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Henriette Vincent

Henriette Vincent, née Henriette Antoinette Rideau du Sal, est une artiste peintre botaniste française, née à Brest le et morte à Landévennec le [1].

Henriette Antoinette Vincent
Portrait d'Henriette-Antoinette Vincent, 1811
Naissance
Décès
(Ă  48 ans)
Landévennec
Nationalité
Activités
Lieu de travail
Conjoint
Ambroise-MĂ©ry Vincent (d)
Enfant
Aristide Vincent (d)
Site web

Biographie

Henriette Antoinette Rideau du Sal Ă©tudie la peinture Ă  Paris avec GĂ©rard van Spaendonck et Pierre-Joseph RedoutĂ©, tous deux fleuristes et artistes de la cour de France. RedoutĂ© en particulier a passĂ© beaucoup de temps Ă  peindre les roses et autres fleurs du jardin de Malmaison sous le règne de NapolĂ©on Ier. Sous leur tutelle, elle devint une artiste exceptionnelle qui rivalisera avec RedoutĂ© dans sa maĂ®trise de la couleur. Elle travaille sous le nom d'Henriette Vincent, se faisant parfois appeler « Madame Vincent Â». Sa relation avec RedoutĂ© lui permet d'obtenir des commandes et d'ĂŞtre en mesure d'exposer son travail au Salon de Paris en 1814, 1819, 1822 et 1824, ce qui Ă©tait rare pour les femmes artistes de l'Ă©poque.

Ĺ’uvre

Ribes rubrum (1820), gravure d'après une peinture d' Henriette Vincent.

L’œuvre principale d'Henriette Vincent, Études de fleurs et de fruits peints d'après nature, publiĂ©e pour la première fois Ă  Paris en 1820 avec 48 gravures en couleur finies Ă  la main par Lambert l'aĂ®nĂ©[2], a Ă©tĂ© rĂ©Ă©ditĂ©e la mĂŞme annĂ©e Ă  Londres avec des aquatintes coloriĂ©es Ă  la main par T. L. Busby qui inverse les images du volume original et dĂ©diĂ©e aux « jeunes femmes Â». Les sujets des aquarelles comprenaient des fleurs communes comme des tulipes, des roses, des narcisses, des jacinthes, des Ĺ“illets et des anĂ©mones ; les fruits reprĂ©sentĂ©s comprenaient des raisins, des cerises, des prunes et des fraises. Les images finement dĂ©taillĂ©es et naturalistes montrent gĂ©nĂ©ralement des grappes de fleurs et de fruits avec leurs feuillages sur un fond uni et peuvent contenir des dĂ©tails tels que des gouttelettes d'eau, une coccinelle assise sur une feuille ou des papillons flottants Ă  proximitĂ©[3].

Bien que l’exactitude scientifique ne soit pas toujours respecté, la peinture de Vincent continue d'être appréciée pour sa délicatesse. Il n'existe que cinq exemplaires du livre ; les institutions qui en détiennent des exemplaires sont notamment le British Museum[4] et le jardin botanique de Chicago[5] - [6] - [7].

En 1831, Madame Vincent se retire à l’abbaye Saint-Guénolé de Landévennec et y meurt quelques années plus tard, en 1834.

En 1835, un second volume posthume de son Ĺ“uvre est publiĂ© : Collection de 24 Bouquets de Fleurs. Les bouquets prĂ©sentent deux Ă  cinq sortes de fleurs diffĂ©rentes, certaines en bouquet d'autres dans des vases ou des bols. Les plaques Ă©taient des gravures pointillĂ©es, produites par Lambert, en quadrichromie avec une finition manuelle. Cette technique, que Madame Vincent a probablement appris de son professeur RedoutĂ©, convient bien Ă  la reprĂ©sentation de la texture des fleurs, mais pose des dĂ©fis supplĂ©mentaires lors du processus de gravure. l'ouvrage, un volume de 11 Ă— 8,25 pouces, a Ă©tĂ© saluĂ© comme Ă©tant « d'une beautĂ© consommĂ©e qui rehausse la rĂ©putation globale des peintres floraux français » de l'Ă©poque[8].

Le travail d'Henriette Vincent a été inclus dans l'exposition de 2013, The Feminine Perspective: Women Artists and Illustrators, organisée par la Lenhardt Library du jardin botanique de Chicago.

Notes et références

Liens externes

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