Graphe biparti
En théorie des graphes, un graphe est dit biparti si son ensemble de sommets peut être divisé en deux sous-ensembles disjoints et tels que chaque arête ait une extrémité dans et l'autre dans .
Exemple de graphe biparti quelconque
Un graphe biparti permet notamment de représenter une relation binaire.
Caractérisation
Il existe plusieurs façons de caractériser un graphe biparti.
- Par le nombre chromatique
- Les graphes bipartis sont les graphes dont le nombre chromatique est inférieur ou égal à 2.
- Par la longueur des cycles
- Un graphe est biparti si et seulement s'il ne contient pas de cycle impair[1].
- Si est une valeur propre de la matrice d'adjacence du graphe, alors en est aussi une, avec la même multiplicité que celle de .
- Par les polyèdres
- Un graphe est biparti si et seulement si son polytope des stables est décrit par les contraintes de clique de taille 2.
Graphes bipartis particuliers
Exemple de graphe biparti complet
Les graphes suivants sont bipartis : le graphe vide, les arbres, les cycles de longueurs paires, les hypercubes et les grilles.
De plus, on définit les graphes bipartis suivants :
- Un graphe biparti est dit biparti complet (ou encore est appelé une biclique) si chaque sommet de est relié à chaque sommet de .
- Un graphe biparti est dit birégulier si tous les sommets de ont le même degré, et si tous les sommets de ont le même degré.
- Les graphes bipartis de Kneser sont une famille de graphes bipartis permettant de décrire des relations d'inclusion entre ensembles.
- 110-graphe de Iofinova-Ivanov
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Bipartite graph » (voir la liste des auteurs).
- (en) Armen S. Asratian, Tristan M. J. Denley et Roland Häggkvist, « Bipartite Graphs and their Applications », Cambridge Tracts in Mathematics, Cambridge University Press, vol. 131, (ISBN 9780521593458), Théorème 2.1.3, p. 8. Les auteurs attribuent cette caractérisation à Dénes Kőnig dans un article de 1916.
- (en) Norman Biggs, Algebraic Graph Theory, Cambridge University Press, , 2e éd., 205 p. (ISBN 978-0-521-45897-9, lire en ligne), p. 53.
Voir aussi
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