Hieda no Are
Ce qui suit traite de Hieda no Are au masculin afin dâallĂ©ger le texte, mĂȘme si son identitĂ© sexuelle nâa pas encore Ă©tĂ© Ă©tablie.
Nom dans la langue maternelle |
çšç°éżç€Œ |
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Activité |
Hieda no Are (çšç°éżç€Œ) est principalement connu pour son rĂŽle dĂ©terminant dans la compilation de lâouvrage japonais le Kojiki en 712. MĂȘme si son lieu et sa date de naissance sont inconnus, Are fut actif durant la fin du VIIe siĂšcle et le dĂ©but du VIIIe siĂšcle.
Antécédents
On sait trĂšs peu sur la vie de Are, un passage dans le SeikyĆ«ki (è„żćźźèš) suggĂšre quâil Ă©tait un membre de la famille Sarumenokimi dont les origines remontent jusquâĂ la dĂ©esse Ame no Uzume no Mikoto.
Les spĂ©cialistes Kunio Yanagita et SaigĆ Nobutsuna avancĂšrent mĂȘme lâhypothĂšse que Are Ă©tait une femme. Are reçu le titre de toneri (èäșș), qui est habituellement rĂ©servĂ© aux hommes, cependant, la famille Sarumenokimi Ă©tait reconnue Ă la cour pour ses prĂȘtresses. De surcroĂźt, certains passages que lâon retrouve dans le Kojiki laissent croire quâils ont Ă©tĂ© Ă©crits par une femme.
Kojiki
Durant le VIIe siĂšcle, l'empereur Temmu dĂ©cida de corriger les divergences que refermait lâhistoire nationale du Japon contenue dans le Teiki et le KyĆ«ji circulant au sein de la noblesse. Il fit le tri parmi ces textes et ordonna Ă Hieda no Are, qui avait alors 28 ans, de les mĂ©moriser. Are Ă©tait reconnu pour son intelligence, il pouvait rĂ©citer un texte quâil nâavait entendu ou lu quâune fois. Lâempereur Temmu mourut avant que le Kojiki soit terminĂ©. Plus tard, l'impĂ©ratrice Gemmei ordonna Ă Ć no Yasumaro (ć€ȘćźäžäŸ¶) de compiler le Kojiki en se basant sur ce quâavait mĂ©morisĂ© prĂ©cĂ©demment Are. Il fut complĂ©tĂ© en 712.
Bibliographie
- (en) Cet article est partiellement ou en totalitĂ© issu de lâarticle de WikipĂ©dia en anglais intitulĂ© « Hieda no Are » (voir la liste des auteurs).
- Kojiki : Chronique des choses anciennes (trad. Masumi et Maryse Shibata, préf. Masumi et Maryse Shibata), France, Maisonneuve et Larose, , 259 p.
- Kojiki, traduit et repris par Pierre Vinclair avec des calligraphies de Yukako Matsui, le corridor bleu, 2011.