Guillaume Mahue

Cornelis de Bie (1627-1715), historien de l'art des Pays-Bas espagnols à l'ère baroque, le mentionne dans le Het Gulden Cabinet (1662) comme un peintre particulièrement prolifique et à l'origine d'une production abondante[1].

Antoine Joseph Dezallier d'Argenville (1680-1765), a souligné la réputation de Guillaume Mahue dans l'Art du portrait[2].

On le retrouve parfois sous le nom et la signature de Willem Mahue, version flamande de son nom[3]. Sa production est essentiellement celle d'un portraitiste de la haute société flamande[4].

Maître du peintre Philippe de Monnie[5] et de Michel Hayez dont il dirigera l'apprentissage[6], il est le grand-père d'un autre Guillaume Mahue, admis en qualité de "bourgeois" à suivre les cours de Pierre Coelemans[7], grand-père de Jacques Coelemans (1654-1735)[8].

Il est l'oncle de l'amiral Jacques Mahue, marchand[9], explorateur et chef d'escadre de la flotte hollandaise[10], responsable d'une expédition en Inde aux côtés de Simon de Cordes et Sebald de Weert[11].

Il est aussi l'arrière grand-père de Corneille Mahue (en) (1613-1689)[12] qui formera en 1644-1645 le peintre Pierre-Gaspard Verbruggen[13], spécialiste en peintures florales et fils du directeur de l'Académie de peinture d'Anvers en 1659[14].

Peintre en « natures mortes et accessoires »[15], il devient l'époux de la fille du peintre Victor Wolfvoet dont le fils est élève de Pierre Rubens[16].

Ses œuvres, marquées par l'esprit Baroque[17], font de Corneille Mahue un peintre notable du Siècle d'or[18].