Gustavo Adolfo Espina Salguero
Gustavo Adolfo Espina Salguero, né le à Asunción Mita, est une personnalité politique guatémaltèque. Il est vice-président de la République du au puis président de la République du au .
Gustavo Adolfo Espina Salguero | |
Portrait officiel de Gustavo Espina en tant que vice-président. | |
Fonctions | |
---|---|
Président de la République du Guatemala (de facto) | |
– (4 jours) |
|
Prédécesseur | Jorge Serrano ElÃas |
Successeur | Ramiro de León Carpio |
Vice-président de la République du Guatemala | |
– (2 ans, 4 mois et 18 jours) |
|
Président | Jorge Serrano ElÃas |
Prédécesseur | Roberto Carpio Nicolle (es) |
Successeur | Arturo Herburger Asturias (es) |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Guatemala |
Nationalité | guatémaltèque |
Parti politique | Mouvement d'action solidaire (es) |
Profession | Homme d'affaires |
|
|
Présidents de la République du Guatemala | |
Présidence de la République
Vice-président du Guatemala du au , sous la présidence de Jorge Serrano ElÃas, Gustavo Espina est celui à qui revient, selon la constitution, la charge présidentielle lorsque Serrano ElÃas s'exile du pays après un auto-coup d'État raté, orchestré le et communément appelé le « Serrazano ». Subséquemment à sa fuite survenue le , l'armée du pays tente d'installer Espina au pouvoir, mais le Congrès vote le contre sa nomination. Le principal intéressé démissionne deux jours plus tard[1].
Le Congrès vote plutôt pour la nomination de Ramiro de León Carpio, alors avocat en droits de la personne, qui accuse plus tard Espina de crimes de violation de la constitution, de rébellion et d'usurpation de fonctions pour sa complicité dans l'auto-coup d'État.
Le parcours d'Espina en tant que président de facto est non seulement bref, mais largement contesté : le , alors qu'il se présente au parlement afin de prendre ses fonctions présidentielles, il ne peut mener à terme son entreprise, vu la pression sociale et un nombre insuffisant de députés présents. Il décide donc d'exercer la fonction de chef d'État sous le titre de vice-président.
Le , la Cour constitutionnelle émet un avis selon lequel autant Serrano ElÃas que Espina Salguero sont inhabiles à exercer la fonction de président de la République. Le lendemain, ce dernier présente sa démission irrévocable en tant que « vice-président de la République du Guatemala ».
Espina s'exile quelques jours plus tard au Costa Rica[2] et ne revient au pays qu'en 1997. Il est alors jugé puis reconnu coupable d'avoir violé la constitution[3], sa peine est toutefois modifiée et il n'est condamné qu'au paiement d'une petite amende[2] - [4].
Notes et références
- (es) Centre d'Informació i Documentació Internacionals a Barcelona, « Ramiro de León Carpio », sur cidob.org, (consulté le )
- (es) Hemeroteca PL, « 1993: ex vicemandatario Gustavo Espina sale al exilio », sur prensalibre.com, (consulté le )
- (es) Redacción, « Redes de influencia en torno a los candidatos presidenciales », sur elPeriódico de Guatemala, (consulté le )
- (es) Economic Expert, « Gustavo Adolfo Espina Salguero », sur economicexpert.com, (consulté le )