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Henri Labitte

Porphyre-Henri Labitte, né à Abbeville le , mort au château de Blangermont le , est un homme politique français.

Henri Labitte
Fonctions
SĂ©nateur de la Somme
-
Député de la Somme
-
Maire
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activité
Fratrie

Biographie

Fils d'Alexandre-Porphyre Labitte, ancien magistrat, et de Mélanie-Charlotte Cochet, il s'adonna aux études scientifiques et principalement aux sciences naturelles. Il fut successivement préparateur au Muséum, au Collège de France, à l’École de Médecine, se trouva en relations avec plusieurs savants distingués, et fut un des organisateurs du musée Orfila. En même temps, il collaborait au Journal de l'Instruction publique et à la Revue de Paris, dont son frère Charles Labitte, le critique, était un des principaux rédacteurs.

Républicain modéré, Labitte, qui était devenu, en 1848, capitaine d'état-major de la garde nationale, combattit, les armes à la main, l'insurrection de juin et fut blessé. Après le coup d’État de 1851, il retourna à Abbeville, fut nommé administrateur du Musée, devint président de la loge maçonnique, maire de Blangermont, et s'occupa de travaux littéraires et scientifiques. Pendant la guerre de 1870, il organisa des hôpitaux temporaires pour les blessés et les malades.

Élu membre du conseil gĂ©nĂ©ral de la Somme le , il fut sans succès candidat aux Ă©lections sĂ©natoriales de , puis il se prĂ©senta, le suivant, Ă  la dĂ©putation, dans la 1re circonscription d'Abbeville, et fut Ă©lu membre de la Chambre des dĂ©putĂ©s par 8 804 voix (15 383 votants, 19 555 inscrits), contre 6 440 Ă  M. Courbet-Poulard, ancien reprĂ©sentant, monarchiste. M. Labitte prit place dans les rangs de la majoritĂ© rĂ©publicaine, vota avec le centre gauche, et fut des « 363 » pendant la Crise du 16 mai 1877. Ă€ ce titre, il obtint sa rĂ©Ă©lection, le , avec 9 554 voix (16 573 votants, 19 641 inscrits), contre 6 923 au candidat officiel, M. Cornuau. Il reprit sa place parmi les modĂ©rĂ©s de la gauche, se prononça contre le ministère RochebouĂ«t, pour le cabinet Dufaure, pour l'article 7 de la loi sur l'enseignement supĂ©rieur, pour le retour des Chambres Ă  Paris, contre l'amnistie plĂ©nière, pour l'invalidation de l'Ă©lection Blanqui, pour les lois nouvelles sur la presse et le droit de rĂ©union, etc. RĂ©Ă©lu dĂ©putĂ©, le , par 10 157 voix (11 910 votants, 19 246 inscrits), Labitte soutint la politique opportuniste, et passa presque aussitĂ´t de la Chambre au SĂ©nat. En effet, le , il fut Ă©lu sĂ©nateur de la Somme par 557 voix sur 923 votants : Albert-Alexandre Carette le remplaça comme dĂ©putĂ© le suivant. Membre de la gauche sĂ©natoriale, M. Labitte prĂŞta au gouvernement le concours de ses votes, et opina notamment pour la rĂ©forme du personnel judiciaire, pour le l'Ă©tablissement du divorce, pour les crĂ©dits du Tonkin, etc. Il succomba, en 1885, aux suites d'une congestion pulmonaire.

Sources

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