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Henri Bidauld

Henri Bidauld[1], né le à Sainte-Colombe-des-Bois (Nièvre)[2] et mort le à Rossillon (Ain)[3], est un peintre et illustrateur français.

Henri Bidauld
Naissance
Décès
(Ă  59 ans)
Rossillon (Ain)
Nom de naissance
Henri Bidault
Nationalité
Française
Activités
Autres activités
Maire de Rossillon (Ain)
Influencé par
Parentèle
Distinction
Salon de Paris de 1872, Salon de Lyon de 1890
Ĺ’uvres principales
Le Bois sacré à La Burbanche, La Gardeuse de chèvres

Biographie

Henri Bidauld est le petit-fils du peintre Jean-Pierre-Xavier Bidauld (1745-1813) et le petit-neveu du peintre néo-classique Jean-Joseph-Xavier Bidauld (1758-1846)[4]. La tante d'Henri Bidauld, Rosalie Bidault dite Zélie (1798-1876)[5] était également artiste peintre[6].

Après une enfance à Neuville-sur-Ain, il s'installe à Paris où il se perfectionne en peinture auprès de Louis Français et en sculpture, il poursuit sa formation par un séjour de deux ans à Rome, puis revient à Paris. Il s'installe définitivement à Rossillon dans l'Ain après son mariage en 1868 avec Marie Josèphe Desportes. Le peintre lyonnais Adolphe Appian fut son témoin de mariage à Rossillon, où il venait fréquemment visiter Jean Marie Desportes (père de Marie Josèphe, mort en 1865) lequel recevait aussi des peintres comme Louis Français, Charles-François Daubigny ou Auguste Ravier.

Sur la lancée de son beau-père, Henri Bidauld parvient à faire de Rossillon un village de peintres où de nombreux artistes viennent travailler dans les alentours. Une communauté littéraire s'y retrouve également avec des écrivains et des poètes, dont Joséphin Soulary. En 1870, il est élu au Conseil municipal de Rossillon puis en devint le maire en 1884. Il le restera jusqu'à sa mort en 1898.

Henri Bidauld débute au Salon de Lyon de 1864 et y exposera régulièrement jusqu’en 1897. En 1872, il expose au Salon de Paris et est récompensé pour son tableau Le Bois sacré à La Burbanche, acquis par l’État et donné deux ans plus tard au musée municipal de La Roche-sur-Yon[7]. Il exposera à Paris jusqu’en 1893.

Il peint des paysages, dans la Loire puis principalement dans le Bugey (Ain) autour de Rossillon, des scènes de genre témoignant de la vie paysanne de la région, au réalisme aigu influencé par Jean-François Millet et plus tard par son ami Jules Breton. On ne dénombre que très peu de portraits peints par Henri Bidauld, sinon quelques études et des dessins. En 1883, il illustre l’ouvrage de Charles Guillon, Les Chansons populaires de l’Ain[8], préfacé par Gabriel Vicaire, en compagnie d'autres artistes comme Charles Beauverie[9].

Son style traditionnel et paysagiste au départ évoluera timidement vers l'impressionnisme dans les années 1880[10].

Ses œuvres sont conservées à l'hôtel de Ville de Belley et à celui de Carpentras, à Bourg-en-Bresse au musée de Brou, au musée municipal de La Roche-sur-Yon, au musée départemental du Bugey-Valromey et aux musées de Dijon et Lyon.

Bibliographie et sources

  • Emmanuel BĂ©nĂ©zit, Dictionnaire des peintres sculpteurs dessinateurs et graveurs, Éditions GrĂĽnd, 1999, tome II, p. 293.
  • GĂ©rald Schurr et Pierre Cabanne, Dictionnaire des Petits Maitres de la peinture 1820-1920, Éditions de l'Amateur, 2008, p. 86.
  • Lydia Harambourg, Dictionnaire des Peintres Paysagistes Français au XIXème Siècle, Éditions Ides et Calendes, 1985, p. 58.
  • L'Ain ses peintres d'hier - dictionnaire des peintres de l'Ain, Amis de Brou - MusĂ©e de Bourg en Bresse, Éditions Amis de Brou, 1998, p. 14.
  • Elisabeth Hardouin Fugier et Étienne Graffe, RĂ©pertoire des peintres lyonnais du XIXème siècle en Bugey, Centre d'Art Contemporain Lacoux, 1980, p. 22.

Références

  1. Son patronyme de naissance « Bidault » fut modifié en 1860 en « Bidauld » pour une raison inconnue.
  2. source Dictionnaire des Peintres Bénézit - Edition 1999 tome 2 - Page 293
  3. Source Dictionnaire des Peintres BĂ©nĂ©zit - Éditions GrĂĽnd 1999 - tome II  page 293 et registres municipaux de Rossillon (Ain)
  4. Originaires de Carpentras, on peut voir certaines de leurs œuvres à Paris au musée du Louvre (des peintures de Jean-Joseph-Xavier Bidauld et des dessins de Jean-Pierre-Xavier Bidauld).
  5. Épouse de Jean-Baptiste Guimet, inventeur du « bleu Guimet » ou « outremer artificiel » et le fondateur de ce qui deviendra plus tard le groupe Pechiney.
  6. Certaines de ses œuvres sont conservées à Paris au musée Guimet, musée fondé par son fils Émile Guimet.
  7. « Le Bois sacré », notice no 07760000250, base Joconde, ministère français de la Culture.
  8. lire en ligne sur Gallica.
  9. catalogue.bnf.fr.
  10. http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/palsri_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_1=REF&VALUE_1=IM01000932

Liens externes

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