Heinrich Peyer (Bayler)
Heinrich Peyer ou Bayler, dit aussi Henri Alleman, mort avant le , est un prélat de la Papauté d'Avignon, de la fin du XIVe siècle et du début du siècle suivant.
Évêque d'Alet Diocèse d'Alet | |
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Administrateur apostolique Principauté épiscopale de Constance | |
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Évêque de Valence et de Die | |
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Chanoine |
Naissance |
Date inconnue |
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Activité |
Biographie
Origines
La date de naissance d'Heinrich (Henri) Peyer ou Bayler — on trouve aussi les formes Henri (Bayler)[1] ou encore Henri Alleman ou Alamand (Alamandi)[2] — n'est pas connue, mais il est mentionné à partir de 1378[3]. Il pourrait appartenir à la famille Peyer, originaire du canton de Schaffhouse, mais sans certitude[3].
Chevalier (1896), auteur d'un ouvrage sur le diocèse de Die, s'interrogeait sur sa provenance, cherchant à savoir s'il était d'origine dauphinoise ou savoyarde, et en note de voir un lien avec la famille noble dauphinoise des Alleman[2].
Carrière en Avignon
En 1378, il est membre du clergé de Constance[3] (le domaine temporel est situé en partie allemande et suisse). On le trouve rapidement à la cour d'Avignon où il effectue sa carrière[2].
Il est un familier de l'antipape Clément VII[3]. Il est ainsi son valet de chambre (cubicularius)[3].
Il s'adresse à l'antipape afin d'obtenir des canonicats à Schönenwerd (Suisse), Bamberg (Allemagne) et Breslau (Pologne)[3]. Il obtient, « grâce au soutien du roi de France et du duc d'Autriche Léopold IV de Habsbourg », des canonicats et l'attribution de prébendes dans le diocèses de Valence et de Die (Valentinois), de Carpentras (Comtat Venaissin), de Mayence et Spire (Allemange)[3].
Avant 1381, il est chanoine, puis doyen de Spire et chanoine de Bressanone[3]. En 1381, il obtient des droits sur un canonicat de Constance[3].
Curé de Harberg (Salzbourg), il obtient cependant une dispense d'ordination de deux ans en 1382[3]. La même année, il obtient une « provision pontificale pour des canonicats à Cambrai et Wurtzbourg »[3].
Il obtient l'archidiaconé de Cambrai[3].
À partir de 1388, il est administrateur apostolique de l'Église de Constance, bien qu'il réside en en Avignon[3]. Le , il succède à Amédée de Saluces sur le siège épiscopal de Valence-Die, sous le nom d'Henri II[2] - [4]. Il se fait représenter par un vicaire épiscopal, Jean de Verbons, bachelier ès lois, doyen de Valence et camérier du pape[2].
À cette même période, le pape le fait nonce apostolique[5].
Deux ans plus tard, , il est transféré sur celui d'Alet[3] (Languedoc), sous le nom d'Henri I[6].
Heinrich Peyer semble mourir avant le [3].
Références
- Henry Mullot, Henri Sivade, « Armorial des évêques d'Alet », Bulletin de la Commission archéologique de Narbonne, no 11,‎ , p. 536 (lire en ligne).
- J. Chevalier, 1896, p. 299-301 (lire en ligne).
- Erwin Eugster (trad. Roxane Jacobi Humbert-Droz), « Heinrich Peyer » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- Ulysse Chevalier, Notice chronologico-historique sur les Ă©vĂŞques de Valence, Valence, Jules CĂ©as et fils, , 16 p. (lire en ligne), p. 11.
- J. Chevalier, 1896, p. 302 (lire en ligne).
- Dom Claude Devic et dom Joseph Vaissète, « Note LXXVI : Église d'Alet. Abbés d'Alet. Évêques d'Alet », dans Histoire générale de Languedoc, t. IV, Toulouse, Privat, 1872 (réimp. 2003) (ISBN 978-2-84575-165-1 et 2-84575-165-6, lire en ligne), p. 424.
Voir aussi
Bibliographie
- Jules Chevalier, Essai historique sur l'église et la ville de Die. Tome second, Depuis l'année 1277 jusqu'en l'année 1508, t. 3, Valence, Impr. de J. Céas et fils, (lire en ligne).
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative Ă la religion :
- (en) Catholic Hierarchy
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :