Historiographie du massacre de Nankin
L'historiographie du massacre de Nankin est la reprĂ©sentation des Ă©vĂšnements du massacre de Nankin (en 1937) dans diffĂ©rents langues et contextes culturels, depuis les annĂ©es suivant les Ă©vĂšnements. Cette historiographie est disparate et parfois contestĂ©e, menant Ă des conflits de sentiments et intĂ©rĂȘts nationalistes chinois et japonais. Les points de vue rĂ©visionnistes du massacre de Nankin au Japon ont souvent causĂ© des tensions internationales et nationalistes. L'historiographie en langue japonaise sur le sujet varie des rapports nationalistes-rĂ©visionnistes qui nient complĂštement la culpabilitĂ© pour crimes de guerre de l'armĂ©e impĂ©riale japonaise, jusqu'aux critiques du militarisme qui prĂ©fĂšrent centrer le rĂ©cit sur les comptes-rendus des survivants chinois des Ă©vĂšnements. Bien que les vues des rĂ©visionnistes japonais, souvent utilisĂ©es Ă des fins de politique intĂ©rieure, ont Ă©tĂ© controversĂ©es, en particulier en Chine, les ouvrages en langues japonaise prĂ©sentent nĂ©anmoins des recherches souvent sujettes Ă caution Ă l'extĂ©rieur du Japon[1].
Guerre sino-japonaise
Durant la guerre, le gouvernement japonais garde le contrÎle strict des médias d'actualités. Par conséquent, le public japonais n'est pas au courant du massacre de Nankin ou des autres crimes de guerre commis par les militaires japonais. L'armée japonaise est au contraire décrite comme une entité héroïque. Les officiels japonais mentent sur les chiffres des victimes civiles au cours du massacre de Nankin et certains ultranationalistes persistent à nier l'existence des tueries[2] - [3].
Brisant briĂšvement le contrĂŽle du gouvernement japonais sur le cĂŽtĂ© nĂ©gatif de la guerre, Tatsuzo Ishikawa distribue publiquement et de façon Ă©phĂ©mĂšre sa nouvelle de temps de guerre, Ikiteiru heitai (Soldat vivant), qui dĂ©crit les effets lugubres et dĂ©shumanisant de la guerre. Ishikawa et son Ă©diteur essaient de satisfaire les censeurs du gouvernement en autocensurant des passages oĂč des soldats « pillent la viande fraĂźche »", (anthropophagie) ou « cherchent des femmes comme des chiens chassent des lapins » (viols et meurtres) tout en conservant le ton gĂ©nĂ©ral et la signification de la nouvelle. La nouvelle est publiĂ©e en 1938 mais retirĂ©e de la circulation quelques jours plus tard. Ishikawa est en effet condamnĂ© Ă quatre mois de prison ferme pour trouble de l'ordre public[4].
Ce n'est que lors du procĂšs de Tokyo devant le Tribunal militaire international pour l'ExtrĂȘme-Orient et du procĂšs de Nankin que la vĂ©ritĂ© sur le massacre de Nankin est rĂ©vĂ©lĂ©e au public japonais. Les atrocitĂ©s dĂ©crites durant les procĂšs choquent la sociĂ©tĂ© japonaise Ă cette Ă©poque.
AprĂšs-guerre
Dans les années 1950, Yoshie Hotta écrit une série de fiction historique sur les atrocités de Nankin.
En 1967, Tomio Hora (en) publie Nankin Jiken dans lequel il rĂ©fute le dĂ©ni rĂ©visionniste du massacre. Cette description dĂ©taillĂ©e de l'incident est la premiĂšre sĂ©rieuse et approfondie dans l'historiographie en japonais de l'aprĂšs-guerre[5]. Certains journalistes gauchistes de la dĂ©cennie s'inspirent de la guerre amĂ©ricaine au ViĂȘt Nam pour mener leurs recherches sur les Ă©vĂšnements[6].
L'intĂ©rĂȘt international pour le massacre de Nankin tombe dans lâoubli jusquâen 1972, l'annĂ©e oĂč la Chine et le Japon normalisent leurs relations diplomatiques. Les discussions sur les atrocitĂ©s commises en temps de guerre se dĂ©veloppent fortement durant cette pĂ©riode. Les rapports du gouvernement chinois sur les Ă©vĂšnements sont attaquĂ©s par les diplomates japonais, car ils reposent sur des tĂ©moignages personnels et des preuves d'anecdotes. MĂȘme les rapports de sĂ©pultures et les photographies prĂ©sentĂ©es Ă la Cour pour les crimes de guerre de Tokyo sont controversĂ©s. Les Japonais prĂ©tendent qu'ils ont Ă©tĂ© fabriquĂ©s par le gouvernement chinois, manipulĂ©s artificiellement et attribuĂ© Ă tort au massacre de Nankin[7].
Dans les annĂ©es 1970, le journaliste japonais Katsuichi Honda se rend en Chine pour explorer le comportement de l'armĂ©e impĂ©riale en temps de guerre. Ă partir de ses recherches en Chine, Honda Ă©crit une sĂ©rie d'articles dans Asahi Shimbun sur les atrocitĂ©s (comme sur le massacre de Nankin) commises par les soldats japonais durant la Seconde Guerre mondiale, appelĂ©e ChĆ«goku no Tabi (äžćœăźæ , Voyages en Chine). La publication de ces articles soulĂšve une rĂ©ponse vĂ©hĂ©mente de la part de la droite japonaise. Les nationalistes japonais rĂ©pondent par l'intermĂ©diaire des articles de Shichihei Yamamoto, RĂ©ponse Ă Katsuichi Honda[8], et d'Akira Suzuki, Le FantĂŽme du massacre de Nankin[9].
Manuels d'histoire japonais
En 1965, l'auteur de manuels en langue japonaise Saburo Ienaga poursuit le ministÚre de l'éducation, qu'il accuse de l'avoir forcé inconstitutionnellement à modifier le contenu de ses manuels, violant ainsi son droit à la liberté d'expression[10] . Ce cas est finalement jugé en faveur le l'auteur en 1997[10].
La façon dont le sujet est appris dans les Ă©coles japonaises devient le centre des controverses sur les manuels scolaires japonais en 1982 et 1986. Le massacre de Nankin est « est encore absent des manuels des cours primaires [mais] les manuels de collĂšge tels que ceux publiĂ©s par Nihon shoseki et KyĆiku Shuppan en 1975, par exemple, mentionnent que quarante deux mille civils chinois, dont des femmes et des enfants, ont Ă©tĂ© tuĂ©s durant le massacre »[11]. Deux autres manuels scolaires mentionnent le massacre, mais quatre autres utilisĂ©s au Japon ne le mentionnent pas du tout. En 1978, le ministĂšre de l'Ă©ducation supprime le nombre de morts de tous les manuels scolaires en usage au Japon.
En 1982, le ministÚre de l'éducation lance une campagne pour recadrer la présentation de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale dans les manuels d'histoire. Ils sont réécrits pour décrire la guerre sino-japonaise comme une « avancée dans et hors de Chine » plutÎt qu'une « agression », terme qui est considéré comme plus péjoratif. Le massacre de Nankin est considéré comme un incident mineur qui est suscité par la frustration des soldats japonais en rencontrant une forte résistance de l'armée chinoise. Ces changements suscitent alors de fortes protestations dans les autres pays asiatiques.
Dans les années 1990, la position du gouvernement japonais commence à changer lorsque trois premiers ministres consécutifs sollicitent une réconciliation avec les autres pays asiatiques, en reconnaissant la responsabilité du Japon pour la guerre[12].
Juste aprÚs sa prise de fonctions en 1993, Hosokawa Morihiro, premier ministre du premier gouvernement du parti démocrate non libéral, qualifie l'expansion du Japon en Asie durant les années 1930 et 1940 de « guerre d'agression ». Les deux successeurs de Hosokawa, Hata Tsutomu et Tomiichi Murayama font des déclarations similaires[12]. Par exemple, Murayama Tomiichi exprime ses « profonds remords » pour la politique coloniale et l'agression du Japon[13].
Durant cette période, les manuels scolaires approuvés officiellement sont réécrits pour refléter ce nouveau point de vue de la responsabilité du Japon dans la guerre. Par exemple, sur 7 manuels d'histoire approuvés en 1997, six citaient le chiffre de 200 000 personnes tuées par l'armée japonaise durant la capture de Nankin. Quatre de ces livres mentionnaient également l'estimation chinoise plus élevée de 300 000 victimes[13].
En outre du dĂ©ni total, d'autres pensĂ©es japonaises insistent sur le fait que l'ampleur du massacre de Nankin aurait Ă©tĂ© exagĂ©rĂ©e par les Chinois. Cette vision est exposĂ©e par Ikuhiko Hata dans son livre, L'Incident de Nankin[14]. Hata affirme que le nombre de victimes du massacre se situe entre 38 000 et 48 000. Il soutient Ă©galement que les exĂ©cutions de soldats capitulant ou capturĂ©s ne devraient pas ĂȘtre considĂ©rĂ©es comme un massacre.
Années 1980
L'intĂ©rĂȘt chinois pour l'histoire du massacre s'est largement dĂ©veloppĂ© dans les annĂ©es 1980. Des recherches sur les enregistrements de sĂ©pultures et d'autres document, ainsi que des entretiens, confirment le chiffre de 300 000 morts chinois, ce qui corrobore les trouvailles du Tribunal des crimes de guerre de Tokyo.
Au Japon, plusieurs nouvelles preuves sont publiées, dont les journaux intimes de généraux japonais et de soldats plus ordinaires. Les archives militaires officielles révÚlent également le nombre d'unités japonaises impliquées. De plus, un certain nombre de vétérans japonais commencent à témoigner ouvertement et admettent avoir commis ou assisté à des atrocités dans la région de Nankin.
Le livre de Masaaki Tanaka, Fabrication du massacre de Nankin ne se contente pas seulement de nier le massacre de Nankin. Il porte le blĂąme de la guerre sino-japonaise sur le gouvernement chinois[15].
En , le ministre japonais de l'éducation, Fujio Masayuki, qualifie les évÚnements de Nankin comme « faisant juste partie de la guerre ».
Années 1990
Dans les milieux universitaires japonais, la controverse sur l'existence des atrocités prend fin au début des années 1990. Tous s'accordent à dire que les atrocités ont eu lieu, toutefois des divergences persistent sur les chiffres. Le débat se focalise sur les questions de savoir s'il faut inclure les preuves archivées ou anecdotiques, sur quelle période de temps et sur quelle région géographique utiliser pour définir le massacre.
Ătudes historiques chinoises
Dans un article de 1990 intitulé Le massacre de Nankin et la population de Nankin, Sun Zhaiwei de l'académie des sciences sociales du Jiangsu estime le nombre total de personnes tuées à 377 400. Il recoupe pour cela les enregistrements de sépultures et l'estimation de 150 000 donnée par le major japonais Ohta Hisao dans un rapport confession sur les efforts de destruction de corps par l'armée japonaise[16].
DĂ©ni du gouvernement japonais
Certains cabinets ministériels, mais également des politiciens de haut rang, font des commentaires pour nier les atrocités perpétrées par l'armée japonaise durant la Seconde Guerre mondiale. Parmi eux, le général General Nagano Shigeto, un vétéran de cette guerre et ancien chef de la force d'auto-défense du sol japonais, est nommé ministre de la justice au cours de l'été 1994. Shigeto déclare dans un journal japonais que « le massacre de Nankin et tout le reste n'est qu'une fabrication »[17].
Dans une interview avec le magazine Playboy, le gouverneur de Tokyo Shintaro Ishihara dit que « les gens disent que les Japonais ont fait un holocauste mais ce n'est pas vrai. C'est une histoire fabriquée par les Chinois. Elle a ternie l'image du Japon, mais c'est un mensonge »[18].
Le , durant une manifestation de sino-américains contre les actions japonaises menées sur Dia-Yu-Tai, le consul japonais à Houston affirme que « le massacre de Nankin ne s'est jamais produit ».
En rĂ©ponse Ă cela et Ă de similaires incidents, certains journalistes japonais ont formĂ© le groupe de recherche sur l'incident de Nankin (Nankin Jiken ChĆsa KenkyĆ«kai). Ce groupe de recherche a ainsi pu collecter une grande quantitĂ© d'archives telles que des tĂ©moignages de sources chinoises et japonaises.
Excuses et condoléances du premier ministre et de l'empereur du Japon
Le , au cours du 55e anniversaire de la capitulation du Japon, le premier ministre japonais Tomiichi Murayama donne les premiĂšres excuses claires et formelles pour les exactions japonaises durant la guerre. Il s'excuse pour l'agression injustifiĂ©e du Japon et la grande souffrance qu'elle a engendrĂ©e en Asie. Il offre ses sincĂšres excuses Ă tous les survivants et aux proches et amis des victimes. Ce jour-ci, le premier ministre et l'empereur japonais Akihito expriment leurs vĆux de condolĂ©ance. L'empereur ajoute qu'il espĂšre que de telles atrocitĂ©s ne soient jamais rĂ©pĂ©tĂ©es.
Iris Chang
L'intĂ©rĂȘt en occident pour les Ă©vĂšnements de Nankin ressurgi avec la publication du livre d'Iris Chang, Le Viol de Nankin, en 1997. MĂȘme si l'ouvrage est critiquĂ© au Japon pour des approximations dans ses recherches historiques, le livre fait apparaĂźtre une conscience de l'incident dans un plus large public occidental.
DĂ©bat contemporain
Actuellement, aucun groupe au Japon, mĂȘme parmi les nationalistes d'extrĂȘme droite, ne nie des tueries Ă Nankin. Le dĂ©bat s'est principalement dĂ©calĂ© vers le nombre de morts, l'Ă©tendue des viols et meurtres de civils et sur la justesse de l'utilisation du mot « massacre ». Les nĂ©gationnistes du massacre insistent sur le fait que les enregistrements de sĂ©pultures de la sociĂ©tĂ© Red Swastika et de Tsung Shan Tong n'ont jamais Ă©tĂ© comparĂ©s dans les procĂšs de Tokyo et Nankin, soutenant ainsi que les estimations dĂ©rivĂ©es de ces deux sources devraient ĂȘtre fortement rĂ©duites. Bien qu'ils reconnaissent que les rapports personnels de soldats japonais suggĂšrent l'existence de viols, ils mettent l'accent sur le fait qu'une preuve anecdotique ne peut pas ĂȘtre utilisĂ©e pour gĂ©nĂ©raliser l'existence de viols. Par ailleurs, ils qualifient les tĂ©moignages chinois de propagande. Ils pointent Ă©galement que, contrairement aux actes de sĂ©pulture qui documentent le nombre de morts, aucun document ne rapporte de viols. Ainsi ils affirment que les allĂ©gations de viols en masse sont sans fondement. Les nĂ©gationnistes du massacre affirment Ă©galement que la majoritĂ© des tuĂ©s sont les prisonniers de guerre et des combattants suspectĂ©s de guĂ©rilla dont les exĂ©cutions sont selon eux lĂ©gitimes. L'utilisation de massacre est par consĂ©quent inappropriĂ©e.
Néanmoins, le débat public continue. Ceux qui minimisent le massacre se sont récemment regroupés autour d'universitaires et de journalistes associés dans le Tsukurukai, un groupe qui milite pour une vision révisionniste de l'histoire du Japon. Leurs points de vue trouvent souvent écho dans des publications d'éditeurs conservateurs, tels que Bungei Shunjƫ et Sankei Shuppan. En réponse, deux organisations japonaises ont publié des détails du massacre et des documents et rapports collectés à ce sujet. Le groupe d'étude de l'incident de Nankin, fondé par un groupe d'historiens en 1984 a publié la plupart des ouvrages répondant aux historiens révisionnistes. Le centre de recherche et de documentation sur la responsabilité du Japon pour la guerre, fondé en 1993 par Yoshiaki Yoshimi, a publié de nombreux articles dans son propre journal.
En 2004, le ministre japonais de l'Ă©ducation exprime un dĂ©sir de surmonter les rapports dâauto-torture de l'histoire japonaise. En 2005, des Ă©meutes violentes Ă©clatent en Chine Ă propos de manuels d'histoire publiĂ©s par l'Ă©diteur d'extrĂȘme droite FusĆsha qui approuve le ministre japonais de l'Ă©ducation.
En 2007, un groupe d'environ 100 législateurs du Parti libéral démocratique dénonce encore le massacre de Nankin comme étant une fabrication, prétextant qu'il n'y a aucune preuve sur les allégations de tueries de masse par les soldats japonais. Ils accusent Pékin d'utiliser l'incident prétendu à des fins de « promotion politique »[19].
La mĂȘme annĂ©e, Xia Shuqin gagne un procĂšs pour diffamation contre des nĂ©gationnistes japonais qui prĂ©tendent qu'elle a inventĂ© son tĂ©moignage Ă propos de la mort de sept des huit membres de sa famille durant le massacre de Nankin. ĂgĂ©e de seulement huit ans Ă cette Ă©poque, Xia a elle-mĂȘme Ă©tĂ© attaquĂ©e Ă la baĂŻonnette mais a survĂ©cu[20].
Références
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- (en) Dana R. Dillon, The China Challenge, (ISBN 0-7425-5133-4), p. 9â10.
- (en) Marc S. Gallicchio, 'The Unpredictability of the Past, (ISBN 0-8223-3945-5), p. 158.
- (en) Li, Fei Fei, Robert Sabella and David Liu (eds), Nanking 1937: Memory and Healing, Armonk, NY, M.E. Sharpe, (ISBN 978-0-7656-0817-8).
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- (en) Joshua Fogel, « Response to Herbert P. Bix, Remembering the Nanking Massacre », The Asia-Pacific Journal: Japan Focus,â (lire en ligne).
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- (en) Takashi Yoshida, « Historiography of the Asia-Pacific War in Japan, Online Encyclopedia of Mass Violence », (ISSN 1961-9898).
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- (en) David E. Sanger, « New Tokyo Minister Calls 'Rape of Nanking' a Fabrication », New York Times,â (lire en ligne).
- (en) Playboy, Vol. 37, No. 10, p. 63
- (en) « Japan ruling MPs call Nanjing massacre fabrication », .
- (en) Katsuichi Honda, « From the Nanjing Massacre to American Global Expansion: Reflections on Asian and American Amnesia » (version du 10 février 2009 sur Internet Archive).
Bibliographie
- (en) Ikuhiko Hata, Nanjing Incident (Nankin Jiken Gyakusatsu no kozo ćäșŹäș件âăèæźșăăźæ§é ), Chuo Koron Shinsho,â (ISBN 4-12-100795-6 et 4-12-190795-7).
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- (en) The Truth about Nanjing (2007), documentaire japonais niant tout massacre.
- (en) Akira Suzuki, « The Phantom of The Nanjing Massacre », Every Gentlemen,â .
- (en) Wakabayashi, Bob Tadashi (ed.), The Nanking Atrocity 1937â38: Complicating the Picture.
- (en) DaQing Yang, « Convergence or Divergence? Recent Historical Writings on the Rape of Nanjing. », American Historical Review,â , p. 842â865.
Source de la traduction
- (en) Cet article est partiellement ou en totalitĂ© issu de lâarticle de WikipĂ©dia en anglais intitulĂ© « Historiography of the Nanking Massacre » (voir la liste des auteurs).