Gustave Mercier-Lacombe
Gustave Mercier-Lacombe (-) est un préfet sous le Second Empire et gouverneur civil d'Algérie.
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(Ă 59 ans) Hautefort |
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Biographie
Mercier-Lacombe Nicolas, dit Gustave, né le et décédé le au château de la Chabroulie à Hautefort (24).
Auditeur au Conseil d’État du au , secrétaire particulier du général Bugeaud, gouverneur général de l'Algérie en 1841, secrétaire général de la Direction de l’Intérieur à Alger le , sous-directeur de l’Intérieur et de la colonisation à Oran le , directeur des Affaires civiles (équivalent de préfet) de la province d’Oran le , secrétaire général du gouvernement de l’Algérie (n° 3 du territoire) le .
Préfet du Var le , On donne son nom à la place principale de la commune du Cannet, la ville de Draguignan expose son portrait dans la salle du Conseil, il fait arriver le chemin de fer jusqu’à Draguignan, et empêche le transfert de la Préfecture à Toulon, il achète un terrain de 15 ha au centre de Cannes où il fait construire deux grandes villas ("Margarita" et "Alta" au nom de sa première fille et en souvenir de la seconde).
Préfet de la Vienne le , Directeur général des Services civils en Algérie (n°2 de la colonie derrière le gouverneur général) chargé de l’administration du département d’Alger le .
Conseiller d’État le . Il se marie le à Alger avec Henriette Bell, la fille du Consul général d’Angleterre John Bell et de Mathilde Seaman. Henriette (née à Oran en 1840, alors que son père y est consul) est bien plus jeune que lui mais, la voyant pour la première fois au début des années 1850 à Oran, et frappé par sa beauté, Gustave Mercier-Lacombe se promet alors de l'épouser un jour, ce qu'il fait 10 ans plus tard. Ils auront deux filles dont une seule, Marguerite, née en 1862 à Alger, survivra (la seconde, Jehanne, née en 1863, meurt en 1864 et est enterrée au cimetière de Mustapha dans le carré des diplomates). Mercier-Lacombe est muté le .
Préfet de Nantes le , se fâche avec un important bonapartiste qui le fait remplacer le 1er octobre suivant.
En non-activité d’ à , où il est nommé Conseiller-maître à la Cour des Comptes, puis Directeur général des Contributions indirectes du au .
En retraite sur sa demande, décède dans sa maison de la Chabroulie le .
À sa mort, en 1874, son nom est donné à un village de colonisation (Mercier-Lacombe) par le conseil général d'Oran sur proposition de son neveu Jean-Baptiste Nouvion, préfet d'Oran, dont il a fait la carrière, et qui lui-même donnera son nom à un village de colonisation dans les environs de Philippeville.
Ses parents issus d'anciennes familles du Périgord (Mercier Lacombe et Lansade de Plagne) étaient des relations du maréchal Bugeaud, duc d'Isly.
Source : Jean-Pierre Betoin site Suze Granger
Sources familiales
Ĺ’uvres
- Naissance et génie par Gustave Mercier-Lacombe - Paris, Souverain, 1839, in-8
- État actuel de l'Algérie, publié d'après les documents officiels, par ordre de S. Exc. le maréchal Pélissier, sous la direction de M. Mercier-Lacombe, Directeur général des Services civils de l'Algérie, in-8, éd. Ach Fillias, Alger, 1862
- Madame Copia, d'après Prud'hon, lithographie, 18 x 14 cm, Gray, musée Baron-Martin
Bibliographie
- Octave Tessier, Biographie de M. Gustave Mercier-Lacombe, Draguignan, 1874
Liens externes
- Ressources relatives Ă la vie publique :