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Gringalet (cheval)

Gringalet est, dans les légendes arthuriennes, le cheval de Sir Gauvain. C'est un solide destrier reconnu partout dans le monde pour sa capacité à combattre. Il apparait dans de nombreux romans de langues différentes.

Étymologie

Le traducteur savant Arthurien DDR Owen a suggéré que le nom français Gringalet est un dérivé de la langue galloise Gwyn Calet (blanc-rustique), ou ceincaled (beau-hardi). Il est également possible que ce nom ait un rapport avec le breton kein kalet, qui signifie « Échine dure ».

Mentions

Gringalet apparait pour la première fois dans le poème de Chrétien de Troyes Érec et Énide. Il est emprunté par Keu lors d'une joute contre Erec, mais même Gringalet ne peut empêcher Keu de perdre cette joute[1]. Dans le cycle du Lancelot-Graal, Gauvain obtient sa victoire face aux guerriers saxons monté sur Gringalet. Une autre histoire de son acquisition apparait dans Parzival de Wolfram von Eschenbach, ce cheval y porte la marque qui atteste d'une provenance de l'écurie du château du Graal. Dans le poème en moyen anglais Sire Gauvain et le chevalier vert , Gauvain chevauche Gringalet à la recherche de la Chapelle verte. Les lignes 600 à 604 du poème décrivent l'apparition de Gringalet et son harnachement en préparation du voyage[2].

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie complémentaire

  • Cristina Álvares, « Gauvain, les femmes et le cheval », dans Le cheval dans le monde médiéval, Aix-en-Provence, Presses universitaires de Provence, coll. « Senefiance » (no 32), (DOI 10.4000/books.pup.3315, lire en ligne).
  • (en) Marjolein Hogenbirk, « Gringalet as an Epic Character », dans Bart Besamusca et Frank P. C. Brandsma, éditeurs, Arthurian Literature, vol. XXIV : The European Dimensions of Arthurian literature, Cambridge, Boydell & Brewer, (ISBN 9781843841166, lire en ligne), p. 65-78.
  • Richard Trachsler, « Qui a donné le Gringalet à Gauvain? À propos d'un épisode d’Escanor de Girart d'Amiens », dans Le cheval dans le monde médiéval, Aix-en-Provence, Presses universitaires de Provence, coll. « Senefiance » (no 32), (DOI 10.4000/books.pup.3346, résumé, lire en ligne), p. 527-542.

Articles connexes

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