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HĂ´tel de Ludre

L'hôtel de Custine ou hôtel de Ludre est un hôtel particulier élevé au XVIIIe siècle à Nancy, sur la place des Dames, par Germain Boffrand (premier architecte du duc Léopold Ier de Lorraine) pour Christophe de Custine (1661-1755), colonel du régiment des gardes du duc Léopold, conseiller d’État puis gouverneur de Nancy de 1729 à 1737 et grand bailli de la ville de 1738 à 1752.

HĂ´tel de Ludre
Présentation
Type
Style
Architecte
Construction
1713-1715
Patrimonialité
Logo monument historique Inscrit MH(14 avril 1944)
Coordonnées
48° 41′ 42″ N, 6° 10′ 46″ E
Carte


Histoire

Construit par le comte (puis marquis) Christophe de Custine, l'hôtel est plus connu sous le nom de son propriétaire postérieur : Charles-Louis de Ludre, qui en restera propriétaire jusqu'en 1793, date à laquelle il est vendu comme bien national. Elzéar de Coriolis, père du physicien Gaspard-Gustave de Coriolis, rachète l'hôtel en 1794 pour y installer sa manufacture de papiers peints Louis Laugier (initialement située cours Léopold). La manufacture cesse son activité en 1812 à la mort de Coriolis. L'hôtel est acquis en 1835 par le receveur du département de la Meurthe qui y installe la Recette principale. Depuis cette date, l'immeuble, devenu propriété de l'Etat en 1962, est occupé par des services fiscaux (trésorerie municipale notamment). En 2012, c'est la société SNC hôtel de Ludre qui en est propriétaire [1].

Fortement remanié au XIXe siècle sur les parties des communs et de la cour, l'hôtel n'en conserve pas moins une grande partie de son décor intérieur.

L'hôtel est protégé à plusieurs titres : inscrit en 1944[2], site urbain depuis 1947 ainsi que secteur sauvegardé.

Références

  1. ("Ludre, la fin d'une histoire administrative Le vendredi 28 septembre, Jean Pierre Beaux, responsable de la politique immobilière de l'État et Gilles Fluck, responsable du pĂ´le immobilier, ont remis les clĂ©s de l'hĂ´tel de Ludre aux gĂ©rants de la SNC hĂ´tel de Ludre, les nouveaux propriĂ©taires. Durant l'Ă©tĂ©, outre l'organisation du dĂ©mĂ©nagement, une vaste opĂ©ration de dĂ©barras avait Ă©tĂ© conduite par le pĂ´le immobilier, puisque ce sont quatre bennes de 30 m3 de papiers et 1 benne de 30 m3 d'objets divers qui ont Ă©tĂ© Ă©vacuĂ©es. Historiquement, c’est en 1715 que Germain Boffrand construisit cet immeuble sur l'ancienne place des Dames pour le compte de la famille de Custine, Ă  laquelle succĂ©da la famille de Ludre. De nombreux services se sont succĂ©dĂ© dans ces lieux prestigieux situĂ©s au cĹ“ur de la ville vieille, oĂą deux appartements de fonction Ă©taient rĂ©servĂ©s aux trĂ©soriers. Les derniers Ă  y loger furent M. Lutz, trĂ©sorier de MaxĂ©ville, et M. Pariset, trĂ©sorier de Lay-Saint-Christophe. C’est dans cet immeuble qu’étaient situĂ©s la TrĂ©sorerie gĂ©nĂ©rale jusqu'en juin 1979, date de son transfert au 50, rue des Ponts, et le CFPU (Centre de formation professionnelle et universitaire) pour les contrĂ´leurs du TrĂ©sor, jusqu'en 1983. Les trĂ©soreries de Lay-Saint-Christophe et de MaxĂ©ville occupèrent ensuite les locaux de dĂ©cembre 1985 Ă  2003. Enfin, ces dernières annĂ©es, la TrĂ©sorerie municipale, le service des dĂ©pĂ´ts et comptes financiers, la dĂ©lĂ©gation de l'action sociale et la brigade rĂ©gionale d'Ă©valuation Ă©taient installĂ©s dans les lieux. Ce trĂ©sor de l'administration des finances de Meurthe-et-Moselle aura Ă©tĂ© dĂ©tenu exactement cinquante ans. Un cinquantenaire Ă©maillĂ© de souvenirs et de personnages hauts en couleur. Les plus anciens se souviennent sans doute des remèdes de "la Guiguite" au guichet ou encore du chat") Source : DDFiP 54
  2. Notice no PA00106120, base Mérimée, ministère français de la Culture.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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