Henri Marescaux
Henri Marescaux, né le à Albertville (Savoie) et mort le [1] à Versailles (Yvelines[2]), est un général d'armée et diacre français.
Directeur général École polytechnique | |
---|---|
- | |
Jean Novacq (d) |
Naissance | |
---|---|
Décès |
(Ă 77 ans) Versailles |
Nom de naissance |
Henri Marie Marescaux |
Nationalité | |
Formation |
École polytechnique (à partir de ) |
Activité |
Biographie
Dans les Armées
Il est élève à l'École polytechnique de 1963 à 1965, puis devient officier dans l'Armée de terre avec les grades successifs de : sous-lieutenant (1965), lieutenant (1966), capitaine (1970), chef de bataillon (1977), lieutenant-colonel (1981), colonel (1985), général de brigade (1992), de division (1995), de corps d'armée (1998) et enfin d'armée (2001).
Au cours de cette carrière, il poursuit ses études à l'École des ponts ParisTech dont il sort en 1970 diplômé ingénieur civil[3], puis à l'École d'état-major et à l'École de guerre.
Lieutenant, il est affecté à l'École du génie comme éducateur. Il est ensuite affecté au 6e régiment du génie à Trèves, puis il dirige comme chef de corps le 19e régiment du génie à Besançon. De 1993 à 1997 il est directeur général de l'École polytechnique[4]. Après avoir créé le service d’architecture des systèmes de forces à la Direction générale de l'Armement[4], il devient major général de l'armée de terre en 1999[5]. Il termine sa carrière en 2002 avec le titre d'inspecteur général des armées[6].
Au service de l'Église catholique
En 2004, il est ordonné diacre au sein du diocèse de Versailles[6] par Mgr Éric Aumonier et se consacre au service des personnes prostituées[7]. Après une expérience au mouvement du Nid[4], il crée l'association Tamaris[8] pour leur venir en aide[9]. Cette dernière en accompagne plusieurs centaines pour sortir de la prostitution, notamment en proposant des cours de français aux étrangères et en les assistant dans les démarches administratives[4] - [8]. Henri Marescaux assure la domiciliation de certaines à son adresse personnelle[1] et organise un voyage à la Pentecôte à Trébeurden (Côtes-d'Armor) où il a sa résidence secondaire[10]. En 2019, il publie un livre sur cette expérience, Les prostituées nous précèdent[11].
Références
- « Henri Marescaux, le diacre et général ami des prostituées, est mort », sur famillechretienne.fr, (consulté le ).
- État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
- « Répertoire des ingénieurs »
- Propos recueillis par Robert Ranquet, « Henri Marescaux (63) En service commandé auprès des prostituées », La Jaune et la Rouge, no 744,‎ (lire en ligne).
- L.-E. J., « Général Marescaux », sur lesechos.fr, (consulté le ).
- Caroline Boüan, « Général Marescaux - La stratégie du serviteur », Famille Chrétienne, no 1395,‎ (lire en ligne).
- « Un diacre permanent en mission auprès des personnes prostituées », sur fr.zenit.org, (consulté le ).
- Marie de Varax, « Association Tamaris : des prostituées « lumière du monde » », Famille chrétienne, no 2145,‎ , p. 30-32 (lire en ligne).
- Propos recueillis par Raphaëlle Simon, « Henri Marescaux : Le général et les prostitués », sur lavie.fr, (consulté le ).
- Rédaction Lannion, « Trébeurden. Nécrologie : Henri Marescaux, général devenu diacre », sur actu.fr, Le Trégor, (consulté le ).
- Benoît Pénicaut, « Vidéo – Henri Marescaux, le général qui s’occupait des prostituées », sur famillechretienne.fr, (consulté le ).