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Hester Bateman

Hester Bateman, baptisée en 1708 et morte le [1], est une orfèvre anglaise. Elle dirige avec succès son entreprise familiale pendant trente ans après la mort de son mari. Ses fils, sa belle-fille, son petit-fils et son arrière-petit-fils lui succède à leur tour et l'entreprise d'orfèvrerie de la famille Bateman perdure jusqu'au milieu du XIXe siècle.

Hester Bateman
Biographie
Naissance
Décès
Activités
Enfant
Peter Bateman (d)
Parentèle
Ann Bateman (en) (belle-fille)
Autres informations
Date de baptĂŞme

Biographie

Exemples du travail de la famille Bateman au Birmingham Museum of Art.

Hester Neden ou Needham, baptisée le à Londres, est la fille de John Neden ou Needham[2]. Le , elle épouse un fabricant de chaîne en or et tréfileur appelé John Bateman[1]. Au cours de leur mariage, elle donne naissance à six enfants : John Joseph (Joss), Letitia, Ann, Peter, William et Jonathan. John Bateman meurt de la tuberculose en 1760, laissant ses outils à sa femme dans son testament[1]. Elle reprend l'entreprise familiale et enregistra sa première marque de parrainage au Goldsmith's Hall en 1761, simplement "HB" par écrit[3]. À partir de la fin des années 1770, Bateman n’est guère connue, probablement parce qu’elle fournit des pièces à d’autres orfèvres qui ont par la suite été surimprimés avec leurs marques[2].

Après 1774 environ, Hester Bateman travaille à la création de l'entreprise au 107 Bunhill Row, Londres avec ses fils Jonathan (1747-1791) et Peter (1740-1825)[2]. Ils utilisent les dernières technologies pour produire leurs argenterie le moins cher possible et concurrencer d'autres entreprises utilisant Sheffield Plate[1]. Ils utilisent une fine feuille d'argent et des machines pour le frapper et le percer[2]. La famille se spécialise dans l’argenterie ménagère de style néo-classique et étend sa gamme à de nombreux produits tels que des boîtes à thé, des pichets, des plateaux, des salières, des étiquettes de vin, des plateaux et des encriers[4]. Leur travail se caractérise par une gravure brillante, des perles sur les bords et des perçages[2] - [5].

Hester Bateman prend retraite en 1790 et ses fils lui succède[1]. Elle meurt le à son domicile situé au 107 Bunhill Row et est inhumée à St Luke's, Old Street, Londres[1] - [6].

HĂ©ritage

L'entreprise créée et dirigée pendant trente ans par Hester Bateman est reprise par ses fils Peter et Jonathan. Ils enregistrent un poinçon avec leurs initiales ("PB" sur "IB") en , mais Jonathan meurt en [3]. La veuve de Jonathan, Ann-Olympe (Dowling) (1748-1813), entre avec son beau-frère Peter ("PB" sur "AB") dans l'entreprise et y travaille jusqu'en 1805[2].

Peter Bateman prend sa retraite en 1815 et transmet l'entreprise à son neveu William (1774-1850), fils de Jonathan et d'Ann Bateman. Son fils, aussi appelé William Bateman, prend la relève en 1839 jusqu'en 1843, date à laquelle l'entreprise familiale Bateman ferme ses portes[2]. L’argenterie Bateman continue d’être populaire et Hester Bateman est considérée comme l’une des meilleurs orfèvres anglaises[3] - [7].

Notes et références

  1. (en) Ann Eatwell, « Hester Bateman », sur Oxford Dictionary of National Biography, Oxford University Press, (DOI 10.1093/ref:odnb/53864, consulté le ).
  2. (en) Gordon Campbell, The Grove Encyclopedia of Decorative Arts, vol. 1, Oxford, Oxford University Press, , 645 p. (ISBN 0-19-518948-5, lire en ligne)
  3. (en) John Bly, Discovering Hallmarks on English Silver, Osprey Publishing, , 72 p. (ISBN 0-7478-0450-8, lire en ligne), p. 23
  4. (en) A Historical Dictionary of British Women, London/New-York (N.Y.), Routledge, , 500 p. (ISBN 1-85743-228-2, lire en ligne), p. 36
  5. (en) Daniel Bexfield, « Hester Bateman and Family », Daniel Bexfield Antiques, (consulté le )
  6. (en) « Hester Bateman: Illiterate Widow to Lady Tradesman »,
  7. (en) Frank Farmer Loomis, Antiques 101 : A Crash Course in Everything Antique, Krause Publications, , 304 p. (ISBN 0-89689-158-5, lire en ligne), p. 245

Annexes

Bibliographie

  • (en) David Shure, Hester Bateman, Queen of English Silversmiths, Garden City, New York, Doubleday, (1re Ă©d. 1959) (OCLC 1447356)

Liens externes

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