Guillaume Vergniaud
Guillaume, Henri Vergniaud, né le à Magnac-Bourg et mort le à Limoges, est un homme politique français de la Révolution. Député sous le Directoire et le Consulat, il est le fils d'un cousin issus de germain du conventionnel Pierre Victurnien Vergniaud.
| Membre du Conseil des Cinq-Cents |
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(Ă 83 ans) Limoges |
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Jeunesse et formation
Né à Magnac-Bourg, Guillaume Vergniaud étudie le droit et est reçu comme avocat au parlement de Bordeaux le [1].
Carrière politique
Après s'être installé à Saint-Domingue, il se rallie à la Révolution et est élu sénéchal du Cap-Français[1]. Compromis par l'exécution de son cousin, Pierre Victurnien Vergniaud, membre influent du parti girondins, il est arrêté en 1793, condamné à la déportation puis réhabilité[1].
Il est élu, le 22 germinal an V, député de Saint-Domingue au conseil des Cinq-Cents, par 48 voix sur 73 votants, et s'y exprime peu[1].
Rallié au coup d'État du 18 brumaire, il bénéficie de la notoriété de son cousin pour être nommé député de la Haute-Vienne au nouveau Corps législatif[2]. Il est compris parmi les députés épurés en l'an X[3] et cesse sa carrière politique.
Notes et références
- Robert et Cougny 1889
- Menant 2012, p. 146
- Menant 2012, p. 340
Bibliographie
- « Guillaume, Henri VERGNIAUD », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition] [texte sur Sycomore]
- Fabien Menant, Les députés de Napoléon, Paris/Paris, Nouveau Monde éditions, , 512 p. (ISBN 978-2-84736-640-2)