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Gustave de Molinari

Gustave de Molinari ( Liège - Adinkerque) est un économiste belge. Disciple de Frédéric Bastiat, il est considéré comme le fondateur de l'anarcho-capitalisme. Il était partisan du libre-échange laissé à sa propre impulsion.

Gustave de Molinari
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  92 ans)
La Panne
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Nationalité
Activités
Gustave de Molinari

Biographie

Fils du comte de Molinari, médecin officier de l’armée de Napoléon, installé à Liège. Il part s'installer à Paris en 1840 où il se rapproche de la Société d'économie Politique. En 1842, il publie son premier essai sur l'essor du chemin de fer et sur son influence sur l'économie européenne. Il prend part à la « Ligue pour la Liberté des Échanges » de Frédéric Bastiat où il devient secrétaire adjoint de l'Association pour la liberté des échanges et rédacteur du journal de cette Ligue : Le libre échange. Il participe également au Journal des économistes.

En 1851, le coup d’État de Louis Napoléon Bonaparte le conduit à quitter la France pour la Belgique. Il y fonde le journal L'économiste en 1855. Durant cette période, outre ses activités de journaliste économique et l'écriture d'ouvrages d'économie, il enseigne également au Musée royal de l’industrie à Bruxelles et à l’Institut supérieur de commerce d’Anvers. Il revient en France dans les années 1860 où il devient éditeur du Journal des débats de 1871 à 1876. De 1881 à 1909, il est éditeur du Journal des économistes, le journal de la société d'économie politique.

Il s'intéresse en particulier :

  • aux règles naturelles d’organisation du marchĂ©. Sur la base d'une analyse de l'organisation des marchĂ©s des produits et des capitaux, Molinari perçoit le rĂ´le fondamental jouĂ© par les intermĂ©diaires des Ă©changes (commerçants et banquiers) et les bourses dans le recueil et la diffusion de l'information. Il expose alors une esquisse de l'organisation du marchĂ© du travail qui incorpore ces deux Ă©lĂ©ments. L'originalitĂ© du point de vue de Molinari rĂ©side dans l'importance qu'il accorde Ă  l'Ă©mergence progressive d'une « organisation naturelle » des marchĂ©s. Il n'envisage pas comme les Ă©conomistes nĂ©oclassiques la concurrence comme un ensemble d'hypothèses mais comme un organisme qui se dĂ©veloppe pour rĂ©pondre aux diffĂ©rents problèmes, obstacles qui gĂŞnent son fonctionnement. Contrairement aux Ă©conomistes libĂ©raux de son Ă©poque, il insiste avant tout sur le fait que l'instauration du libre Ă©change et de la libertĂ© Ă©conomique ne suffisent pas mais sont un point de dĂ©part. Ce qu'on appelle aujourd'hui une Ă©conomie dĂ©centralisĂ©e ne peut fonctionner correctement que lorsque certaines institutions se sont pleinement dĂ©veloppĂ©es. Molinari insiste en particulier sur les commerçants au sens large et les bourses qui doivent permettre de rĂ©soudre les difficultĂ©s qu'Ă©prouvent les agents Ă©conomiques Ă  obtenir les informations sur l'Ă©tat des diffĂ©rents marchĂ©s sur lesquels ils agissent ;
  • aux moyens pour les ouvriers d'agir sur le marchĂ© du travail, et au rĂ´le des syndicats ;
  • aux domaines « non marchands » comme la religion, l’éducation, etc. ;
  • Ă  la place et au rĂ´le de l’État.

Jeunesse

De nationalité belge, né le , il était le fils du Comte de Molinari, officier de l'armée de Napoléon installé à Liège en qualité de médecin. Son enfance et son adolescence, sur lesquels nous disposons de très peu d’information, si ce n’est son goût marqué pour les lettres, se déroulent dans cette ville. Comme pour beaucoup de jeunes européens de cette époque, Paris constitue un centre artistique et culturel incontournable. Aussi en 1840, à 21 ans, il quitte sa famille et son pays pour s’installer à Paris.

Sa physionomie commune, sa taille moyenne, sa myopie et ses problèmes d'audition étaient compensés, et bien au-delà, par une énergie à toute épreuve et un système capillaire abondant prolongé, comme il se doit à cette époque, par la moustache et l'impériale. Ce qui constituait probablement son projet le plus cher, devenir journaliste et exercer son activité dans le domaine de l’économie, allait vite prendre corps, probablement grâce d'une part à son exceptionnelle énergie, à sa capacité à convaincre et à une « plume » qui en fait encore un maître de la langue française par la justesse de l'expression, le sens de la formule et la clarté du mot.

Sa première « campagne » française (1840-1851)

En 1842, il se rapproche de la Société d'économie politique et un an plus tard il publie son premier essai portant sur l'essor du chemin de fer et ses effets sur l'industrie en Europe. Sa voie est trouvée et son goût pour l'économie politique ne le quittera plus.

Il se rapproche de Frédéric Bastiat en devenant secrétaire adjoint de l'Association pour la liberté des échanges et rédacteur son journal, Le libre échange.

Dans le même temps, il défend ses idées dans divers journaux parisiens dont le Journal des économistes dont il devient l'une des figures les plus marquantes et publie ses premiers ouvrages d’économie politique.

Lors de la révolution de 1848, opposés à la propagande socialiste comme aux conservateurs, Molinari et ses amis du Club de la liberté ne parviennent pas à faire émerger leurs idées. De la même manière, la tentative de rallier ses masses populaires à ces idées via le journal Jacques Bonhomme publié avec son ami le Dunkerquois Charles Coquelin fut un échec.

Le seul point positif fut l'élection de Frédéric Bastiat comme député mais cela ne changea rien, tant la radicalisation des positions à cette époque rendait inaudibles leur conceptions sur la liberté du travail et celle des échanges.

En 1851, le coup d'État de Louis-Napoléon Bonaparte le conduit à quitter la France pour retrouver son pays d'origine.

Le temps de l'analyse (1851-1860)

Le retour en Belgique après la période créatrice qu'il venait de vivre et les échecs qui s’en étaient suivis furent l'occasion d'une triple démarche :

— La poursuite de ses activités journalistiques en collaborant régulièrement avec le Journal des économistes et en fondant en Belgique le journal L’Économiste en 1855 ;

— Un approfondissement dans divers ouvrages (3) de concepts essentiels :

  • les règles naturelles d’organisation du marchĂ©. Sur la base d'une analyse de l'organisation des marchĂ©s des produits et des capitaux, Molinari perçoit le rĂ´le fondamental jouĂ© par les intermĂ©diaires des Ă©changes (commerçants et banquiers) et les bourses dans le recueil et la diffusion de l'information. Il expose alors une esquisse de l'organisation du marchĂ© du travail qui incorpore ces deux Ă©lĂ©ments. L'originalitĂ© du point de vue de Molinari rĂ©side dans l'importance qu'il accorde Ă  l'Ă©mergence progressive d'une « organisation naturelle » des marchĂ©s. Il n'envisage pas comme les Ă©conomistes nĂ©oclassiques la concurrence comme un ensemble d'hypothèses mais comme un organisme qui se dĂ©veloppe pour rĂ©pondre aux diffĂ©rents problèmes, obstacles qui gènent son fonctionnement. Contrairement aux Ă©conomistes libĂ©raux de son Ă©poque, il insiste avant tout sur le fait que l'instauration du libre Ă©change et de la libertĂ© Ă©conomique ne suffisent pas mais sont un point de dĂ©part. Ce qu'on appelle aujourd'hui une Ă©conomie dĂ©centralisĂ©e ne peut fonctionner correctement que lorsque certaines institutions se sont pleinement dĂ©veloppĂ©es. Molinari insiste en particulier sur les commerçants au sens large et les bourses qui doivent permettre de rĂ©soudre les difficultĂ©s qu'Ă©prouvent les agents Ă©conomiques Ă  obtenir les informations sur l'Ă©tat des diffĂ©rents marchĂ©s sur lesquels ils agissent ;
  • les moyens pour les ouvriers d’agir sur le marchĂ© du travail ;
  • les sphères « non marchandes » comme la religion, l'Ă©ducation, etc. ;
  • la place et le rĂ´le de l’État, etc. ;

— L’enseignement : pendant cette période, outre le journalisme et l’écriture, il enseigne l’économie politique au Musée Royal de l'industrie à Bruxelles (4) et à l’Institut Supérieur de commerce d’Anvers.

Cette période, qui ressemble à certains égards à une « traversée du désert » est tout à fait essentielle car elle permit à Molinari, fort des expériences vécues, d'approfondir sa pensée et de la développer. Avant tout soucieux de comprendre et d'expliquer, il n'hésitera jamais à pousser sa logique dans ses limites extrêmes afin d'en déceler les ressorts fondamentaux et en tirer les enseignements nécessaires.

Cette méthode scientifique donnera à sa pensée une apparence radicale, qui explique probablement un classement trop rapide dans les « ultras » là où il fallait voir une recherche constante de rigueur et d’exhaustivité de nature à dégager des pistes de travail incontestables. Cette période intermédiaire, riche de réalisations mais surtout de promesses se termine en 1860, année où il reprend le chemin de Paris.

L’approfondissement de sa pensée (1860-1893)

Poursuivant sa collaboration au Journal des économistes dont il devient rédacteur en chef en 1881, il participe également au Journal des débats et rédige divers ouvrages (5). Toute sa démarche se développe autour de l’idée fondamentale d’une liberté réelle de chaque individu et d’un équilibre naturel des forces entre le capital et le travail.

Lucide et peu enclin à l'angélisme, il se méfie autant des dérives que permet la détention du capital dans certaines situations que des risques inhérents à la collectivisation et à la domination de l’État. Ceci le conduit à s'opposer autant aux socialistes et aux communistes dont il estime certaines idées liberticides qu'à la politique de Napoléon III, qui ne permet pas la nécessaire liberté d’expression et d'action. Dans sa logique menée à son terme, la primauté de l’individu sur l’état, appelé à disparaître, s'impose comme le seul garant d'une liberté réelle et durable.

Dans un monde en pleine effervescence et même en opposition frontale lors de la commune de Paris, cette position forte de sa cohérence mais affaiblie par son caractère nécessairement évolutif, ne pouvait pas s'imposer. S'appuyant sur les faits, Molinari poursuit sa réflexion et son action en défendant avec ardeur trois points qu'il juge essentiels au développement harmonieux des relations entre les individus:

  • La libertĂ© d'expression. Ă€ l'instar de Voltaire, il estime que toutes les opinions doivent pouvoir s'exprimer et que le progrès des sciences en tous domaines est Ă  ce prix.
  • Le droit d’association des travailleurs : pour lui, la possibilitĂ© d’association des individus est une des clefs fondamentales de l'Ă©quilibre des sociĂ©tĂ©s mais, dans ce cadre, celle des travailleurs, confrontĂ©s au pouvoir du capital, revĂŞt une importance toute particulière. C'est le motif pour lequel il critique la position restrictive de NapolĂ©on III sur ce point.
  • La nĂ©cessitĂ© de former les individus. Pour que la libertĂ© puisse s'exprimer pleinement, il ne suffit pas de la dĂ©crĂ©ter, mais il faut aussi que les individus soient capables d'assumer seuls et librement leurs propres affaires. Il est donc tout Ă  fait essentiel de former progressivement les gens, d’oĂą son intĂ©rĂŞt marquĂ© pour l'Ă©ducation.

Ces analyses devaient logiquement conduire Molinari à poursuivre et à développer ses travaux sur les bourses du travail et sur la nécessité absolue d’une morale dans le domaine économique.

Par ailleurs estimant que l'« état de guerre » constitue la base de la privation de liberté des individus au profit de l’état, il préconise des systèmes d'alliances et de défense collectives permettant de supprimer progressivement les fondements de cette aliénation.

Le temps de concessions et la fin (1893-1912)

Les analyses de Molinari, séduisantes et rigoureuses, n'ont pas été comprises à leur juste valeur à l'époque où elles ont été développées. Plusieurs motifs peuvent être avancés pour tenter de comprendre cet état de fait.

  • Dans une situation Ă©conomique extrĂŞmement tendue, le fait de ne pas prendre parti pour les travailleurs contre le capital ou l'inverse constituait un courage peu porteur Ă  court terme.
  • Conclure, par une analyse certes logique et cohĂ©rente, Ă  la suppression totale de l’État avait peu de chance d’être admis. En effet, pour les uns et les autres, Ă  tort ou Ă  raison, cette entitĂ© suprĂŞme correspondait et correspond toujours (pour des motifs souvent opposĂ©s) Ă  un recours ou une rĂ©fĂ©rence suprĂŞme et indispensable.
  • Chacun est conceptuellement convaincu de la nĂ©cessitĂ© du libre-Ă©change. Mais cette libertĂ© est vĂ©cue, sur le plan pratique, comme un risque majeur pour les plus faibles et donc comme « la libertĂ© du plus fort ».
  • La pertinence des dĂ©monstrations n'implique pas nĂ©cessairement la rĂ©ussite des concepts. Or, parler d'une libertĂ© totale des individus et de l’équilibre naturel qui s'ensuivait pouvait apparaĂ®tre au mieux comme un beau « pari » au pire comme une utopie. Ă€ l'inverse, le recours Ă  l’État, peut-ĂŞtre moins sĂ©duisant, Ă©tait vĂ©cu comme une vĂ©ritable garantie.

Conscient du fait d'avoir poussé son analyse à son terme, comme il sied pour une analyse scientifique, Molinari mesura l'écart qui le séparait des individus de son époque, détenteurs de capitaux ou ouvriers, consommateurs ou producteur. Sans rien changer à ses principes généraux, particulièrement dans le domaine économique, il accepta de modifier sa vision de l’État en admettant la nécessité d’un État gendarme, mais en lui déniant tout rôle dans la production des biens et des services.

Il prit sa retraite à 90 ans et mourut à Adinkerque (Belgique) le . Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (29e division).

Bibliographie

  • Études Ă©conomiques, L'organisation de la libertĂ© industrielle et l’abolition de l’esclavage, Paris, Capelle, 1846
  • MĂ©langes d’économie politique I, in « Collection des principaux Ă©conomistes » tome 14, 1848, rĂ©Ă©dition, OsnabrĂĽck, 1966
  • MĂ©langes d’économie politique II, in « Collection des principaux Ă©conomistes » tome 15,1848, rĂ©Ă©dition ; OsnabrĂĽck, 1966
  • Les SoirĂ©es de la rue Saint-Lazare. Entretiens sur les lois Ă©conomiques et dĂ©fense de la propriĂ©tĂ©, Paris, Guillaumin et Cie, 1849
  • Les rĂ©volutions et le Despotisme, envisagĂ©s au point de vue des intĂ©rĂŞts matĂ©riels, Bruxelles, MĂ©line, Cans & Cie, 1852
  • L’AbbĂ© de Saint-pierre, sa vie et ses Ĺ“uvres, Paris, Guillaumin & Cie, 1857
  • De l’Enseignement obligatoire. Discussion entre M. G. de Molinari et M. FrĂ©dĂ©ric Passy, Paris, Guillaumin & Cie, 1859
  • Lettres sur la Russie, Bruxelles, A Lacroix, Verboeckhoven & Cie, 1861
  • NapolĂ©on III publiciste, Analyse et apprĂ©ciation de ses Ĺ“uvres, Bruxelles, A Lacroix, Van Menen & Cie, 1861
  • Questions d’Économie politique et de Droit public 2 vol, Bruxelles, A. Lacroix, Verboeckhoven et Cie, 1861
  • Cours d’économie politique fait au musĂ©e royal de l’industrie belge, A Lacroix, Verboeckhoven & Cie, 1863
  • Les clubs rouges pendant le siège de Paris, Garnier frères, 1873
  • Le mouvement socialiste et les rĂ©unions publiques avant la rĂ©volution du 1870 ;
  • La pacification des rapports du capital et du travail, A Lacroix, Verboeckhoven & Cie, 1872
  • La RĂ©publique tempĂ©rĂ©e, Garnier frères, 1873
  • Lettres sur les États-Unis et le Canada, adressĂ©es au Journal des dĂ©bats, Ă  l’occasion de l’Exposition universelle de Philadelphie, Paris, Hachette & Cie, 1876
  • La Rue des Nations. Visites aux sections Ă©trangères de l’Exposition universelle de 1878, Paris Maurice Dreyfus, 1878
  • L’Irlande, le Canada, Jersey. Lettres adressĂ©es au Journal des dĂ©bats', Dentu, 1881
  • L’Evolution Ă©conomique du XIXe siècle. ThĂ©orie du progrès, Paris, C. Reinwald, 1884
  • L’Evolution politique et la rĂ©volution, Paris, C. Reinwald, 1884
  • Au Canada et aux Montagnes Rocheuses. En Russie. En Corse. Ă€ l’exposition universelle d’Anvers, Paris, C. Reinwald, 1886
  • Conversations sur le Commerce des Grains et la Protection de l’Agriculture, Paris, Guillaumin & Cie, 1886
  • A Panama. L’isthme de Panama, la Martinique, HaĂŻti, Paris, C. Reinwald, 1887
  • Les Lois naturelles de l’Économie politique, Paris, C. Reinwald & Cie, 1887
  • La morale Ă©conomique, Paris, C. Reinwald & Cie, 1888
  • Notions fondamentales d’économie politique et programme Ă©conomique, Paris, C. Reinwald & Cie, 1891
  • Religion, Paris, C. Reinwald & Cie, 1892
  • PrĂ©cis d’Économie politique et de morale, Paris, C. Reinwald & Cie, 1893
  • Les Bourses du Travail, Paris, Guillaumin & Cie, 1893
  • Science et Religion, Paris, Guillaumin & Cie, 1894
  • Comment se rĂ©soudra la question sociale, Paris, Guillaumin & Cie, 1896
  • La Viriculture. Ralentissement de la population, causes et remèdes, Paris, Guillaumin & Cie, 1897
  • Grandeur et DĂ©cadence de la Guerre, Paris, Guillaumin & Cie, 1898
  • Esquisse de l’organisation politique et Ă©conomique de la sociĂ©tĂ© future. Paris, Guillaumin & Cie, 1899
  • Les problèmes du XXe siècle, Paris, Guillaumin & Cie, 1901
  • Questions Ă©conomiques Ă  l'ordre du jour, Paris, Guillaumin & Cie, 1906
  • Économie de l’histoire : thĂ©orie de l’évolution, Paris, F. Alcan, 1908
  • Ultima Verba : mon dernier ouvrage, Paris, Giard et Briève, 1911
  • De l'enseignement obligatoire, coĂ©crit avec M FrĂ©dĂ©ric Passy, Paris, Guillaumin & Cie, 1859

Références

  • Information et allocation efficace des ressources dans une Ă©conomie dĂ©centralisĂ©e : Organisation des marchĂ©s chez Turgot et Gustave de Molinari, Rabah Benkemoune, Cahiers d'Ă©conomie politique, 2006, vol. 50, p. 87-101.
  • Gustave de Molinari : journaliste de Belgique, rĂ©dacteur en chef du Journal des Ă©conomistes de 1881 Ă  1919, Alain Laurent, La philosophie libĂ©rale, Les Belles Lettres, Paris, 2002, p. 207-208, (ISBN 978-2251441993)
  • Études Ă©conomiques, L’organisation de la libertĂ© industrielle et l’abolition de l’esclavage, Paris, Capelle, 1846 ; Histoire du tarif, 1847
  • MĂ©langes d’économie politique I, in « Collection des principaux Ă©conomistes » tome 14, 1848, rĂ©Ă©dition, OsnabrĂĽck, 1966 ; *MĂ©langes d’économie politique II, in « Collection des principaux Ă©conomistes » tome 15,1848, rĂ©Ă©dition ; OsnabrĂĽck, 1966 ;
  • Les rĂ©volutions et le Despotisme, envisagĂ©s au point de vue des intĂ©rĂŞts matĂ©riels, Bruxelles, MĂ©line, Cans & Cie, 1852 ;
  • Les SoirĂ©es de la rue Saint-Lazare. Entretiens sur les lois Ă©conomiques et dĂ©fense de la propriĂ©tĂ©, Paris, Guillaumin et Cie, 1849 ;
  • La situation Ă©conomique en Belgique, Gustave de Molinari, Journal des Ă©conomistes, 1856
  • Cours d’économie politique fait au musĂ©e royale de l’industrie belge, Bruxelles, A Lacroix, Verboeckhoven & Cie, 1863
  • Questions d’Économie politique et de Droit public 2 vol, Bruxelles, A. Lacroix, Verboeckhoven et Cie ; Paris, Guillaumin & Cie, 1861
  • Lettres sur les États-Unis et le Canada, adressĂ©es au Journal des dĂ©bats, Ă  l’occasion de l’Exposition universelle de Philadelphie, Paris, Hachette & Cie, 1876
  • NapolĂ©on III publiciste, Analyse et apprĂ©ciation de ses Ĺ“uvres, Bruxelles, A Lacroix, Van Menen & Cie, 1861
  • Le mouvement socialiste et les rĂ©unions publiques avant la rĂ©volution du ; La pacification des rapports du capital et du travail, A Lacroix, Verboeckhoven & Cie, 1872
  • Ultima Verba : mon dernier ouvrage, Paris, Giard et Briève, 1911
  • Le Journal des Ă©conomistes a rendu un dernier hommage Ă  son ancien prĂ©sident sous la plume d’Yves Guyot, Gustave de Molinari, 'Journal des Ă©conomistes,
  • Gustave de Molinari (1819-1912), Pour un gouvernement Ă  bon marchĂ© dans un milieu libre, GĂ©rard Minart, Éditions de l'Institut Charles Coquelin, 2012 (première biographie consacrĂ©e Ă  Gustave de Molinari)

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