Guillaume Balestrié
Guillaume Balestrié, né le à Gignac (Hérault), mort le , est un militaire français de la Révolution et de l’Empire.
Guillaume Balestrié | ||
Naissance | Gignac (HĂ©rault) |
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Décès | (à 84 ans) inconnu |
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Origine | France | |
Arme | Infanterie | |
Grade | Colonel | |
Années de service | 1792 – 1812 | |
Distinctions | Chevalier de la Légion d’honneur Chevalier de l’ordre royal des Deux-Siciles Commandeur de l’ordre royal d'Espagne |
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États de service
Il entre en service le , comme lieutenant dans le 6e bataillon de fédérés, incorporé dans la 60e demi-brigade d’infanterie de ligne. Il fait les campagnes de 1793 à l’an III à l’armée du Nord.
Il reçoit son brevet de capitaine le , et le , il passe avec son grade dans la 29e demi-brigade d’infanterie, devenue 29e régiment d’infanterie de ligne en 1803. Il fait les guerres de l’an IV à l’an VII, avec l’armée d’Italie et celle du Rhin. Le , à la tête de grenadiers des 2e et 3e bataillons de sa demi-brigade, il s’empare du village d’Appenweier et du camp qui le défend, sauve le drapeau du 3e bataillon et reprend une pièce de canon qui appartenait à l’artillerie légère. Le , il se trouve à Mannheim, lorsqu’il tombe au pouvoir de l’ennemi, mais avant de se rendre il fait lui-même plusieurs prisonniers.
Rentré à son corps le , il fait encore les campagnes de l’an VIII à 1806 au sein de l’armée d’Italie. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le , et il est blessé d’un coup de feu qui lui traverse la gorge le , lors de la bataille de Caldiero.
Le , il passe au service de Joseph-Napoléon, comme capitaine de la garde royale de Naples, et il est fait chevalier de l’ordre royal des Deux-Siciles le . Le , lorsque Joseph Bonaparte devient roi d’Espagne, il le suit, et il occupe les mêmes fonctions au sein de la Garde royale d’Espagne. Il est nommé major le , et colonel du régiment d'infanterie royal irlandais le . Il est fait chevalier de l’ordre royal d'Espagne le et commandeur de l’ordre le .
Démissionnaire du service de l’Espagne le , il retourne en France où il est admis à la retraite.
Il meurt le .
Sources
- A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Tome 4, Bureau de l’administration, , 640 p. (lire en ligne), p. 123.
- « Cote LH/97/72 », base Léonore, ministère français de la Culture
- Guillaume Balestrié sur roglo.eu
- Léon Hennet, Etat militaire de France pour l’année 1793, Siège de la société, Paris, , p. 247.