Guy Rossi
Guy Rossi, né en à Marseille, est un ultra-triathlète français non professionnel, champion du monde de décatriathlon en 1998 et pratiquant toujours en 2018.
Naissance | |
---|---|
Surnoms |
La légende, The legend |
Nationalité | |
Activité |
Sports | |
---|---|
Site web |
Biographie
Jeunesse
Guy Rossi débute par le volley-ball, à Marseille, à l'âge de 10 ans. Il porte la flamme olympique lors de son parcours avant les Jeux olympiques de Grenoble de 1968 en tant qu'espoir national en volley-ball[1] - [2].
Compétitions
Guy Rossi participe à son premier triathlon en 1985, à 37 ans, après avoir reçu une publicité pour une épreuve se disputant à Genève. Accrochant vite à ce sport enchainé, mais regrettant le nombre trop important de participants qui entraine des bousculades, il se dirige rapidement vers l'ultra-triathlon, qu'il qualifie de « plus libre et plus convivial ». Il prend part à la première édition du Défi mondial de l'endurance, un triple-ultratriathlon soit trois fois la distance d'un triathlon distance ironman (11,4 km de natation, 540 km de cyclisme et 126,6 km de course à pied) organisé au Fontanil-Cornillon en 1988[1].
Il est sacré champion du monde de déca-triathlon en 1998. Il termine premier de la coupe du Monde IUTA (International Ultra Triathlon Association) en 1993, 1997 et 1999[3]. Il termine quatrième du championnat du monde 2002, mais premier dans la catégorie des 50-60 ans (vétérans 2)[4].
En 2005, Guy Rossi prend la médaille de bronze du championnat du monde sur la distance Double ultra-triathlon (7,6 km de natation, 360 km de cyclisme et 84,4 km de course à pied), derrière son compatriote Christophe Llamas, après 30 h 40 de course. Son parcours se découpe en 2 h 37 min 56 s de natation, 14 h 8 min 7 s de cyclisme et 13 h 32 min 30 s de course à pied[5].
En 2011, il clôt sa saison par le double anvil des États-Unis, bouclé en 32 h 54, ce qui lui permet de terminer neuvième au classement mondial global et premier dans la catégorie des plus de 60 ans[6]. En 2015, à 67 ans, il a réalisé 67 double-ultratriathlons [7], le dernier en Floride, en 33 h 34, ce qui le classe dix-septième de l'épreuve et premier de la catégorie des plus de 60 ans[8].
Guy Rossi a également été le mentor de l'ultra-triathlète Dominique Leplant, deuxième de la coupe monde 2011[9] - [3].
Il détient plusieurs records de longévité[10], qui lui ont valu le surnom de « La Légende » :
- seul athlète à avoir accompli 114 compétitions en ultra-triathlon[11] ;
- seul athlète à avoir terminé 11 déca-triathlons, soit 110 la distance d'un triathlon Ironman en seulement 11 compétitions (auxquels s'ajoutent 5 quintuples-ultratriathlons, 1 quadruple-ultra-triathlons, 27 triples-ultra-triathlons, et 70 doubles-ultra-triathlons[12], au ),
- Seul pionnier de l'ultra-triathlon encore en activité en 2018, il réalise son dernier ultra-triathlon cette même année aux États-Unis[12].
Préparation et entrainements
De 30 à 35 heures de course par semaine au début, Guy Rossi a progressivement diminué ses entrainements à environ 18 heures par semaine en 2011. La course à pied est la discipline qu'il travaille le plus, car étant « la plus dure ». La natation est moins abordée, il la considère comme une partie à réaliser sans trop dépenser d'énergie afin de se réserver pour la suite. La gestion des périodes de repos est cruciale pour lui. Il préfère dormir au bord d'une route, car « C’est trop dur de repartir lorsque l’on est bien installé dans un lit et au chaud », ne donnant pas ainsi envie de reprendre la course[1]. Il a réalisé plusieurs années cinq ultra-triathlons lors de la même saison, grâce à un suivi régulier de son rythme cardiaque et d'un plan de préparation excluant les exercices fractionnés. Il a eu pour préparatrice en 2008 la Québécoise Marie-Josée Saint-Onge[13].
Performances
Palmarès
- Coupe du monde d'ultratriathlon[3] :
- 2e en 1990
- 1er en 1993
- 1er en 1997
- 3e en 1998
- 1er en 1999
- 3e en 2003
- 3e en 2005
- 9e en 2011 - 1er en vétéran 3 (plus de 60 ans)
- Championnat du monde de décatriathlon :
- 4e en 1992
- 2e en 1997
- Champion du monde en 1998
- 4e en 2002 - 1er en vétéran 2 (50-60 ans)[4]
- Championnat du monde distance double ultratriathlon :
- 3e en 2005
- Plusieurs fois champion du monde vétéran.
- Plusieurs fois recordman du monde vétéran.
- 18 podiums internationaux.
Records
Épreuve | Performance |
---|---|
10 km | 35 min 26 s |
Semi-marathon | 1 h 23 |
Marathon | 2 h 55 |
Ironman | 10 h 29 |
Double Ultra-triathlon | 23 h 17 |
Triple Ultra-triathlon | 40 h 30 |
Quintuple Ultra-triathlon | 90 h 57 |
DĂ©catriathlon (36 km de natation, 1 800 km de cyclisme et 422 km de course Ă pied) | 9 jours 16 heures (RM)[13] |
Références
- Gaëtan Lefevre, « GUY ROSSI, SIMPLEMENT MOTIVÉ », sur santesportmag.wordpress.com, (consulté le ).
- « GUY ROSSI BOUCLE LA BOUCLE, dossier de presse 2018 ».
- (en) « World Cup Winners », sur iutasport.com (consulté le ).
- (en) « 7th WORLD CHAMPIONSHIP DECATRIATHLON - MONTERREY 2002 - RESULTS », sur nofearsnoregrets.com (consulté le ).
- (en) « World Championship Double Ironman - 2005 Results », sur ibarra9.tripod.com (consulté le ).
- « Guy Rossi, nouvelles du front », sur alphapole.com, (consulté le ).
- Amaury Prieur, « Infatigable Guy Rossi », sur dna.fr, Les Dernières nouvelles d'Alsace, (consulté le ).
- Christophe Bridel, « GUY ROSSI......LA LEGENDE », sur tirdekaysersberg.canalblog.com, (consulté le ).
- Luc Besson, « Deuxième de la Coupe du Monde d'ultra triathlon. Dominique Leplant, triathlète XXXL », sur letelegramme.fr, Le Télégramme, (consulté le ).
- (en) Robin Grant, « Member Spotlight: Nick Nicholson Finishes IUTA World Cup Race Ultra Triathlon », sur nashvilletriathlonclub.com, (consulté le ).
- « Jubilé Guy Rossi - entrez dans la légende et participez à l'ultime 3x8 ».
- « Il a fait deux fois le tour de la terre : Guy Rossi dispute son dernier ultra-triathlon aux Etats-Unis », France Bleu,‎ (lire en ligne, consulté le )
- (en) Pierre Saine, « The Ironman needs you and Bowen! », sur bowtech.com, Bowen Hands, (consulté le ).
- « Guy Rossi "Courir, encore et toujours" », Alsace 20,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « Les ambassadeurs de la Ville de Colmar », sur colmar.fr (consulté le ).