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Henri Rendu (médecin)

Henri Jules Louis Marie Rendu est un médecin français né le dans l'ancien 10e arrondissement de Paris et mort le à Paris 7e[1]. Il a laissé son nom à la maladie de Rendu-Osler.

Henri Rendu
Portrait par héliogravure d'Henri Rendu, Dujardin, Paris.
Biographie
Naissance
Décès
SĂ©pulture
Nationalité
Activité
Père
Mère
Stéphanie Rouillard (d)
Conjoint
Jeanne Marie Labric (d)
Enfant
Henri Rendu (d)

Biographie

Famille

Henri Rendu est le fils de l'agronome Victor Rendu, et de Stéphanie Rouillard fille de l'artiste-peintre Jean-Sébastien Rouillard.

En 1877, il épouse Jeanne-Marie Labric dont il a cinq enfants[1], dont Henri (1877-1959), médecin de l'hôpital Saint-Joseph, et Albert (1880-1976), médecin spécialiste en oto-rhino laryngologie[2].

Études et formation

Fils de l'agronome Victor Rendu, Henri Rendu passe son baccalauréat à l'âge de seize ans et fait des études d'histoire naturelle, à la faculté de Montpellier. Il passe deux années à l'École agronomique de Rennes où il travaille sur les couches tertiaires autour de Rennes (thèse de doctorat ès sciences)[1].

En , Rendu s'inscrit à l'École de médecine à Paris sur le conseil de son père. Il est externe, reçu premier au concours, en 1867, et interne en 1869[1]. En 1870, après la déclaration de la guerre, il sert comme chirurgien à l'armée. Revenu à Paris, il exerce à l'Hôpital Saint-Louis en dermatologie[2].

En 1873, il passe une année à l'Hôpital Necker dans le département du professeur Pierre Carl Édouard Potain (1825-1901). La même année, Rendu produit sa thèse de doctorat intitulée Recherches cliniques et anatomiques sur les paralysies liées à la méningite tuberculeuse, Paris, Delahaye[1], pour laquelle il reçoit la Médaille d'Argent[2].

Carrière

En 1877, il est médecin des hôpitaux, nommé à Lourcine, puis à Tenon (1879) et à Necker (1884) ; et professeur agrégé de médecine en 1878[1].

En 1890, il est secrétaire général de la Société médicale des hôpitaux de Paris[1].

Rendu était un homme sans prétention, tolérant, avec des convictions religieuses et un sens strict du devoir. Il était respecté pour sa force de caractère et l'étendue de son savoir[2]. Il a conservé son goût initial pour la géologie et la botanique en parcourant la campagne durant son temps libre pour continuer la collection botanique de son grand-père, et en faire une des plus estimées de France. Il était aussi un grand amateur de peinture et des beaux-arts[3].

Travaux

Ses deux thèses d'agrégation sont Des anesthésies spontanées (1876) et Études comparative des néphrites chroniques (1878).

Henri Rendu a publié plus de 100 articles médicaux, dans le Bulletin de la Société anatomique de Paris, les Archives générales de médecine, les Bulletins de la Société anatomique, et les Mémoires de l'Académie de médecine. Il a contribué au Dictionnaire encyclopédique des Sciences médicales.

Il est l'auteur de Leçons de clinique médicale, Paris, Doin, 1890, en deux volumes.

En 1888, il décrit une forme de tremblement hystérique, appelé tremblement de Rendu[1]. Il est surtout connu pour avoir laissé son nom à la maladie de Rendu-Osler, ou angiomatose hémorragique, maladie qu'il décrit en 1896[4] et Osler en 1901[5].

Distinctions

  • Chevalier de la LĂ©gion d'honneur en 1894.
  • Membre de l'AcadĂ©mie de mĂ©decine, section de pathologie mĂ©dicale, en 1897.

Notes et références

  1. Françoise Huguet, les professeurs de la faculté de médecine de Paris : Dictionnaire biographique 1794-1939, INRP - CNRS, (ISBN 2-222-04527-4), p. 619-620.
  2. « Henri Jules Louis Marie Rendu (1844-1902) », sur www.bio-top.net (consulté le )
  3. « Henri Jules Louis Marie Rendu », sur www.whonamedit.com (consulté le )
  4. Henri Rendu, « Epistaxis répétées chez un sujet porteur de petits angiomes cutanés et muqueux », Bulletin de la Société médicale des hôpitaux de Paris, vol. 13, no 731,‎ 1896.
  5. Garnier Delamare, Dictionnaire illustré des termes de médecine, Maloine, (ISBN 978-2-224-03434-4), p. 53.

Liens externes

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