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HMS D3

Le HMS D3[Note 1] était l’un des huit sous-marins britanniques de classe D construits pour la Royal Navy au cours de la première décennie du XXe siècle.

HMS D3
illustration de HMS D3
Le HMS D1

Type Sous-marin
Classe classe D
Fonction militaire
Histoire
A servi dans Royal Navy
Commanditaire Royal Navy
Constructeur Vickers
Chantier naval Barrow-in-Furness Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Fabrication acier
Quille posée
Lancement
Commission
Statut Coulé le
Équipage
Équipage 25 marins
Caractéristiques techniques
Longueur 49.7 m
Maître-bau 4.1 m
Déplacement 595 tonnes (620 tonnes en plongée)
Propulsion 1 Moteur Diesel
1 moteur Ă©lectrique
1 groupe électrogène diesel de 700 cv
Puissance 1.750 ch (Diesel) et 550 ch (Ă©lectrique)
Vitesse 14 nœuds en surface
9 nœuds en plongée
Caractéristiques militaires
Armement 3 tubes lance-torpilles de 457 mm (6 torpilles)
1 canon de pont de 76 mm
Rayon d'action 2.500 nautiques à 10 nœuds en surface)
65 nautiques à 5 nœuds en plongée

Conception

Les sous-marins de la classe D ont été conçus comme des versions améliorées et agrandies de la classe C précédente, les moteurs Diesel remplaçant les moteurs à essence dangereux utilisés précédemment. Les sous-marins avaient une longueur totale de 49,7 m, un maître-bau de 6,2 m et un tirant d'eau moyen de 3,2 m. Leur déplacement était de 491 tonnes en surface et 605 tonnes en immersion[1]. Les sous-marins de classe D avaient un équipage de 25 hommes, officiers inclus. Ils ont été les premiers à adopter des ballasts de type dit saddle tank[2] car ils étaient disposés par paires à l’extérieur de la coque épaisse, un de chaque côté, comme les sacoches d’une selle de cheval.

Pour la navigation en surface, ces navires étaient propulsés par deux moteurs Diesel de 600 chevaux-vapeur (447 kW), chacun entraînant un arbre d'hélice. En immersion, chaque hélice était entraînée par un moteur électrique de 275 chevaux (205 kW). Ces navires pouvaient atteindre la vitesse 14 nœuds (26 km/h) en surface et 9 nœuds (17 km/h) sous l’eau. En surface, la classe D avait un rayon d'action de 2500 milles marins (4600 km) à une vitesse de croisière de 10 nœuds (19 km/h)[2].

Les navires étaient armés de trois tubes lance-torpilles de 18 pouces (457 mm), deux à l’avant et un à l’arrière. Ils emportaient une torpille de rechargement pour chaque tube, soit un total de six torpilles[2].

Engagements

Le HMS D3 a été construit par Vickers à leur chantier naval de Barrow-in-Furness. Sa quille fut posée le et il fut mis en service le . Au cours de sa carrière, le D3 est revenu de la deuxième patrouille dans la baie de Heligoland avec les HMS D2, E5 et E7.

Naufrage

Plaque en l'honneur de William McKinstry Heriot-Maitland-Dougall, Base des Forces canadiennes Halifax

Le D3 a Ă©tĂ© bombardĂ© par erreur et coulĂ© le par un dirigeable français, le AT-0, au large de FĂ©camp dans la Manche, et perdu corps et biens avec son commandant, le lieutenant (Marine royale canadienne) William McKinstry Heriot-Maitland-Dougall, et tout son Ă©quipage. L’AT-0 patrouillait lorsque, Ă  14 h 20, un navire a Ă©tĂ© repĂ©rĂ© au nord-est. Le dirigeable s’est approchĂ© afin de l’identifier et, selon lui, le sous-marin a tirĂ© des roquettes sur lui. Le dirigeable a alors larguĂ© quatre bombes de 52 kg. Le sous-marin a disparu, mais quelques minutes plus tard, des hommes ont Ă©tĂ© aperçus dans l’eau. Le dirigeable tenta de secourir les hommes, mais ce fut trop difficile. Le dirigeable se retira pour demander de l’aide, mais lorsque celle-ci arriva enfin, tous les hommes s’étaient noyĂ©s. Il est clair que le D3 a Ă©tĂ© victime d’une grave mĂ©prise de la part du dirigeable français : les fusĂ©es de signalisation que le D3 a tirĂ©es pour s’identifier ont Ă©tĂ© confondues avec des tirs agressifs.

Notes et références

Notes

  1. Dans la marine des forces britanniques, HMS signifie Her Majesty's Ship ou His Majesty's Ship, selon que le monarque anglais est de sexe féminin ou masculin

Références

  1. Harrison, chapitre 4
  2. Gardiner & Gray, p. 87

Voir aussi

Bibliographie

  • (en) Paul Akermann, Encyclopaedia of British Submarines 1901–1955, Penzance, Cornwall, Periscope Publishing, , reprint of the 1989 Ă©d. (ISBN 1-904381-05-7)
  • (en) J. J. Colledge et Ben Warlow, Ships of the Royal Navy : The Complete Record of all Fighting Ships of the Royal Navy (Rev. ed.), London, Chatham Publishing, (ISBN 978-1-86176-281-8).
  • (en) Robert Gardiner et Randal Gray, Conway's All the World's Fighting Ships: 1906–1921, Annapolis, Maryland, Naval Institute Press, (ISBN 0-85177-245-5).

Liens internes

Liens externes

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