Groupe SNEF
Le Groupe Snef (anciennement Société Nouvelle Electric Flux) est une entreprise française fondée en 1905 à Marseille.
Groupe Snef | |
Création | 1905 |
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Dates clés | 1997 SNEF Electric-Flux devient Groupe SNEF
2005 Acquisition d'IMSAT en Roumanie 2010 Acquisition d'Energ Power au Brésil 2014 Projet Phare (Plan de transformation) 2017 Acquisition d'EKIUM et création de SNEF Lab 2018 Acquisition de Fouré Lagadec 2020 Acquisition des équipes d'Alstom GE et mise en place du Projet Rebond (plan de transformation) |
Fondateurs | Maurice Jauffret |
Personnages clés | Maurice Jauffret, Jean-Pierre Dréau |
Forme juridique | SA Ă conseil d'administration |
Siège social | Marseille France |
Direction | Stéphane Corteel |
Président | Jean-Pierre Dréau |
Activité | Travaux d'installation électrique dans tous locaux |
Produits | Énergie, Marine, Industrie, Tertiaire, Infrastructures, Télécommunications |
Filiales | France : S.e.e.i, Amica, Piolino, Gentiletti, Scheffer, Firac, SEM, CIEL ;
International : Omnium Service, Mapicer, Imsat, Ceprocim Engineering, Energ Power... |
Effectif | 13 000 en 2021 |
SIREN | 056800659[1] |
Site web | snef.fr |
Chiffre d'affaires | 1,5 milliard d'euros en 2021 |
Le Groupe Snef est un spécialiste des métiers de conception, d’intégration et de maintenance dans les domaines de l’électricité, des télécommunications, des procédés industriels, de la mécanique et de l’industrie 4.0
Histoire
En 1905, Fernand Aubert s'intéresse à une petite entreprise d'électricité marseillaise, Vivet et Cie[2]. En 1909, il la transforme en Société Electric Flux. L'entreprise se spécialise dans le domaine maritime et l'industrie. L'obtention en 1912 de l'agrément de la Marine nationale permet à l'entreprise de se spécialiser dans la confection et la fourniture d'appareillages de commande et de contrôle.
Jusqu'en 1929, les activités industrielles et les bureaux d'études se développent. Le développement de l'entreprise débouche, en 1930, sur l'acquisition de la Société Gueit et Jensen. De plus, des filiales sont ouvertes à Nantes, Saint-Nazaire et Lorient.
Maurice Jauffret, le , rachète Electric Flux. L'entreprise emploie alors 80 personnes. Jauffret et sa nouvelle équipe choisissent de centrer l'entreprise sur les activités maritimes et portuaires afin d'approcher le secteur de l'industrie pétrochimique. En 1955, la fusion d'Electric Flux avec la société Générale Électromécanique accouche de la Société Nouvelle Electric Flux (SNEF). L'entreprise se diversifie. Elle ouvre des agences à Dunkerque, Rouen et Le Havre et compte 9 000 employés. L'entreprise s'internationalise en 1977 : une filiale est ouverte à Abu Dhabhi.
Dans les années 80, l’entreprise a diversifié son activité vers d’autres secteurs de l’Industrie avant de conquérir les marchés du Tertiaire et des Télécommunications[3].
La fin de la décennie 2000 voit le Groupe investir à l'international avec le rachat de l'entreprise roumaine IMSAT (ro), devenue aujourd'hui IMSAT Ceproccim de sa fusion avec Ceproccim Engineering, puis de l'entreprise brésilienne ENERG Power et de l'entreprise OMNIUM au Cameroun.
Le Groupe Snef
En 2021, le Groupe compte 13 000 collaborateurs, le chiffre d'affaires du Groupe s'élève à 1.5 milliard d'euros[4]. Le Groupe Snef est présent dans 30 pays.
Son siège social est implanté à Marseille.
Organigramme
Le Groupe Snef est présidé par Jean-Pierre Dréau qui exerce la fonction de président. La direction générale du groupe est assurée par Stéphane Corteel.
La gouvernance du Groupe Snef s’articule autour :
- d’un Conseil d’Administration indépendant.
- d'un Comité d'Orientation.
- de directions opérationnelles régionales.
- de directions fonctionnelles.
Implantations
Le Groupe Snef a étendu son réseau d’agences en France et à l’International (Europe de l'Est, Europe de l'Ouest, Afrique, Amérique Latine)
Notes et références
- Système national d'identification et du répertoire des entreprises et de leurs établissements, (base de données)
- Jean-Jacques Talpin, « Blois La SNEF reprend Sauger », sur lemoniteur.fr, .
- « Le Groupe SNEF recrée de l’emploi grâce au rail », sur lanouvellerepublique.fr, .
- Données du site consulté le 13 juillet 2019