Hector Achille Japuis

Hector Achille Japuis est né le 23 janvier 1815 à Coulommiers, en France. Ses parents, Jean-Marie Japuis et Marie-Louise Jardin, étaient originaires de Claye, une petite ville située dans le département de Seine-et-Marne. Hector Achille a grandi à Claye, où il a notamment connu son grand-père Jean-Baptiste Japuis, un coloriste issu d'une famille française émigrée en Suisse puis au Saint-Empire romain germanique.

Hector Achille a rejoint l'usine d'impression sur étoffes fondée par son grand-père, où il a occupé un rôle grandissant après la mort de ce dernier en 1830, suivie par celle de son père en 1849. Il a épousé Françoise Roger, originaire de Claye-Souilly, et ils ont eu deux garçons, Georges et Paul Hector, nés respectivement en 1846 et 1850.

Au cours de sa vie, il connaît de nombreux événements historiques en France et dans sa région. En 1867, lors de l'exposition universelle, il a remporte une médaille d'or pour ses réalisations dans l'industrie textile, qui lui a été remise en mains propres par l'empereur Louis-Napoléon Bonaparte.

La guerre franco-prussienne de 1870 a eu un impact important sur la vie à Claye-Souilly. La ville a été occupée par les troupes prussiennes pendant plusieurs mois et a subi des pillages et des réquisitions. De nombreux habitants ont été contraints de fuir leur domicile et ont souffert de la faim et de la maladie. Malgré les difficultés, Claye-Souilly a finalement survécu à la guerre et a continué à se développer économiquement et culturellement grâce à l'engagement et au leadership de ses citoyens, dont Hector Achille.

Il a également entretenu des relations amicales avec des personnalités célèbres de son temps, notamment l'écrivain Alphonse de Lamartine, qui appréciait la tranquillité de la propriété des Japuis à Claye-Souilly pour se reposer de la vie urbaine de Paris. Hector Achille a également rencontré Victor Hugo[2].

En 1876, Hector Achille a été élu maire de Claye-Souilly, où il a assumé ce poste jusqu'à sa mort, le 26 novembre 1880. Au cours de son mandat, il a contribué à l'amélioration de la ville et a œuvré pour le bien-être de ses habitants.

La manufacture de toiles peintes est revenue à son fils Paul Hector Japuis (1850-1931)[3].