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Hallelujah les collines

Hallelujah les collines (Hallelujah the Hills) est un film américain réalisé par Adolfas Mekas, sorti en 1963[1].

Hallelujah les collines

Titre original Hallelujah the Hills
RĂ©alisation Adolfas Mekas
Scénario Adolfas Mekas
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre comédie
DurĂ©e 88 minutes
Sortie 1963

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

Quand Jack et Leo, qui depuis sept ans aiment tous les deux Vera, se décident à la demander en mariage, ils découvrent avec consternation, qu'elle a épousé « l'horrible Gédéon ». Pour se remettre de leur déception et tenter d'oublier Vera, ils s'en vont parcourir les forêts du Vermont couvertes de neige, faisant les fous et dormant sous la tente. Mais ils n'arrivent pas à oublier la femme qu'ils aiment, chacun la revoyant, en flashbacks, de façon très personnelle : Leo se souvient de ses visites annuelles à Vera chaque été, tandis que Jack se remémore les visites annuelles qu'il lui faisait chaque hiver. Tout à leurs souvenirs, ils enchainent les cuites, et les péripéties : feu de camp qui devient incendie, chasse à l'ours, découverte d'un arbre à femmes, le réalisateur rendant, au passage hommage à D. W. Griffith et à son film À travers l'orage... Leur rencontre avec deux détenus évadés va mettre un terme à leur périple[1].

Fiche technique

Distribution

  • Peter Beard : Jack
  • Martin Greenbaum : Leo
  • Sheila Finn : Vera vue par Jack (Vera d'hiver)
  • Peggy Steffans : Vera vue par Leo (Vera d'Ă©tĂ©)
  • Jerome Raphael : le père
  • Blanche Dee : la mère
  • Jerome Hill : le premier dĂ©tenu
  • Taylor Mead : le second dĂ©tenu
  • Ed Emshwiller : GĂ©dĂ©on

Appréciations critiques

« C'est, au-delĂ  de la drogue, une certaine forme poĂ©tique de burlesque (donc de santĂ©) que l'on retrouve. Le film se prĂ©sente comme la rĂ©alisation immĂ©diate de tout ce qui peut se dire de plus « dingue Â» au cours d'une soirĂ©e entre amis.[...] Le style s'accorde parfaitement au propos : c'est improvisĂ© et filmĂ© comme ça se prĂ©sente, c'est-Ă -dire n'importe comment, donc avec une perpĂ©tuelle libertĂ© de camĂ©ra qui s'oppose Ă  la fixitĂ© du burlesque classique. »

— Barbet Schroeder, Cahiers du cinéma n° 145, juillet 1963

« Ce film est aérien. Chaque farce, chaque happening, c'est-à-dire chaque plan, est une leçon sans poids qui montre que le bonheur est quand même gai »

— François Weyergans, Cahiers du cinéma n° 153, mars 1964

Notes et références

  1. Jacek Klinowski et Adam Garbicz, Feature Cinema in the 20th Century : Volume Two : 1951-1963 : a Comprehensive Guide, Planet RGB Limited, (ISBN 978-1-62407-565-0, lire en ligne)
  2. (en) David C. Stone sur l’Internet Movie Database
  3. Semaine de la critique 1963
  4. DVD

Liens externes

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