Grands moulins de Dakar
Les Grands Moulins de Dakar (GMD) est une entreprise sénégalaise, localisée dans la zone industrielle du port de Dakar.
Les Grands Moulins de Dakar (GMD) | |
Création | 1947 |
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Dates clés | 2017, achat par Seaboard |
Forme juridique | Société à Responsabilité Limitée (SARL) |
Slogan | "GMD, toute une vie" |
Siège social | Dakar (Sénégal) Sénégal |
Direction | Franck Bavard |
Activité | Minoterie |
Produits | Farines (gammes de quatorze farines différentes),aliments de bétail (produits à destination de 4 types de bétail: Ovins, Cheval, Laitiers, Bovins) et aliments volaille. |
Société mère | Seaboard Corporation |
Sociétés sœurs | Compagnie sucrière sénégalaise (CSS) / Les Grands Moulins d'Abidjan (GMA) |
Effectif | 350 |
Site web | http://www.gmd.sn/ |
Chiffre d'affaires | 100 501 000 $ (2005) |
Histoire
En 1946 Jacques Mimran crée une société d’étude pour l’implantation d’une minoterie à Dakar, dont la première pierre a été posée en 1946[1], avant l'indépendance du Sénégal. Le premier moulin démarre en 1954 à Dakar[2]. . En 1952, arrivait sur le port de Dakar, le premier bateau transportant du blé à destination des Grands Moulins de Dakar. Aujourd’hui, le pain est au cœur de l’alimentation quotidienne de chaque sénégalais. Depuis plus de 50 ans, l’usine des GMD située à Hann Bel-Air, dans la zone du port de Dakar, alimente en farine les boulangers, les pâtissiers, les biscuitiers et les ménages. Plus de 25 bateaux, chargés chacun de plus de 13 000 tonnes de blé, accostent à Dakar chaque année sur le quai des GMD, et y livrent 320 à 330 mille tonnes de blé par an.
- 1952 - DĂ©marrage des travaux de construction du moulin.
- 1954 - Début de l’exploitation du moulin.
- 1960 - les Grands Moulins de Dakar couvrent les besoins du marché local et exportent vers l’Afrique occidentale, équatoriale et Madagascar.
- 1982 - Création de l’usine aliment bétail 1.
- 1994 - Création de l’usine aliment bétail 2.
- 2004 - Acquisition du moulin 3.
- 2006 - Extension de capacité du moulin 3.
- 2007 - Création d’un centre de formation en boulangerie.
En 2010, l'usine tourne avec trois moulins
Les Grands Moulins de Dakar, première industrie meunière du Sénégal et société historique du Groupe Mimran, sont aujourd’hui l’une des plus grandes entreprises agro-alimentaires d’Afrique de l’Ouest. Leader depuis leur création, les GMD couvrent 65 % des besoins en farine du marché sénégalais et se sont également diversifiés dans l’aliment bétail, volaille et aquacole. Les GMD se sont également lancés depuis le début de l'année 2012 dans la commercialisation de sucre en poudre en divers formats.
Leur engagement citoyen les a également conduits à créer le premier centre de formation en boulangerie du Sénégal.
Le Groupe Mimran composé de trois entités agro-alimentaires africaines : les Grands Moulins de Dakar (GMD), la Compagnie Sucrière Sénégalaise (CSS) et les Grands Moulins d'Abidjan (GMA), a vendu les Grands moulins de Dakar et d'Abidjan au groupe Seabord en [3].
Activités
La société est implantée à Dakar, plus précisément dans la commune d'arrondissement de Hann Bel-Air.
Elle compte plusieurs centaines d'employés.
Elle édite un périodique, Le Meunier.
Le classement des 500 meilleures entreprises africaines[4]situe la société à la 449e place en 2007 (non classée l'année précédente). C'est la treizième entreprise sénégalaise dans ce palmarès annuel.
Notes et références
- Oeil D'Afrique, « Les Grands Moulins de Dakar rachetés par le géant américain Seaboard Corporation », sur Oeil d'Afrique, (consulté le )
- « Agroalimentaire : Seaboard Corporation, enquête sur le géant de la farine africaine », sur JeuneAfrique.com, (consulté le )
- Léon Anjorin, Œil d'Afrique Les Grands Moulins de Dakar rachetés par le géant américain Seaboard Corporation, 14 décembre 2017
- The Africa Report, n° 6, avril-juin 2007, p. 98
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- Janine Blanc, Malnutrition et sous-développement, Presses universitaires de Grenoble, 1975, 378 p. (ISBN 2-7061-0046-X)
- Raoul Monmarson, L'Afrique franco-africaine, Société d'éditions extérieures et coloniales, Paris, 1956, p. 82-84