Accueil🇫🇷Chercher

Henry Redhead Yorke

Henry Galgacus Redhead Yorke, né le et mort à Londres le [1], est un homme politique britannique. Fils de métis antillais, il est l'un des premiers députés d'ascendance non-blanche à siéger au Parlement du Royaume-Uni.

Henry Yorke
Fonctions
Député à la Chambre des communes
–
Circonscription York
Prédécesseur John Dundas
Successeur William Milner
Biographie
Date de naissance
Date de décès
Lieu de décès Londres
Nationalité britannique
Parti politique Parti whig
Diplômé de Christ's College
(université de Cambridge)

Biographie

Il est l'un des quatre enfants de Henry Redhead Yorke (en), Ă©crivain radical, lui-mĂŞme fils d'un propriĂ©taire britannique de plantation Ă  Antigua et d'une esclave noire barbadienne affranchie. Henry Redhead Yorke donne pour deuxième prĂ©nom Ă  son fils Henry son propre nom de plume « Galgacus Â», empruntĂ© Ă  Calgacos, chef d'une rĂ©bellion britannique celte contre les occupants romains au Ier siècle. ÉlevĂ© dans le comtĂ© du Surrey en Angleterre, le jeune Henry Galgacus est Ă©duquĂ© Ă  l'Ă©cole Charterhouse puis au collège d'Eton, deux des plus prestigieuses public schools du Royaume-Uni ; son père s'assure ainsi qu'il ait une Ă©ducation de gentleman. Il Ă©tudie ensuite comme pensionnaire au collège Christ's College de l'universitĂ© de Cambridge[1] - [2] - [3].

En 1837 il Ă©pouse Elizabeth Cecilia Crosbie, unique enfant du 4e baron Branden de la pairie d'Irlande. Aux Ă©lections lĂ©gislatives de 1841 il est Ă©lu dĂ©putĂ© de la circonscription de la citĂ© de York Ă  la Chambre des communes, sous les couleurs du Parti whig. Il se dĂ©finit lui-mĂŞme comme un radical. Il est soit le premier dĂ©putĂ© au moins partiellement non-blanc au Parlement britannique, conjointement avec l'anglo-indien David Dyce Sombre, soit le deuxième après John Stewart en 1832, antillais comme lui et très certainement mĂ©tis. Le premier discours de Henry Yorke Ă  la Chambre, en septembre 1841, est un appel Ă  fournir des aides publiques aux pauvres des classes ouvrières, dont il souligne la misère grandissante, et Ă  abroger la Nouvelle loi sur les pauvres de 1834 qui cantonne les indigents dans des « maisons de travail Â» aux conditions souvent inhumaines. Quelques jours plus tard, il propose un amendement Ă  cette loi de 1834, pour que les Ă©poux envoyĂ©s en maison de travail ne soient pas sĂ©parĂ©s[1] - [2] - [3] - [4] - [5].

Il est réélu sans opposition aux élections législatives de 1847. L'année suivante, toutefois, il se suicide publiquement en avalant du cyanure à Regent's Park, à Londres, à l'âge de 45 ans. L'autopsie révèle qu'il souffrait alors d'une inflammation du cerveau, et le médecin légiste conclut à un acte résultant d'une perte de la raison[2] - [3].

Voir aussi

  • John Stewart, mĂ©tis antillais Ă©lu dĂ©putĂ© Ă  la Chambre des communes en 1832 ;
  • Peter McLagan, mĂ©tis antillais Ă©lu Ă  la Chambre des communes en 1865.

Références

  1. (en) "Henry Galgacus Redhead YORKE", Cambridge Alumni Database
  2. (en) "Ethnic minorities in Parliament: a new addition to the Victorian Commons", The History of Parliament, 18 avril 2019
  3. (en) "Obituary: H. G. R. Yorke, Esq. M.P.", The Gentleman's Magazine, juillet 1848, p.96
  4. (en) "Mr Henry Yorke", Hansard
  5. (en) "Henry Galgacus Redhead Yorke", The Peerage

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.