Hippolyte Cazaux
Hippolyte Cazaux ou Cazeau, né le à Ustou (Ariège), mort le à Paris, est un colonel français de la Révolution et de l’Empire.
Hippolyte Cazaux | ||
Naissance | Ustou (Ariège) |
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Décès | (à 76 ans) Paris |
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Origine | France | |
Arme | Infanterie | |
Grade | Colonel | |
Années de service | 1788 – 1837 | |
Distinctions | Baron de l'Empire Commandeur de la LĂ©gion d'honneur Chevalier de Saint-Louis |
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États de service
Il entre en service le , comme volontaire dans le régiment d’Armagnac-Infanterie, puis il devient caporal le , et fourrier le 1er avril suivant. Il fait la première campagne d’Italie, et il reçoit son brevet de capitaine le , dans le bataillon des éclaireurs de la Meuse.
De l’an II à l’an IX, il participe à toutes les campagnes de la République et du Directoire, avec la plus grande distinction. Il se signale le au fort d'Ehrenbreitstein, où il est blessé d’un coup de feu à la cuisse gauche, ainsi que le à Meisenheim, où il combat avec bravoure avant d’être blessé d’un coup de sabre à la tête et d’être fait prisonnier.
Rentré en France le , il rejoint la 9e demi-brigade de ligne en Italie, et il se fait remarquer le , à la prise du pont de Plaisance, où il contribue à faire mettre bas les armes à l’arrière garde ennemie, composée de 80 hommes. Le premier consul voulant le récompenser de ses bons et loyaux services, lui accorde un sabre d’honneur le .
Il est nommé chef de bataillon le , et le , il devient major au 2e régiment d’infanterie légère. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le , et officier de l’ordre le .
Le , il est nommé colonel du 18e régiment d’infanterie légère, et il fait la campagne de Prusse. En 1807, il sert en Dalmatie, et il participe à la campagne de 1809, en Italie, en Allemagne et en Croatie. Ayant eu la cuisse gauche amputée par suite des blessures reçues le , à Obrowatzo, il est nommé commandant d’armes de 3e classe le .
Le , il commande la place de Douai, et le suivant, il est nommé colonel major de l’hôtel des Invalides, poste qu’il occupera jusqu’au . Il est créé baron de l’Empire le .
Lors de la première restauration, il est fait chevalier de Saint-Louis, par le roi Louis XVIII, et le , le roi Louis-Philippe l’élève au grade de commandeur de la Légion d’honneur. Il est admis à la retraite le , après 49 ans de service.
Il meurt le , à Paris, et il est enterré au cimetière de Montmartre.
Dotation
- Le , donataire d’une rente de 4 000 francs sur Rome.
Armoiries
Figure | Nom du baron et blasonnement |
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Armes du baron Hippolyte Cazaux et de l'Empire, décret du , lettres patentes du , confirmé par ordonnance royale du commandeur de la Légion d'honneur
Écartelé, au premier d'azur au pont de cinq arches, brisé au milieu, d'or, soutenu d'une rivière d'argent et sommé à dextre d'une ville du même, mouvant du flanc, accompagné d'une étoile d'argent, posée au deuxième point en chef ; au deuxième des barons tirés de l'armée ; au troisième de gueules au sabre en pal d'or, soutenu d'un foudre d'argent ; au quatrième d'azur, à trois chevrons, l'un sur l'autre, d'or - Livrées les couleurs de l'écu. |
Sources
- Ressource relative aux militaires :
- A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Tome 1, Bureau de l’administration, , 654 p. (lire en ligne), p. 582.
- « Cote LH/457/70 », base Léonore, ministère français de la Culture
- Vicomte Révérend, Armorial du premier empire, tome 1, Honoré Champion, libraire, Paris, , p. 193.
- « La noblesse d’Empire » (consulté le )
- Germain Sarrut, Le Plutarque de 1847: Biographie Des Hommes Du Jour..., imprimerie Pierre Baudoin, Paris, , p. 308.