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Guy Delage

Guy Delage (, Bézu-Saint-Germain, Aisne, France) est un aventurier ingénieur sportif connu pour ses exploits océaniques et aériens. Il s'applique en tant que concepteur, constructeur, explorateur à rechercher les solutions les plus respectueuses de l'environnement. Il participe à de nombreux programmes scientifiques visant à une meilleure connaissance du milieu marin.

Guy Delage
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Biographie

Très jeune Guy Delage se prend de passion pour la natation, la mer, puis la voile. En 1971, il passe un brevet de maître nageur sauveteur et de moniteur de voile.

Il effectue son service militaire en 1973 dans la Marine nationale.

En 1975, il réalise sa première traversée de l’océan Atlantique à la voile comme skipper.

En 1978, il conçoit et participe Ă  la construction d'un voilier monocoque de 12 mètres, le Salamandre, pour prendre le dĂ©part de la course transatlantique Route du Rhum. Il se classe deuxième dans la catĂ©gorie des voiliers de moins de 12 m et neuvième au classement gĂ©nĂ©ral[1].

En 1980, Guy Delage entreprend la construction de son premier bateau en matériau composite. Il construit un voilier multicoque de type « prao », portant sur une coque principale et un flotteur. Un balancier permet de régler l'équilibre de l'embarcation. Avec le prao atlantique Funambule, il remporte successivement en 1981, le tour de la Guadeloupe, le trophée des multicoques et établit le record de vitesse en catégorie « open », pendant la Semaine de Brest. Il participe à de nombreuses courses comme New York - Brest course pendant laquelle il bat le record de la goélette Atlantic de Charlie Barr. Il construit par la suite deux autres praos : Rosières (1982) et Montpellier-Languedoc-Roussillon (1984) qui n'ont pas connu le même succès. Rosières fait naufrage en 1982, au départ de la Route du Rhum[2] et le prao Montpellier-Languedoc-Roussillon connaît un démâtage pendant les essais. Le projet est abandonné à la suite d'une décision politique consécutive au changement de majorité du conseil régional de Languedoc-Roussillon.

En 1985, Guy Delage passe son brevet de pilote d'avion ultra-léger motorisé (ULM).

En 1991, il traverse l'ocĂ©an Atlantique du Cap-Vert au BrĂ©sil sans escale en 27 heures aux commandes d'un avion ultra-lĂ©ger motorisĂ©. Plusieurs programmes expĂ©rimentaux de recherche sur le sommeil et sur la fiabilisation des systèmes de navigation sont mis au point pour l'occasion.

Le , Guy Delage devient la première personne Ă  avoir traversĂ© l'ocĂ©an Atlantique Ă  la nage et en dĂ©rive. Il part le du Cap-Vert et parcourt 3 735 kilomètres pour enfin atteindre l'Ă®le de la Barbade aux Antilles . Au total, il lui aura fallu 55 jours pour la traversĂ©e avec 6 Ă  8 heures de nage chaque jour. Le flotteur auquel il Ă©tait rattachĂ© lui a permis de se laisser dĂ©river durant les deux tiers de sa traversĂ©e. De nombreux programmes de recherche dans des domaines aussi variĂ©s que la physiologie, la nutrition, les matĂ©riaux, l'ocĂ©anographie ont rendu possible cette aventure.

En 1998, Guy Delage tente de traverser l'ocĂ©an Indien sur un radeau dĂ©rivant Ă©quipĂ© d'un habitacle sous-marin Ocean Observer suspendu Ă  7 mètres de profondeur. Après treize jours de dĂ©rive, il est contraint d'abandonner cette « Mission Oxygène » Ă  la suite du naufrage de l'habitacle sous-marin, Guy Delage a pu s'extraire de l'habitat avant le naufrage. Il a dĂ©rivĂ© dix jours sur le flotteur en attendant les secours.

En 1998, Guy Delage construit entièrement un catamaran de 50 pieds (15 mètres), Itzamma, qui se rĂ©vèle ĂŞtre un catamaran rapide et polyvalent. Il parcourt 50 000 milles avec entre 2002 et 2006. Le voilier est parfois utilisĂ© comme plateforme pour des expĂ©ditions scientifiques.

En 2006, Guy Delage dĂ©cide de construire un nouveau voilier monocoque de 65 pieds (20 mètres) Ă  l'empreinte carbone rĂ©duite au maximum : bois de forĂŞts contrĂ´lĂ©es, autonome Ă©nergĂ©tiquement grâce Ă  son niveau de performances et Ă  la rĂ©cupĂ©ration des Ă©nergies renouvelables. Le voilier est destinĂ© Ă  effectuer des missions scientifiques Ă  l'empreinte Ă©cologique minimum. Dagda a Ă©tĂ© achevĂ© en 2013. Il puise son Ă©nergie dans le soleil et le vent, et utilise ad minima les Ă©nergies fossiles. Le on signale que son bateau a Ă©tĂ© perdu Ă  la suite de son naufrage en PolynĂ©sie.

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

  • Guy Delage, Atlantiques, Éditions Ramsay, 1995 (ISBN 2-8411-4096-2)

Liens externes

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