Guillaume IV de Flavacourt
Guillaume de Flavacourt est un évêque catholique français, archevêque de Rouen de 1357 au .
Guillaume de Flavacourt | ||||||||
Biographie | ||||||||
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Décès | Rouen |
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Évêque de l'Église catholique | ||||||||
ArchevĂŞque de Rouen | ||||||||
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ArchevĂŞque d'Auch | ||||||||
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Évêque de Carcassonne | ||||||||
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Évêque de Viviers | ||||||||
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Autres fonctions | ||||||||
Fonction religieuse | ||||||||
Fonction laĂŻque | ||||||||
Gouverneur du Languedoc Capitaine et lieutenant du roi |
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.html (en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | ||||||||
Biographie
Guillaume IV de Flavacourt est issu d'une famille noble du Vexin[1]. Il est le fils de Guillaume, seigneur de Flavacourt et de Jacqueline du Fay, et petit-neveu de Guillaume II de Flavacourt[2].
Il devient chanoine de la cathédrale de Rouen jeune, sans doute du vivant de son oncle avant 1306, puis archidiacre, bénéfice qu'il possède jusqu'à ce qu'il devienne évêque[2]. Il est le candidat de Charles, comte de La Marche et frère du roi de France, dont il est le chancelier, à l'archevêché de Rouen en 1318. Toutefois, le pape Jean XXII lui préfère Guillaume de Durfort, soutenu dans cette action par le roi de France Philippe V[3].
Il est nommé le évêque de Viviers[4]. Il est transféré le à l'évêché de Carcassonne[4]. Le , le pape le nomme à l'archevêché d'Auch, fonction habituellement occupée par la maison d'Armagnac[2], grâce au soutien du roi Charles IV[4]. L'élection en 1319 du chapitre en faveur de Roger d'Armagnac n'est pas confirmée par le pape[2]. Il devient le représentant du pouvoir capétien en Languedoc. Il est de 1325 à 1356 gouverneur du Languedoc[5], capitaine et lieutenant du roi en 1340, lieutenant du roi en 1345, 1348 et 1350[2]. Il fonde en 1343, d'après une lettre envoyée au pape Clément VI, une bastide aujourd'hui disparue nommée Flavacourt[2].
Innocent VI fait revenir Guillaume de Flavacourt en Normandie en le nommant le archevêque de Rouen[2]. Il le restera jusqu'à sa mort. En 1358, il crée le collège des Bons-Enfants, maison pour les étudiants pauvres située près de la porte Cauchoise[6].
HĂ©raldique
Ses armes sont: d'argent, à deux quintefeuilles de gueules, au franc canton de même à une croix fleuronnée d'argent[7].
Bibliographie
- François Pommeraye, Histoire des archevesques de Rouen, L. Maurry, Rouen, 1667, p. 519-521.
Notes et références
- Gallia Christiana, t. 1, p. 519.
- Vincent Tabbagh (préf. Hélène Millet), Fasti Ecclesiae Gallicanae 2 Diocèse de Rouen : Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, Turnhout, Brepols, , 447 p. (ISBN 2-503-50638-0), p. 105-106
- Louis Caillet, La papauté d'Avignon et l'église de France, Presses Universitaires de France, Publications de l'Université de Rouen, 1975, 600 p. , p. 42
- Louis Caillet, La papauté d'Avignon et l'église de France, Presses Universitaires de France, Publications de l'Université de Rouen, 1975, 600 p. , p. 308
- Philippe Rodriguez, Pouvoir et territoire I (Antiquité-Moyen Âge), Publications de l'Université de Saint-Étienne, Saint-Étienne, 2007, p. 282.
- François Pommeraye, Histoire de l'Église cathédrale de Rouen: métropolitaine et primatiale de Normandie, Imprimeurs ordinaires de l'archevêché, Rouen, 1686, p. 162
- Jules Thieury, Armorial des archevêques de Rouen, Imprimerie de F. et A. Lecointe Frères, Rouen, 1864, p. 69