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Henri Hours

Henri Hours, né le à Toulon et mort le à Gerzat[1] - [2], est un archiviste et historien français.

Henri Hours
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Biographie
Naissance
Décès
(Ă  91 ans)
Gerzat
Nom de naissance
Henri Joseph Alexandre Hours
Nationalité
Formation
Activités
Père
Enfants
Henri Hours (d)
Bernard Hours

Conservateur aux Archives départementales du Rhône de 1951 à 1959, il est directeur des Archives municipales de Lyon de 1959 à 1988.

Biographie

Henri Hours est le fils de Joseph Hours, professeur d'histoire en khâgne au lycée du Parc. Il entre en 1947 à l’École nationale des chartes et obtient le diplôme d’archiviste paléographe en 1951 grâce à une thèse intitulée Le retour de Lyon sous l’autorité royale à la fin des guerres de Religion (1593-1597)[3].

À la sortie de l’École des chartes, Henri Hours prend un poste aux archives départementales du Rhône où il se consacre notamment au classement de fonds d'archives privées, par exemple les archives de Charles Ernest Beulé, ministre de l'Intérieur en 1873, et des archives des institutions religieuses d'Ancien Régime (série G). En 1959, il prend la direction des archives de la Ville de Lyon, poste qu'il conserve jusqu'à son départ à la retraite en 1988. Il y initie la constitution d'un fichier des événements ayant marqué l'histoire de la ville, aujourd'hui numérisé et consultable en ligne. Il développe également la constitution des fonds photographiques et fait mener des campagnes pour conserver la trace des mutations urbaines des Trente Glorieuses.

En parallèle, Henri Hours a été membre de plusieurs sociétés savantes lyonnaises : la Société historique, archéologique et littéraire de Lyon, l’Académie des sciences, belles-lettres et arts, dont il a été secrétaire général de 1953 à 1977, puis président de 1997 à 1978, et le Cercle lyonnais de numismatique. Il a été également président de la Société d’étude de Lyon Rive-Gauche.

Il a dirigé la publication des 42 monographies sur le patrimoine rhodanien du Comité du pré-inventaire des monuments et richesse artistiques du Rhône : la plupart de ces ouvrages portent sur le patrimoine d'une commune, auxquels s'ajoutent des volumes sur les aqueducs romains du Mont-d'Or (1987) et de l'Yzeron (1991), les mairies du Rhône (1991), les fours à chaux (2003), les chapelles (2007).

Après sa retraite en 1988, il devient archiviste bénévole de l'archidiocèse de Lyon et le reste jusqu’en 2010.

Il est le père de Bernard Hours, professeur à l'Université Jean-Moulin-Lyon-III, Henri Hours, Françoise Hours et Marie Hours.

Il a été fait chevalier des Arts et des Lettres et il a reçu les insignes de chevalier de Saint-Grégoire-le-Grand en 2013[4].

Publications

  • Le retour de Lyon sous l'autoritĂ© royale Ă  la fin des Guerres de religion, thèse pour le diplĂ´me d'archiviste palĂ©ographe, 2 vol. dactylographiĂ©s, 1951.
  • GADILLE, Jacques (dir.), Le diocèse de Lyon, Paris : Beauchesne, 1983, 350 p.
  • Le rĂŞve impossible : la bourgeoisie traditionnelle se confie Ă  ses enfants (Le Journal de la jeunesse, 1890-1914), Lyon : Ed. lyonnaises d'art et d'histoire, 1993, 162 p.
  • Histoire du pont de SaĂ´ne : neuf siècles de vie lyonnaise autour du pont du Change, Lyon : J. AndrĂ©, 1996, 60 p.
  • La lutte contre les Ă©pizooties et l'École vĂ©tĂ©rinaire de Lyon au XVIIIe siècle, Paris : PUF, 1957, 95 p.

Bibliographie

  • Louis Faivre d'Arcier, "Henri Hours (1926-2017)", Bibliothèque de l'École des Chartes, t. 172, 2014-2017.
  • MĂ©langes d’histoire lyonnaise offerts par ses amis Ă  Monsieur Henri Hours, 1990

Liens externes

Notes et références

  1. État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
  2. « Décès de Henri Hours (prom. 1951) », sur École nationale des chartes, (consulté le ).
  3. « Décès de Henri Hours (prom. 1951) », sur École nationale des chartes, (consulté le )
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