Guy Ducaté
Guy Ducaté (né le à Saint-Gilles, Bruxelles) est un peintre belge
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Biographie
Installé à Izel (Chiny) en Gaume depuis le début des années 1960, Guy Ducaté se décrit comme un peintre de la Lorraine belge. Peintre de paysages, du figuratif au non-figuratif, et de portraits, il est aussi aquarelliste et maître verrier.
Sa formation artistique, il la commence à l'atelier du peintre Michel Delveaux, à Bruxelles, de 1950 à 1954. Il participe à de nombreuses expositions collectives : Académie luxembourgeoise (1964 et 1965), Salon des artistes français (1965), membre du groupe artistique Phoïbos (Bruxelles), expositions personnelles tant en Belgique qu'en France, en Italie et au grand-duché de Luxembourg.
Il a été professeur à l’Académie Internationale d’été, chargé de mission au Japon et en Indonésie en 1970 et aux États-Unis en 1974, pour le compte du ministère de la Culture, conférencier au département des beaux-arts de l’Université de l'Iowa en 1974, membre du Conseil national des arts plastiques, membre de l’Académie luxembourgeoise, membre de la Sabam.
Formé aux techniques et à l'esprit académique, Guy Ducaté a évolué très longtemps dans une peinture figurative, vigoureuse, gestuelle et se complaisant dans des couleurs souvent froides mais toujours sobres. Il a lentement affirmé son caractère personnel par une redécouverte des structures géométriques rappelant le cubisme et l'apport de couleurs vives apportées parcimonieusement.
Ses recherches portent depuis une vingtaine d'années sur l'évolution des formes, réduisant celles-ci à un simple jeu de verticales et d'horizontales. Sa technique a aussi évolué, travaillant des fonds très dilués toujours en opposition de couleurs, il alterne les glacis avec la matière épaisse et souligne le tout par un graphisme net de forte épaisseur.
Depuis 2006, ses recherches l'amènent à travailler le carré au milieu de toiles de format carré elles aussi. Le carré est souvent à la croisée de diagonales qui forment à l'œil une sorte d'entonnoir. Il a pour effet d'attirer plus encore vers le centre de la peinture. Il exprime à travers ceux-ci sa volonté d'attirer le regard du spectateur vers le centre, le fond de l'œuvre et toute la partie invisible qu'elle cache.
Ĺ’uvres monumentales
Collections publiques
Arlon, Musée Gaspar-Collection de l'Institut Archéologique du Luxembourg, huiles[1].
Cité dans
- Dictionnaire des peintres belges, Arto Bruxelles
- Rencontre avec les artistes gaumais, Ă©dition Cellulose des Ardennes, 1993.
- Peintres en forĂŞt, Ă©dition Omer Marchal, 1994
- Dictionnaire des peintres luxembourgeois, Ă©dition Omer Marchal, 1995
- Le Dictionnaire des Peintres belges du XIVe siècle à nos jours, édition La Renaissance du Livre, 1995
- Artistes et Galeries, Ă©dition SI Bruxelles, 1997
- Benezit IV, Ă©dition GrĂĽnd, Paris, 1999
- De Belgische Beeldende Kunstenaars, Paul Piron, Ă©dition Art in Belgium, 2000
- Saur Allgemeines KĂĽnstlerlexikon, Ă©dition Saur MĂĽnchen, 2001
- Comanducci Universal Fine Art Dictionnary, Ă©dition Comanducci, Italie
Voir aussi
Bibliographie
- Guy Ducaté ou la plénitude inquiète, Jean Mergeai, 1983 Ed Paul Legrain, Bruxelles
- Vingt-cinq auteurs décrivent leur vision de la peinture de Guy Ducaté, de 1982 à nos jours, 1993, Collectif, édition Michel Frères, Virton
- Guy Grosjean, Le vertige des possibles, Bruxelles, Marot, 128 p., 70 reproductions en quadrichromieOuvrage consacré à 60 ans de peinture de l'artiste
Liens externes
- Ressource relative aux beaux-arts :
- Site personnel
- Eric Burgraff, « Chiny, Un livre pour une vie de peinture : Autour de l’art de Guy Ducaté », sur lesoir.be, (consulté le ).
- Reportage TVLUX
Notes et références
- Bulletin de l'Institut Archéologique du Luxembourg 2012 N° 3-4, Arlon, p 165