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Henri Bogaert

Henri Bogaert, nĂ© le , est un macroĂ©conomiste et haut fonctionnaire belge. Toute sa carrière se dĂ©roule au Bureau fĂ©dĂ©ral du Plan, organisme public de prĂ©vision et d’analyse Ă©conomique. De 1992 Ă  2014, il a dirigĂ© cette institution en tant que Commissaire au plan. Parallèlement, il a enseignĂ© la politique Ă©conomique et les finances publiques Ă  l’UniversitĂ© de Namur dont il a Ă©tĂ© membre du Conseil d’administration. En 1990, intĂ©ressĂ© par le dĂ©veloppement en Afrique, il a Ă©tĂ© cofondateur d’une sociĂ©tĂ©, spĂ©cialisĂ©e dans ce domaine, appelĂ©e ADE[1] (Aide Ă  la dĂ©cision Ă©conomique). MĂ©lomane, il devient prĂ©sident de l’école supĂ©rieure des arts de Namur consacrĂ©e Ă  la musique : l’IMEP[2](Institut SupĂ©rieur de Musique et de PĂ©dagogie).

Henri Bogaert
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Activité

Biographie

Après ses Ă©tudes en Ă©conomie Ă  l’UniversitĂ© de Namur (alors appelĂ©e FacultĂ©s universitaires Notre-Dame de la paix), Henri Bogaert a rejoint le Bureau du Plan oĂą il a intĂ©grĂ© l’équipe chargĂ©e des analyses macroĂ©conomiques et des prĂ©visions. Il s’est occupĂ© plus particulièrement avec Tanguy de Biolley de l’élaboration et de l’utilisation des premiers modèles macroĂ©conomiques utilisĂ©s au Bureau du Plan. En particulier, ils conçoivent un nouveau modèle macro-Ă©conomĂ©trique de l’économie belge appelĂ© MARIBEL [3] - [4], modèle qui, dès 1980, permet de prĂ©voir la crise et ses consĂ©quences dans un scĂ©nario prĂ©sentĂ© au gouvernement et appelĂ© « scĂ©nario de l’impossible Â». A cette date, le Commissaire au Plan de l’époque, Robert Maldague, avait pris acte de l’impossibilitĂ© de mettre en place en Belgique une planification « Ă  la française Â» telle qu’elle Ă©tait prĂ©vue par la loi de 1970 crĂ©ant la planification et le Bureau du Plan[5]. Il fallait concevoir un nouveau rĂ´le plus pragmatique pour le Bureau du Plan. La crise Ă©conomique de 1981, sans doute la plus grave qu’ait connu la Belgique depuis la deuxième guerre mondiale, en a Ă©tĂ© l’occasion, le dĂ©clencheur et le banc d’essai. Elle est marquĂ©e par une grave rĂ©cession, un profond dĂ©sĂ©quilibre de la balance courante, un dĂ©ficit très Ă©levĂ© des comptes publics et, surtout, une augmentation spectaculaire du chĂ´mage. Sous l’autoritĂ© de Robert Maldague, elle a conduit Henri Bogaert et Tanguy de Biolley Ă  participer activement Ă  l’élaboration de dĂ©cisions de politique Ă©conomique importantes. Ainsi fut conçue l’opĂ©ration Maribel[6] qui visait Ă  restaurer la compĂ©titivitĂ© de la Belgique en rĂ©duisant le coĂ»t du travail et qui consistait Ă  rĂ©duire les cotisations patronales de sĂ©curitĂ© sociale en compensant celles-ci par une hausse de la TVA. L’ampleur de l’opĂ©ration Maribel[6] qui fut adoptĂ©e par le gouvernement Ă©tait, cependant, loin d’être suffisante pour redresser le dĂ©sĂ©quilibre externe de la Belgique en 1981. Un nouveau gouvernement de centre droit fut mis en place, dirigĂ© par le Premier Ministre Wilfried Martens. Sous la conduite de son Chef de cabinet adjoint : Fons Verplaeste, Tanguy de Biolley et Henri Bogaert furent chargĂ©s de calculer les effets Ă©conomiques d’une politique composĂ©e de trois volets : la dĂ©valuation du franc belge, le blocage des salaires et une rĂ©duction drastique du dĂ©ficit public. La dĂ©valuation du franc belge eut lieu en 1982, accompagnĂ©e du blocage des salaires. Contrairement Ă  la recommandation de l’équipe du Bureau du Plan[7], le gouvernement, croyant que ces mesures seraient suffisantes pour accroitre le PIB et ramener le plein emploi et, par lĂ , rĂ©duire spontanĂ©ment le dĂ©ficit public, nĂ©gligea le volet budgĂ©taire. Le rĂ©sultat fut une augmentation spectaculaire de la dette publique qui allait ĂŞtre un fardeau politique et financier pour de nombreuses annĂ©es Ă  venir. Henri Bogaert anticipa la dynamique perverse de la dette et acquis une certaine notoriĂ©tĂ© en formalisant « l’effet boule de neige Â» des intĂ©rĂŞts de la dette publique[8].  

En 1987, Ă  l’occasion d’un hommage Ă  Albert Kervyn de Letenhove, le premier commissaire de ce qui fut l’ancĂŞtre du Bureau du Plan : le Bureau de programmation Ă©conomique[9], Henri Bogaert, Tanguy de Biolley et Robert Maldague ont fait le bilan de leur implication dans la politique macroĂ©conomique des annĂ©es 80[7]. En partant de cette expĂ©rience, ils ont formalisĂ© le nouveau rĂ´le du Bureau du Plan, rĂ´le de prĂ©vision, de diagnostic et de mesure d’impact des dĂ©cisions gouvernementales et ont ainsi jetĂ© les bases de la loi[10] qui, plus tard, en 1994, lorsque Henri Bogaert fut nommĂ© Commissaire au Plan[11], a transformĂ© le Bureau du Plan en Bureau fĂ©dĂ©ral du Plan.  Auparavant, de 1990 Ă  1992, Henri Bogaert a Ă©tĂ© nommĂ© chef de cabinet adjoint du Premier Ministre Dehaene et a Ă©tĂ© chargĂ© de prĂ©parer le premier plan de convergence de la Belgique en vue de son adhĂ©sion Ă  l’euro. Il s’agissait de rĂ©duire enfin le dĂ©ficit public Ă  un niveau tel qu’il arrĂŞte la dynamique perverse de la dette pour finalement aboutir Ă  un effet boule de neige inversĂ© qui rĂ©duirait spontanĂ©ment le taux d’endettement.

En 1992, Henri Bogaert est nommĂ© Ă  la tĂŞte du Bureau fĂ©dĂ©ral du plan. En tant que Commissaire au Plan, il est amenĂ© Ă  participer activement Ă  l’élaboration des politiques Ă©conomiques, tant au niveau europĂ©en qu’au niveau belge. En , il fait partie du groupe de travail nommĂ© par le gouvernement belge et prĂ©sidĂ© par le gouverneur de la Banque nationale de Belgique le Vicomte Alphons Verplaetse en vue de prĂ©parer le Pacte social[12], devenu par la suite le « Plan global Â»[13], destinĂ© Ă  sortir de la crise Ă©conomique de 1993. Comme en 1981, il s’agissait crĂ©er de l’emploi, de restaurer l’équilibre extĂ©rieur et remettre le dĂ©ficit public sur les rails du plan de convergence. Pour convaincre de la nĂ©cessitĂ© d’accorder la prioritĂ© Ă  la rĂ©duction du dĂ©ficit, il n’y avait pas seulement les critères liĂ©s Ă  l’euro. Le Bureau du Plan avait mis en exergue le dĂ©fi posĂ© aux finances par le vieillissement de la population. En 1994, avec Bernard Delbecque, Henri Bogaert[14] a proposĂ© une stratĂ©gie budgĂ©taire de long terme visant Ă  faire face Ă  la croissance des dĂ©penses liĂ©es Ă  l’âge dont les principes ont Ă©tĂ© largement partagĂ©s par la suite en Belgique et au niveau europĂ©en.

En 1994 aussi, sous l’impulsion de Alphons Verplaetse et de Henri Bogaert, la loi qui rĂ©forme les missions et le statut du Bureau fĂ©dĂ©ral du Plan et qui crĂ©e l’Institut des comptes nationaux[15] (ICN) a Ă©tĂ© votĂ©e par le Parlement[10]. L’ICN est un organisme associant la Banque Nationale de Belgique (BNB), le Bureau fĂ©dĂ©ral du Plan (BFP) et l’Institut National de Statistique (INS) du Service public fĂ©dĂ©ral de l’économie. Il est chargĂ© de faire rĂ©aliser les comptes nationaux de la Belgique par les services de la BNB et, par le BFP, les prĂ©visions macroĂ©conomiques qui sous-tendent l’élaboration du budget de l’État, les statistiques de base Ă©tant collectĂ©es par l’INS. Ces rĂ©formes ont Ă©tĂ© pensĂ©es pour que l’implication conjointe des plus hauts responsables de trois institutions : la Banque Nationale de Belgique, le Bureau fĂ©dĂ©ral du Plan et l’Institut de statistiques, soient un gage d’indĂ©pendance et de crĂ©dibilitĂ© des informations statistiques et prĂ©visionnelles qui sont Ă  la base de la politique Ă©conomique et budgĂ©taire. Tirant les leçons de la crise de 2008, cette condition d’indĂ©pendance a fait Ă©cole et a Ă©tĂ© requise pour les organismes de prĂ©vision officielle et les organismes statistiques dans chaque pays de l’Union europĂ©enne. Au sein de l’Institut des Comptes Nationaux (ICN), le Bureau fĂ©dĂ©ral du Plan a Ă©tĂ© reconnu officiellement comme l’institution belge de prĂ©vision et d’analyse Ă©conomique indĂ©pendante[16] reconnue par l’Union europĂ©enne dans le cadre des dispositions des directives dites du Six-pack et du Two-pack.

Participation Ă  des instances de la politique Ă©conomique

Henri Bogaert a Ă©tĂ© membre du Conseil SupĂ©rieur des Finances[17] et du Conseil SupĂ©rieur de l’Emploi[18] et il a assurĂ© la vice-prĂ©sidence du comitĂ© belge d’étude sur le vieillissement de la population[19]. Au niveau international, il a Ă©tĂ© membre et a prĂ©sidĂ© le ComitĂ© de politique Ă©conomique[20] qui est un des deux comitĂ©s qui dĂ©pendent du Conseil des ministres de l’économie et des finances de l’Union europĂ©enne. Durant 10 ans (de 2000 Ă  2010), il a prĂ©sidĂ© le groupe de travail europĂ©en sur le vieillissement de la population et la soutenabilitĂ© des finances publiques mis en place par le Conseil ECOFIN : le Working Group on Ageing and Sustainability[21]. Il a Ă©galement Ă©tĂ© membre et vice-prĂ©sident du ComitĂ© de politique Ă©conomique mis en place au sein de l’Organisation de CoopĂ©ration de DĂ©veloppement Economique[22] (OCDE) et dont le prĂ©sident est traditionnellement le Chief economic adviser du PrĂ©sident des Etats-Unis.

Contribution Ă  la politique Ă©conomique

Henri Bogaert est connu en Belgique depuis la crise de 1981 pour la conceptualisation et la formalisation de « l’effet boule de neige Â»[8] - [23] des intĂ©rĂŞts de la dette publique. L’effet boule de neige est l’auto-alimentation de la dette publique par les charges d’intĂ©rĂŞt. Le taux d’endettement en pourcentage du PIB est stabilisĂ© pour un certain niveau de surplus primaire (recettes moins dĂ©penses hors charges d’intĂ©rĂŞt). Au-dessus de ce seuil, le taux d’endettement poursuit un sentier de croissance exponentiel et est jugĂ© non soutenable et peut conduire Ă  l’insolvabilitĂ© de l’Etat (Le Fonds MonĂ©taire International et la Commission europĂ©enne procèdent rĂ©gulièrement après la crise de 2009 Ă  des « Debt sustainability analysis Â»[24] qui sont des analyses très formalisĂ©es de la position d’endettement des Etats Membres). En dessous de ce seuil, le taux d’endettement diminue spontanĂ©ment de mĂŞme que les charges d’intĂ©rĂŞt en pourcentage du PIB (l’effet boule de neige inversĂ©), laissant de la place Ă©ventuellement pour d’autres dĂ©penses. Cet effet boule de neige a par la suite Ă©tĂ© Ă©largi et a donnĂ© naissance au concept de soutenabilitĂ© financière Ă  long terme d’un État. Celle-ci inclut la dette implicite dĂ©coulant du vieillissement de la population et, plus particulièrement, des engagements financiers futurs rĂ©sultant de la croissance des dĂ©penses sociales (pensions, soins de santĂ©, soins de longue durĂ©e), croissance qui, elle-mĂŞme, rĂ©sulte de l’évolution de la structure dĂ©mographique par âge de la population. Une stratĂ©gie budgĂ©taire visant Ă  garantir la soutenabilitĂ© des finances publiques a Ă©tĂ© le fruit d’un processus de recherche et de discussion, en Belgique d'abord, et au sein des instances europĂ©ennes durant les annĂ©es 90 et 2000. La recherche a commencĂ© par une note qui mettait en Ă©vidence que, pour les pays, comme la Belgique, oĂą le niveau des pensions publiques individuelles Ă©tait faible et oĂą le niveau du taux d’endettement Ă©tait Ă©levĂ©, la mise en place d’un effet boule de neige inversĂ© permettait de rĂ©aliser dans le futur une compensation entre augmentation des dĂ©penses liĂ©es au vieillissement et diminution des charges d’intĂ©rĂŞt de la dette[14] - [25]. En 2000, le Conseil ECOFIN a mis en place le Groupe de travail sur le vieillissement de la population et la soutenabilitĂ© en vue de produire pour chaque Etat Membre des projections Ă  long terme des dĂ©penses publiques impactĂ©es par le vieillissement de la population. Ce « Working Group on Ageing of Population and Sustainability[21] » ou "Ageing Working Group (AWG)" a Ă©tĂ© prĂ©sidĂ© par Henri Bogaert de 2000 Ă  2010. Tous les trois ou quatre ans un rapport a Ă©tĂ© publiĂ© donnant une vue prospective du « coĂ»t budgĂ©taire du vieillissement de la population Â»[26]. En 2002, au sommet europĂ©en de Stockholm, suivant les recommandations du Ageing Working Group, les chefs d’état on conclut que, la situation de chaque pays Ă©tant tellement diffĂ©rente, une stratĂ©gie de soutenabilitĂ© devait reposer sur une utilisation appropriĂ©e de trois lignes de conduite : la diminution automatique du taux d’endettement, l’augmentation du taux d’emploi, en particulier des travailleurs âgĂ©s, et la modĂ©ration de la croissance des pensions et des dĂ©penses de soins de santĂ©( « stratĂ©gie de Stockholm Â» dĂ©finie au Sommet europĂ©en de 2001[27]). Depuis la rĂ©vision du Pacte de stabilitĂ© et de croissance en 2005, la condition de soutenabilitĂ© incluant les dĂ©penses publiques liĂ©es au vieillissement de la population fait partie intĂ©grante des critères qui dĂ©terminent spĂ©cifiquement pour chaque Etat Membre l’objectif de solde budgĂ©taire qu’il s’agit d’atteindre Ă  moyen terme[28].

Henri Bogaert a terminé sa carrière au Bureau fédéral du Plan en .

Distinctions honorifiques

  • Grand-Croix de l’Ordre de LĂ©opold II
  • Grand Officier de l'Ordre de LĂ©opold

Notes et références

  1. « ADE (Aide à la Décision Economique) s.a. » (consulté le )
  2. « IMEP (Institut Supérieur de Musique et de Pédagogie) » (consulté le )
  3. Bureau du Plan, MARIBEL : Model for Analysis and Investigation of the Belgian Economy, Bruxelles, Bureau du Plan, , 326 p.
  4. (en) Bogaert, H., de Biolley, T., Verlinden, J., « A disequilibrium macroeconomic model of the Belgian economy: the Maribel II model of the Planning Bureau », Economic Modelling, vol. 4,‎ , p. 310-375
  5. Loi du 15 juillet 1970
  6. (nl) Hendrickx, K., Hertveldt, B., Masure, L., « “MARIBEL-hervorming” Doorlichting van verscheidene alternatieven ter herformulering van de MARIBELbijdrageverminderingen. », Working Paper, Bureau fédéral du Plan, nos 97/2,‎
  7. (en) Bogaert, H., de Biolley, T., Maldague, R., Between Theory and Policy : Is the Planner a Necessary Go-Between ?, in: Steinherr, A; and Weiserbs, D. (eds), Employment and Growth: Issues for the 1980s, Dordrecht, Kluwer Academic Publishers, coll. « International Studies in Economics and Econometrics » (no 16), , 310 p. (ISBN 90-247-3514-9), p. 213-238
  8. Bogaert, H., L'effet boule de neige de la dette publique, 6e Congrès des économistes belges de langue française, Les Finances Publiques Belges, Commission 2 : Approche macroéconomique des Finances Publiques, Charleroi, CIFOP, , p. 25-36
  9. Loi du 14 octobre 1959
  10. « Loi du 21 décembre 1994 Titre VIII »
  11. Le Soir du 20/10/1992, "Sauvegarder jalousement notre indépendance"
  12. Bénédticte Vaes et Béatrice Delvaux: "Six sherpas pour préparer un Pacte social", Le Soir du 18/09/1993,
  13. Beaupain et Blaise, « La concertation sociale 1993-1995. I. La mise en œuvre du plan global », Courrier hebdomadaire du CRISP n° 1496-1497,‎ , p. 62
  14. Bogaert, H. et Delbecque, B., L’incidence de la dette publique et du vieillissement démographique sur la conduite de la politique budgétaire : une étude théorique appliquée au cas de la Belgique, Bruxelles, Bureau fédéral du Plan, coll. « Planning Paper » (no 70),
  15. « Institut des Comptes Nationaux (ICN) »
  16. (en) Bogaert, H., Dobelaere, L. and Lebrun, I., « Fiscal Councils, independent forecasts and the budgetary process: lessons from the Belgian case », Working Paper 04-06, Bureau fédéral du Plan,‎
  17. « Conseil Supérieur des Finances »
  18. « Conseil Supérieur de l'Emploi »
  19. « Comité d'étude du vieillisement belge »
  20. (en) « Comité de Politique Economique »
  21. (en) « Working Group on Ageing Populations and Sustainability »
  22. « OCDE »
  23. Jean Sloover : "Henri Bogaert : l'homme de l'effet boule de neige", paru dans le journal Le Soir du 18/09/1992,
  24. (en) Katia Berti et Giuseppe Carone, Assessing Public Debt Sustainability in EU Member States : A Guide, European Economy, Brussels, European Commission, coll. « Occasional Papers » (no 200), (lire en ligne)
  25. (en) Bogaert, H., « Long term Fiscal Sustainability in Belgium », Fiscal Sustainability, Banca d'Italia, Research Department,‎ , p. 303-341
  26. (en) European Commission (DG ECFIN) and the Economic Policy Committee (AWG), The 2009 Ageing Report : Economic and budgetary projections for the EU-27 Member States (2008-2060), Brussels, European Commission, coll. « European Economy » (no 2),
  27. « La stratégie est définie dans les conclusions du Conseil européen du 23 et 24 mars 2001 »
  28. (en) « Medium-Term Budgetary Objectives (MTOs) »

Voir aussi

Liens externes

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