 ans) Luanda |
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ConsidĂ©rĂ© comme lâun des pĂšres de lâindĂ©pendance de lâAngola, il fonde dans les annĂ©es 1950 l'Union des populations du Nord de l'Angola (UPNA), destinĂ©e Ă mobiliser l'ethnie des Bakongo, peu aprĂšs renommĂ© Union des populations de l'Angola (UPA), un mouvement nationaliste qui se transforme en 1961 en Front national de libĂ©ration de l'Angola (FNLA).
En avril 1975, il est signataire des accords de paix avec le Portugal conduisant à l'indépendance de l'Angola en novembre 1975. Mais c'est Agostinho Neto, chef du Mouvement populaire de libération de l'Angola (MPLA) qui prend l'avantage en fondant le gouvernement de la République populaire d'Angola.
Il engage alors son mouvement dans la guerre civile soutenu par le ZaĂŻre, la France et les Ătats-Unis et Ă cĂŽtĂ© de l'Union nationale pour l'indĂ©pendance totale de l'Angola (UNITA) de Jonas Savimbi, contre le gouvernement du MPLA, soutenu par Cuba et par l'URSS. Il est si proche des Ătats-Unis que ses dĂ©tracteurs l'accusent de nâĂȘtre qu'un agent de la CIA[1].
En , il lance une offensive militaire contre Luanda, tenu par les forces du MPLA et subit un grave revers militaire lors de la bataille de Kifangondo qui a pour rĂ©sultat d'Ă©clipser durablement le FNLA de l'Ă©chiquier politique angolais. En 1976, il est contraint de sâexiler en France et au ZaĂŻre.
Il rentre en Angola en 1991 avant de participer aux élections générales de 1992.
Notes et références
- « Une longue marche pour assurer le dĂ©veloppement et conquĂ©rir la paix », Monde diplomatique,â (lire en ligne)