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Hans Veit zu Toerring-Jettenbach

Hans Veit Maximilian Kaspar comte zu Toerring-Jettenbach, né le à Augsbourg en Bavière et mort le à Munich en Allemagne, est un homme politique bavarois.

Hans-Veit zu Toerring-Jettenbach
Hans Veit comte zu Toerring-Jettenbach en 1898.
Titre de noblesse
Comte
Biographie
Naissance
Décès
(à 67 ans)
Munich
Nationalité
Activité
Conjoint
Enfants
Karl Theodor zu Toerring-Jettenbach
Marie José Antonia Gräfin zu Törring-Jettenbach (d)
Hans Heribert Wilhelm Viet Adolf Graf zu Törring-Jettenbach (d)
Statut
Blason

Biographie

Famille

Hans Veit III zu Toerring-Jettenbach est le fils du comte Clemens Maria zu Toerring-Jettenbach (1826-1891) et de son épouse Franziska, née comtesse von Paumgarten (1834-1894). Il se marie le à Munich avec la duchesse Sophie en Bavière, sœur aînée de la future reine des Belges Élisabeth. Il est donc le beau-frère du roi Albert Ier.

Descendance

Hans Veit et Sophie ont trois enfants[1] :

  • Carl Theodor (Winhöring, - Munich ), épouse en 1934 la princesse Élisabeth de Grèce (1904-1955), dont deux enfants ;
  • Marie José Antonia Franziska Elisabeth Gabriele Gisela (Seefeld - Buch am Ammersee ), épouse en 1927 Anton Woerner (1893-1975), dont deux filles ;
  • Hans Heribert Wilhelm Veit Adolf (Winhöring, - Murnau ), épouse en premières noces en 1938, Victoria Lindpaintner (1918-1965) (divorcés en 1947), sans postérité, puis il épouse en secondes noces, en 1947, Maria-Immaculata baronne Waldbott von Bassenheim (1921-2020), fille de Friedrich-Heinrich baron Waldbott von Bassenheim et de l'archiduchesse Marie Alice d'Autriche-Teschen, dont cinq enfants.

Action politique et sociale

Hans Veit III zu Toerring-Jettenbach est le porte-parole de l'opposition à la Chambre des conseils impériaux de Bavière, considérée comme libérale, tandis que Hans Veit avait la réputation d'être un démocrate. Il promeut une politique sociale concrète, comme un programme contre la pénurie de logements à Munich, appelant à des conventions collectives dans l'agriculture et la sylviculture. En tant qu'employeur, il introduit une assurance chômage exemplaire pour ses employés, raison pour laquelle il a été surnommé le Comte Rouge.

Hans Veit réside au château de Seefeld. En 1897, Gabriel von Seidl planifie l'orangerie avec des arcades du château de Seefeld. Après 1916, il fait améliorer la vallée de l'Aubach. Entre Widdersberger Weiher et Pilsensee, il a créé seize étangs à poissons, dont six sont encore utilisés pour la pêche aujourd'hui.

Première Guerre

En , le roi des belges Albert Ier est pessimiste quant à l'issue du conflit. Il reçoit, à La Panne, la tante de la reine Élisabeth, Adelgonde, comtesse de Bardi, qui propose au souverain de prendre contact avec son beau-frère Hans-Veit. Ce dernier offre de rencontrer en Suisse un émissaire du roi. Émile Waxweiler, conseiller du roi des Belges, est choisi et aide le roi à rédiger une lettre qui doit être remise au comte Toerring. Dans cette missive, la volonté de neutralité belge et de maintien de l'intégrité du territoire sont habilement exprimés. Plusieurs rencontres ont lieu entre Waxweiler et Toerring en automne 1915 et au début de l'année 1916, mais les conditions allemandes étaient draconiennes aux yeux du roi Albert, qui entretemps avait pris d'autres initiatives, modifiant les données du problème[2].

Au printemps 1918, Toerring-Jettenbach contacte le gouvernement belge par l'intermédiaire de l'envoyé belge à Berne Fernand Peltzer. En août 1918, il fut informé par le secrétaire d'État Paul von Hintze que les négociations avec le gouvernement belge étaient sans substance[3].

Dernières années

Sous la République de Weimar, le port des titres nobles existants était autorisé dans le cadre du nom propre. En septembre 1921, après la démission de Gustav von Kahr, le Parti populaire bavarois lui offre la fonction de Premier ministre de Bavière, fonction qu'il refuse[4].

Le , Hans Veit zu Toerring-Jettenbach meurt à Munich, à l'âge de 57 ans. Il est inhumé dans la sépulture familiale de Winhöring[5].

Références

  1. Énache 1999, p. 222.
  2. Thielemans 1982, p. 604-616.
  3. http://www.reichstagsprotokolle.de/Blatt2_wv_bsb00000022_00626.html http://www.reichstagsprotokolle.de/Blatt2_wv_bsb00000022_00683.html
  4. Peter Acht, Walter Koch, Auxilia historica: Festschrift für Peter Acht zum 90. Geburtstag, 2001, S. 505, S. 422f
  5. Michel Huberty et Alain Giraud 1985, p. 447.

Voir aussi

Liens externes

Bibliographie

  • Nicolas Énache, La descendance de Marie-Thérèse de Habsburg, Paris, Éditions L'intermédiaire des chercheurs et curieux, , 795 p. (ISBN 978-2-908003-04-8). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • Michel Huberty et Alain Giraud, L'Allemagne dynastique : Wittelsbach, t. IV, Le Perreux-sur-Marne, Alain Giraud, , 545 p. (ISBN 978-2-901138-04-4).
  • Marie-Rose Thielemans, Le roi Albert au travers de ses lettres inédites (1882-1916), Bruxelles, Office international de librairie, , 720 p.
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